Olalala me décrire à vous ? Non mais vous êtes sérieux ? Vous m'obligez à regarder le bel homme que je suis dans un miroir ? … Bon, d'accord, si cela peut vous faire plaisir, pourquoi pas. De toute façon, je ne me lasse jamais de me regarder /PAN/ Faites comme ci je n'avais rien dit.
Alors... Par quoi pourrais-je bien commencer ? ...Hm, eh bien, sans doute par la tête - qui est, soit dit en passant, à la fois la partie la plus banale de notre anatomie, mais aussi celle sur laquelle l'on base nos premières impressions. Ma foi, je peux dire que j'ai un visage bien dessiné, avec de grosses joues trahissant mon jeune âge. Mais attention, ne vous méprenez pas, je ne dispose en rien d'un gros ou d'un quelconque défaut type. Mes cheveux, quant à eux, sont d'une couleur spéciale que j'aime à qualifier de "pistache", malgré qu'ils n'en aient, fort malheureusement, pas le goût. Ces derniers sont légèrement ondulés, mais rien de bien difficile à coiffer. Souvent, je les attache en une haute queue de cheval, pour éviter qu'ils ne me gênent en raison de leur longueur, car, sincèrement, courir avec des cheveux valdinguant çà et là est très handicapant. Du reste, j'ai de grands yeux d'une couleur semblable à celle de mes cheveux, tout à fait charmants, séduisants, envoûtants et naturellement intrigants. Pour conclure, mon joli minois vous fera aisément penser que je suis ange étirant constamment ses fines lèvres rosées en un séduisant et innocent sourire
Parlons à présent de mon physique digne d'être nommé Apollon pour ses tracés artistiques. Mon corps n'est pas de ceux marqués par les muscles. A l'exception de mes jambes, ce qui n'est pas anodin puisque je fais foot. D'ailleurs, je suis extrêmement souple ; ce genre de souplesse à vous faire pâlir et bouillir de jalousie ! D'autre part, ma peau est bronzée ; pas au point d'être noir - ni même de rivaliser avec Tsunami -, mais suffisamment si l'on me compare à certain... *regarde Hiroto*. Sinon, je n'ai aucune cicatrice, aucun tatouage : en somme, rien qui ne soit susceptible d'abîmer ma douce peau d'enfant.
D'un autre côté, s'il est nécessaire de parler tenue vestimentaire, je dirai que cela n'a définitivement rien de très difficile ; après tout, ce n'est pas comme si je passais ma vie dans les magasins à acheter mille et une choses. Pour faire bref, je porte très souvent l'uniforme des Raimon, lesquels je n'abandonnerai jamais. Cela mis à part, je porte un peu tout et n'importe quoi, du moment que cela est portable et, de préférence, violet
... Sérieusement ? Vous n'avez pas un peu fini oui ? Savez-vous que c'est embêtant de parler de ce que l'on a dans sa propre tête ? Vraiment, la mienne est bien trop remplie pour pouvoir être décrite en quelques mots... Bon, ok, je me tais et je vous avoue ce qui doit être dit.
Encore une fois, par où vais-bien pouvoir commencer ? ...Hm, eh bien, tout d'abord, il faut savoir que cerné une personne est assez complexe, en soi, puisque chaque nouvelle expérience influence un changement ! Moi petit, par exemple, je n'aurais jamais cru finir comme actuellement. A cette époque, j'étais un jeune garçon qui rêvait de tout et de rien, de partir à l'aventure, mais aussi de vivre pleinement sa passion du football. Toutefois, le destin s'en mêla et changea ses plans à mon égard.
A l'Aliea Gakuen, j'étais un garçon sûr de lui, prêt à tout pour réussir ce qu'il entreprenait, y compris recourir à la violence ; je n'avais, en ce temps, aucune limite, ni même aucun scrupule à détruire les rêves d'autrui. Cela, au contraire, m'amusait. Ne misons pas sur les mots : j'étais tout sauf le gentil garçon de papa et maman. Mais bien sûr, tout ceci appartient au passé : après que la Team Raimon nous ait vaincu, nous changeâmes tous.
Pour commencer à nouveau, je peux dire que j'ai énormément de défaut mais, bien que je m'en excuse, ne dit-on pas qu'« on ne réussit dans le monde que par ses défauts » ? Merci Mme de Girardin. Quoi qu'il en soit, je suis quelqu'un avec un véritable - et très mauvais - sens de l'humour, doublé d'un bavard ininterrompable ; je fais avec depuis bien longtemps. Ceci dit, il m'arrive de sortir des choses intéressantes ! Après tout, n'oublions pas que je suis intelligent. D'autre part, une autre de mes grosses faiblesses, celle-ci que tout le monde peut rapidement remarquer : ma maladresse. Beaucoup disent que cela vient du fait que je suis tête-en-l'air mais, sincèrement, j'ai surtout deux pieds gauche. Résultat, je me retrouve très souvent par terre, la tête embrassant ce sol si dur avec moi. Aussi, je suis très malicieux ; ce n'est jamais avec méchanceté, mais cela a le don de très vite énerver certaine personne.
Mais ma foi, plutôt de me descendre, ne devrais-je pas faire les éloges de mes qualités ? Comme la plupart vous le diront, je suis un garçon toujours de bonne humeur et toujours souriant, détail qu'il est très rare de m'enlever. Ainsi, certains croient que je ne prends jamais rien au sérieux - ce qui est totalement faux ! