Je ne me trouve pas particulièrement jolie ni très féminine, enfin tant mieux me direz-vous...Enfin bref, mes cheveux sont assez courts et d'une couleur plutôt particulière, puisqu'ils sont violets naturellement (vous êtes sur le cul hein?!), de plus j'ai deux petites mèches dépassant de ma frange, bleu, et verte (se sont les deux mèches les plus longue de toute ma chevelure d’ailleurs, haha!). J'ai un visage plutôt masculin en plus de mes cheveux court. Non que je ne soit pas du tout féminine, je ne ressemble pas beaucoup à une fille, mais si je faisais un effort, je serais certainement plus ou moins une fille normal...à peu près on va dire... Ok, d'accord, chuis un bonhomme, ça va hein, soyez pas fier de vous!
Enfin bref, j'ai une poitrine inexistante, je l'avoue, ce qui est pratique dans mon cas quand j'y penses! Sinon je suis quelqu’un qui ne lâche jamais le morceau, et j'arrive toujours à avoir ce que je veux!
Je suis très colérique aussi, et il m'arrive souvent de me battre pour un rien, alors venez pas me faire ch***! J'aime la compétition et la rivalité je déteste que l'on oublie mon prénom, ou qu'on m'oublie tout court, et surtout je déteste que l'on m’ignore! Je cogne dur, et très souvent ! Je suis quelqu'un de désagréable, qui insulte, et démarre au quart de tour, à la moindre provocation, ou pour moins que ça, sans que l'on puisse m'arrêter, et en plus de toute ça je suis vulgaire! D'ailleurs on dit aussi de moi que je suis une/un tsundere CE QUI EST TOTALEMENT FAUX! Jamais, non, pas question, même pas imaginable... Je suis pas tsundere bordel! Allez vous faire foutre!!
Bref! En dehors de ça, pour vous dire la vérité, je suis quelqu'un qui déteste être seul. C'est assez risible quand on y pense vu mon caractère et mon comportement vis-à-vis des autres, qui consiste en; je frappe et/ou j'insulte. Mais, même si je déteste être seul, je crois bien que j'ai peur des autres lorsqu'ils prétendent ne pas être mes ennemis, j'ai toujours peur qu'ils finissent par n'être qu'une bande de minables, que je terrorise plus qu'autre chose, et qui ne sont là qu'en quête d'une protection quelconque et d'un pouvoir sur les autres. Je déteste les adultes, je vis très bien sans. Aucun d'entre eux ne m'a un jour proposé son aide, ou ne s'est inquiété pour moi lorsque je me retrouvais seul(e) contre une poignet de personnes, et que je me faisais massacrer. Je les déteste! J'ai beau avoir l'air égoïste, j'aide toujours ceux qui sont en difficulté, pour me racheter de ce que j'ai fait par le passé, ou juste parce que c'est dans ma nature. J'ai un sourire pourrie, qui ressemble à lui seul à une menace de mort, du coup j'évite de sourire, ce qui me rend assez stoïque quelques fois.
Je dis toujours ce que je pense, et je ne m'en cache jamais, je n'ai aucun tact, et je n'en ais absolument pas honte! C'est fou quand même un monde si hypocrite! Si un gars te fait chier dit-le lui directe et on en parle plus! Si tu trouve l'ours en peluche d'une gamine laid à souhait dit le lui... Ensuite cours pour échapper à ses parents te poursuivant avec fourches, et des rayons lasers sortant de leurs yeux, mais quand même! Enfin bref, j'ai un caractère de chien, je sais, mais hey! Le monde est pas parfait et ses habitants non-plus, alors qu'est-ce que vous voulez que je vous dise à part "bonne journée" ? | Je ne me rappelle pas comment on a atterrie ici. Je sais juste que l'on n'y a pas toujours habité. Un jour on est partie de je ne sais où, on a fini dans une maison à Osaka. Pas grande, pas minuscule non plus, c'était pas si mal. Mais papa a perdu son travail, l'entreprise avait préféré les machines aux hommes, question de business et d'économies. Ma petite sœur est arrivée au même moment. Alors on a déménagé au Shinsekai, un des quartiers les plus pourries du Japon. Faut pas croire, c'est pas si terrible si on oublie la prostitution la nuit, et les bruits des maisons closes et des Karaokés. Après ça, c'est surtout que c'est un quartier habité par un nombre incalculable de connards. Depuis on a pas trop bougé. Enfin je pense. Je savais que mes parents avaient déjà énormement de problèmes, alors je me taisais, et je faisais le moins de bruit possible. Je ne pense pas que ça soit pour cette raison que mes parents on décidé à ma naissance de m’appeler "Kakure" (= invisible), mais maintenant je commence à penser que c'était pour éviter que je leur pose des problèmes dans le futur. J'allais à l'école la plus proche de chez moi, pour ne déranger personne, encore une fois. Je m'efforçais d'étudier convenablement, pour décrocher mon diplôme et pouvoir travailler rapidement, afin d'aider ma famille le plus possible. A