Au bord de la rivière, elle était assise, observant les reflets que le matin procurait au cour d'eau. À l'aube, c'était magnifique à voir. On aurait dit des aurores boréales, mais dans l'eau, et au Japon.  Ele songeait, encore et encore. Encore à "elle". Elle ne sortira donc jamais de sa vie, de sa tête ? Elle voulait oublier, tout simplement. Peu importe le moyen par lequel elle essayait, elle n'y arrivait pas. Et ces cauchemars le lui rappelaient sans cesse. C'est sûrement pour cette raison qu'elle est devenue insomniaque, et qu'elle dort en cours ou dans des parcs. Que quand il y a des gens autour. Parce que sinon, elle la hantait. De jour comme de nuit. Comme une ombre qui ne te quitte jamais.

Peut-être avait-elle l'air triste en regardant le soleil se lever à travers cette rivière. Elle, au petit matin, assise dans l'herbe encore verte, devant cette étendue d'eau qui était un peu devenue son refuge. À elle, et à ses souvenirs.
Pourtant, ça faisait maintenant deux ans. Elle venait d'avoir quatorze ans. Et maintenant, elle en avait seize.
Mais elle avait une seule chose de changée par rapport à ces autres années... Ses façades.

Parce qu'il y a bien une chose qu'elle déteste, c'est montrer ses faiblesses à ses amis. Alors elle cachait sa douleur. Et cela depuis deux ans. Enchainer sa vie monotone, mensonge après mensonge...
Et si même son caractère devenait un mensonge, au fil du temps ?
Elle savait particulièrement bien mentir. Certaines personnes disent que c'est un talent. D'autres disent que c'est mal. Mais pour elle, c'était un échappatoire.
L'un de ses seuls échappatoires mis à par le sport de combat. 

Elle soupira en se grattant l'avant-bras, tout en faisant une grimace à chaque frottement. Les marques étaient toujours là... Même après deux ans. Cela prouve à quel point son besoin de crever était immense. Oui, elle avait songé beaucoup de fois à le refaire. Mais son professeur de judo l'aurais remarqué immédiatement, et elle aurait pas été dans la merde... Rien qu'imaginer les exercices exténuants qu'ils imposaient aux quelques rebelles la faisait trembler. Alors elle n'osait pas imaginer ce qu'il lui réserverait... Vallait mieux s'abstenir jusqu'aux prochaines vacances d'été, lorsque tout le monde partira en vacances.

Personne ne savait. Pour Louise, pour elle, pour ces marques, pour sa souffrance. Et pour son rêve de mourir. Absolument personne n'était au courant.
Mis à par elle. 
Seule, à supporter tout les fardeaux qu'elle avait accumulé pendant sa misérable vie. À se retenir de chialer en permanence. À s'empêcher de crier. À se voiler la face continuellement.

Inconsciemment, elle reporta son regard vers le large. Son regard, perdu dans le vague, n'avait pas remarqué la jeune fille qui était derrière elle depuis qu'elle s'était posée là. Si elle ne ruminait pas ainsi son passé, elle l'aurais peut-être remarquée.

Mais les erreurs passées ne s'oublient pas si facilement.

Il était tard. Et elle ne dormait toujours pas. Minuit était dépassé depuis déjà cinq heures déjà, rien à faire. C’est au bout d’une heure d’attente en plus, qu’elle se leva,  se dirigeant dans la salle de bain. Les vêtements qu’elle avait choisis pour aujourd’hui ce composé d’un top noir, avec un tee-shirt à manche semi-longue, couleur crème. Pour la bas, c’étais un simple pantalon bleu, façon jean.

Une simple tenue. Sans dessins ni fantaisie. Ça lui importé peut.  Elle passa un long moment dans ce bain brûlant et bien remplis, l’eau était de couleur turquoise, un amusement de l’adolescente. Elle sortit comme une furie de son bain, attrapant sa serviette et se séchant, rapidement, mais complètement. Elle chercha son sèche-cheveux, qui semblait ne pas être dans la salle de bain. Mais elle savait où le trouver : dans la chambre de son frère. Son frère n‘avais pas une chevelure extrêmement longue, pourtant, il lui piqué souvent son sèche-cheveux. En entra doucement dans la chambre, pour ne pas réveiller Jalen. L’objet tant convoité ce situer sur la commode du jeune homme qui dormait encore.