cette époque je faisais déjà des petits boulots à droite à gauche, c'était pas ce qui manquait là bas. Même si c'était risqué quelques fois, ça rapporté pas mal tout de même. J'aimais jouer au foot avec mes camarades, et je progressais plutôt rapidement, c'était une période ou ça n'allait pas trop mal, ou du moins, une période ou j'aimais m'en persuader. Mais un jour, j'ai commencé à me poser des questions. Pourquoi si peux d'élèves venaient en cours? Pourquoi je les entendais rire quand un gamin se faisait casser la gueule? Pourquoi quand c'était moi il riaient si fort? Pourquoi moi et mes camarades devions toujours arriver la peur au ventre, et repartir en courant des bleues partout sur le corps? Pourquoi est-ce que ça me foutait tellement en rogne? Petit à petit j'ai sentie cette colère monter en moi. Chaque jour je la sentais de plus en plus envahissante. Puis, j'ai fini par craquer. Alors qu'ils s'en prenaient à une gamine à lunette de ma classe, j'ai foncé sur eux, et leur ais défoncé le crâne avec une chaise. La gamine s'est enfuit, pas moi. Il m'ont choppé, et passer à tabac. Même pas le temps de me débattre que j'agonisais déjà à terre. Après ça, je me suis juré d'enfoncer moi-même leurs crânes de putains de déchets dans le plancher de notre sale de classe. Alors, j'ai commencé à me battre. Une nouvelle sorte de rage meurtrière me prenant aux tripes un peu plus chaque jour. J'avais commencé à me faire une réputation qui effraya mes camarades, comme mes professeurs. Arrivé au second semestre, mes professeurs n'étaient même plus surpris de me voir sortir en plein milieu d'un cours pour aller foutre des gnons. Il ne réagissaient même pas, et quelque part ça aurait dû me perturber plus tôt. Je m'étais fait la promesse de protéger les plus faibles, c'était en leur nom que je foutais des branler monumentales aux déchets. J'ai fini par recroiser le chemin de ceux qui m'avaient foutues ma première branlé, et ceux qui, au final, avaient déclenché ce processus sans fin. Ils ont fuit. En me voyant arriver face à eux, prête à leur foutre une racler, ils ont fuit. J'ai un peux oublier ce qu'il s'est passé ensuite. Je crois que je les ais poursuivis, que je les ais rattrapé rapidement, puis... Je ne sais plus, j'ai simplement entendue des os craquer. Mes souvenirs ne recommencent à devenir clairs que bien après, au moment de revenir en lasse. Je me souviens des regards terrifiés de mes camarades, et des hurlements de mon professeur. J'étais couvert de sang, mais je n'étais pas blessé, et sous mon bras, je traînais trois personnes. Et sur mon dos, une gamine totalement tétanisé, par eux, ou peu être bien par moi. Ils ne sont pas mort, ils ont simplement subit un long séjour à l’hôpital. Mais c'est la police qui m'a rapporté chez moi ce jour là. Moi qui pensais qu'elle ne venait plus dans ce quartier. Le regard dessus de mes parents, et celui effrayé de ma petite sœur, je m'en rappellerais toujours. A partir de ce moment là tout à changer. On venait me défier tout les jours, et tous les jours je revenais les mains couvertes du sang de personnes que je ne connaissais même pas. Tous les jours mes professeurs me lançaient des regards emplies de dégoûts ou d’indifférence, a même titre que mes camarades. Et très souvent, les flics me ramenaient chez moi. A cette époque, c'était moi qui dirigeait l'école. J'étais devenue un de ces déchets que je haïssais à peine quelques mois auparavant. J'étais devenue la pire des ordures. A cette époque, j'attendais juste quelqu'un. N'importe qui pour me dire "tu n'as pas à faire ça, arrête tout, tout ira bien", mais personne ne dit jamais ça. La police te traite comme une raclure de la société, tes parents désespèrent de te voir un jour partir, pour arrêter de leur faire honte. Et tes camarades te fuient comme la peste, ou te lèchent les pompes en espérant un peu de pouvoir et de reconnaissance. Ça aurait pu durer longtemps, si ils n'étaient pas intervenue. Peu être qu'au fond c'était un mal nécessaire. Il ont brûlé notre maison, frappé papa et maman, ont battue presque à mort ma petite sœur, qu'ils avaient pris comme souffre douleur depuis plusieurs mois déjà, ce que j'ignorais, ou ce que je ne voulais pas savoir. Ils auraient pu mourir. Et le regard qu'ils m'avaient lancés ce jour là, le jour de ma première arrestation, quand tout ça avait commencé, je ne voulais pas le revoir. Je ne voulais pas l'affronter, lui, ou ce qui le remplacerait, quelque chose de bien pire, de bien plus amer. Alors j'ai fuit, mon ballon sous le bras, ayant arrêté de jouer depuis longtemps, je commençais seulement maintenant à regretter de sentir le ballon rouler à mes pieds.