Encore…c’étais plutôt elle qu’on dirait tombée du lit. Mais bon, elle retourna dans sa salle de bain, pour finir de ce préparée. Apres un bon quart d’heure, elle finassa par sortir de la salle de bain, descendant en silence dans le salon. Elle ouvrit la porte à Diana, sa Samoyède, pour qu’elle puisse aller se dégourdir  les pattes. Skylar laissa la porte entre ouverte, de façon a ce que la jeune chienne puisse rentrée lorsqu’elle le voudrait.

Prenant un bref petit- déjeuner, l’agenda de projet de l’adolescente était bien vide aujourd’hui. Comme hier et avant-hier. Et encore avant avant-hier... Enfin bref. Cela faisait quatres ans maintenant qu’ils avaient emménagés au Japon. Tokyo étais assez grand, mais Skylar n’arrivée pas toujours à se liée d’amitié avec quelqu’un, le peux de personne qu’elle avait fréquentée au collège ne partagé pas toujours les même passions qu’elle, ce qui les éloignées. Mais elle ne s’en plaignait pas.

‘Mieux vaut être seule que mal accompagnée.’

Skylar eu cette pensée et un sourire naquit sur ses lèvres. Elle attrapa la laisse de Diana, et ferma la porte dernière elle. La promenade de la Samoyède était plus tôt aujourd’hui mais cela ne dérangée ni l’une, ni l’autre, elles pourraient passer plus de temps ensemble. Il faisait encore nuit, mais si quelqu’un osé s’en prendre à Skylar, l’adolescente savait que Diana n’hésiterai pas à se battre, elle ne s’inquiétée donc pas trop, mais faisait tout de même attention.

Le soleil se lever petit à petit, Skylar décida de passer par la rivière, histoire de prolongé la balade, elle avait autant de temps qu’elle le souhaiter. Une jeune fille à la chevelure violette venait de passée devant elle le regard plongé au loin, elle intrigua un instant Skylar, qui regardait la jeune fille s’assoir en silence. Devait-elle engagé la conversation ? Mais elle risquée peut être de la dérangée. Elle aller lui demander si tout aller bien, elle semblait triste.  Mais Diana commença à aboyée, à cinq cent mètre plus loin, la jeune fille près du bord de la rivière tourna la tête en direction de la Samoyède.

Un aboiement de chien. Les gens promenaient déjà leur toutou adoré ? Si tôt ? Elle se retourna et observa d'un air froid la personne devant elle. Jeune fille, surement de son age, aux cheveux roses et aux yeux incertains. Habillement sobre, sans excès de couleurs ou de fantaisie. Une tenue que l'on peut voir tout les jours. Ça avait l'air d’être une fille plutôt banale. Mais elle sentait qu'il y avait un truc qui clochait. Elle soutenait son regard. Normalement, à chaque fois qu'elle se mettait à détailler une quelconque passante, elle fuyait ces yeux qui avaient un reflet douloureux, et essayait de fuir le plus loin possible. Elle, restait debout, l'observait avec des yeux intrigués.

Quoi ? Elle voulait ma photo ?

Elles s'observaient encore. Pourquoi elle baissait pas le regard ? Elle ne comptait pas le détourner, elle ! Mais bon, son apparition lui avait permit d'oublier pendant une trentaine de secondes cette douleur. Celle qui la rangeait, qui la lancinait, qui la bouffait, qui la tuait.

Elle décida de prendre la parole. Tout simplement parce que personne avant elle n'avait soutenu son regard, dans le silence complet.

«- Tu t'es perdue ? »

Spoiler:

Son regard glacé se plongea dans celui plein de chaleur de la jeune Gemini. De visage, la jeune fille semblait avoir le même âge qu’elle. Skylar ne savait pas vraiment comment réagir, d’un côté sa chienne aboyée, et de l’autre il y avait cette fille qui l’intriguée fortement. Son visage était triste, comme si quelqu’un l’avais… laisser tombée ? Elle ne savait pas comment réagir, partir et la laisser tranquille, au risque de ne jamais la recroisée ?

Diana finissa par revenir au côté de Skylar, interrogeant sa maîtresse du regard. Leurs regards étaient plantés l’un dans l’autre. Le silence dura bien quelques minutes, qui semblèrent être une bonne demi-heure pour Skylar.

«- Tu t'es perdue ? »

Le regard de l’adolescente à qui était adressée la question repris vie. Elle hésita un moment avant de répondre, vérifiant à premier que c’étais bien à elle que la question était posée. Un sourire se dessina sur les lèvres de Skylar.