J'ai fuit à travers le Japon, et durant un an et demi, je me suis cachée, fuyant les quelques avis de recherches qui se trouvaient dans les villes que je traversais; la police avait dû inciter mes parents à rechercher leur fille la fugueuse ingrate. Et eux avaient dû accepter sans trop de conviction. C'est durant cette période que je me suis construite une nouvelle identité. J'ai coupé mes cheveux, les as fait teindre avec le peu d'argent que j'avais sur moi. Mes vêtements déjà larges, et mon visage et mon caractère masculin ont fait le reste. Mon nom de famille passe partout, et mon prénom mixte aidant, je n'ai pas eu besoin de les changer. Après tout mon identité plutôt clairement féminine sur les avis de recherche, et mon appartenance désormais presque avéré à la gente masculine faisaient que si jamais par le plus grand des miracles une personne quelconque faisait le rapprochement, je n'avais qu'à lui dire que j’étais un garçon. Gênée, la personne repartirait en s'excusant, ne réfléchissant même pas au fait que je puisse mentir; après tout être pris pour une fille était quelque chose d’extrêmement gênant pour la plupart des garçon, et qui plus est, avec ma gueule de racaille, ça n'aidait pas les gens à être à l'aise en me "traitant de fille". Du coup, j'ai été tranquille durant un moment, et même aujourd'hui, alors que les avis de recherche ont quasiment tous disparut, et que l'on entend plus du tout parler de ma fugue sous quelque forme que se soit, je continue de garder cette identité. Peu être parce que je me sens plus en sécurité comme ça, et que j'arrive plus aisément à être moi même, avec mon sale caractère, mon côté bagarreur, et provocant. En fait peu être que j'aurai dû naître comme un garçon, qui sait, ça m'aurait peu être évité quelques problèmes ?
Aujourd'hui, je me suis posé à Tokyo, je vais à l'école, et j'espère ne pas trop galérer (même si c'est mal partie, et que je me bastonne avec tous les cons qui passent et qui me cherchent la merde)dans un sous sol accessible par une fenêtre au raz d'un trottoir, dans une rue pas trop fréquenté. C'est assez grand, mais je vais rarement visiter les couloirs de l'autre côté de la porte de ma « chambre de bonne », non seulement parce que la plupart des portes sont fermées à clef ou barricadées, mais aussi parce que je serais capable de me perdre avec mon sens de l'orientation de merde. Du coup, je me contente de mon petit matelas un peu poussiéreux, de mes murs très moches, des babioles que e trouve par terre sous des morceaux de cartons, et qui sont parfois sympa, et des deux meubles qui me servent de bureau/table/plein de truc, et un meuble qui me sert un peu à tout. Je travaille à droite à gauche, fait plusieurs petits boulot, l'école n'étant au courant que de la moitié d'entre eux, évidemment. Je vis pas si mal, j'ai de quoi bouffer, des couvertures, un toit même si légalement j'ai pas le droit mais au pire si ils sont pas au courant, c'est pas interdit ! Je recommence à jouer au football, dans la rue avec des gens que je croise et qui joue aussi. Je compte rejoindre l'équipe de mon lycée, du moins j'essaierais, ils comptent même parmi eux certains joueurs de l'Inazuma Japan ce qui est juste putain d'énorme ! Je me suis juré, en me posant, de protéger les plus faibles, et cette fois de le faire bien. Peu être une forme de rédemption pour me racheter de mes fautes, ou du moins essayer. En clair, aujourd'hui, j'essaye de m'en sortir, et ça va plutôt bien. J'espère me refaire une vie, une identité, des amis peu être, en bref, une vie un peu normale. Ça serait bien ça, une vie normale...
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