« - Non, je ne suis pas perdue, je passer juste par là pour faire un détour…enfin, ce n’est pas bien important. Tu attends quelqu’un ? »

C’était une simple question comme une autre. Elle aurait très bien pu lui demander comment elle s’appelée, quel âge elle avait, à quelle école elle était, mais non. Ca première question était celle-ci. Quand elle y pensait, elle serait peut être encore une de ses connaissances avec qui elle ne se lirait jamais d’amitié.

Il commençait à faire jour, le levé de soleil étais juste magnifique, le visage de la jeune fille s’éclairé, alors que celui de Skylar s’assombrisser  pour cause que le soleil était dans son dos. Une légère brise agréable c’était levée, ni trop chaude, ni trop froide, juste parfaite. Après un bon moment d’attente, Diana fini par s’éloignée puis reviens quelque minute après, avec un chaton sur son museau.

Skylar détourna son regard de la jeune fille pour prendre le chaton dans ses bras et observé son état : il avait l’air vraiment mal en point.Peut être avait t'il faim ? On alors il s'était perdu ? Ou encore abandonné ? Peut être même malade. La pensé qu'il aurait pus être abandonné horrifiée l'adolescente.

« - Non, je ne suis pas perdue, je passer juste par là pour faire un détour…enfin, ce n’est pas bien important. Tu attends quelqu’un ? »

Qui attendrait quelqu'un à cinq heures du matin, à part des vieux insomniaques ? A son information, elle n'était pas encore vieille. Le soleil commençait à lui réduire sa vue, qui déjà n'était pas très bonne. Le vent s'était levé, faisant voler quelques feuilles des arbres qui allaient flotter sur l'éternel rivière, dont le bruit en détendait plus d'un. Attendre quelqu'un..? Peut être qu'au fond d'elle, elle attendait juste une apparition. Venue impossible d'une personne défunte.

«- Non. Je n'attends personne.»

Elle avait répondu d'un air plutôt froid, mais elle n'avait pas vraiment la tête à se comporter comme d'habitude. Ce n'était pas vraiment le moment, surtout le matin à vrai dire.

Elle attendit quelque temps qui parut être une éternité à Skylar, avant d'avoir la réponse de la violette. La rouge n'avais préférer rien dire entre temps, elle n’était déjà pas très douée pour noué des relations, alors engagée une conversation, c'était encore pire. Elle avait toujours peur de vexée, blessée, faire quelque chose de travers ou dire une bêtise à la personne à face d’elle qu’elle favorisé le silence et le sourire, plutôt que la parole et un visage sans expression.

Le sourire. L’une des choses que Skylar trouver le plus beau au monde. Imaginez-vous un monde sans sourire ? Et sans couleurs ? L’adolescente, elle, ne peux pas, ce serai trop triste celons elle.  Le sourire était aussi pour elle un moyen de communication. Mais ne nous attardons pas sur ce sujet, revenons au principal.

«- Non. Je n'attends personne.»

Ces mots suffire pour arrachée la rouge de ses pensées. Donc elle n’attendait personne ? Skylar ne risquée donc pas de lui faire perdre son temps. Sauf si la violette ne l’appréciait pas. Ce qui reviendrais à ce que cette soit qualifiée d’armoire à glace par la rouge. Et comme Skylar n’apprécie pas trop les armoires à glace, elles seraient en état réciproque. C’est jamais marrant les armoires à glace. Voilà pourquoi elle ne les aime pas. Toujours en train de mal prendre ce que vous leur dite, toujours en trains de tiré une tête de six pieds de long, ou presque. Ce qui agaçait fortement l’adolescente.

La jeune fille en face d'elle semblait être pensive. A quoi elle songeait ? Peu importait. Mais Jade ne comprenait pas une seule chose. Si elle avait engagé une conversation, pourquoi n'avait-elle pas continué sur cette voie et s'était assise à coté d'elle ? En temps normal, c'est ce que la violette aurait fait. D'habitude, la jeune fille était d'un naturel très sociable, certes, mais là... Elle n'avait pas vraiment le moral pour l'aborder et lui raconter ses habituelles blagues. Mais bon, au fond d'elle, elle espérait tout de même que quelqu'un vienne lui adresser la parole. C'est vrai qu'avec sa tête de dépressive du moment, elle se rendait compte que les gens avaient plus tendance à la fuir. Mais bon, y a des gens bizarres ici, hein ?

«- C'est un quoi ?»

Elle parlait du chien, bien sur. Parce qu'il lui aboyait dessus depuis tout à l'heure.

Spoiler: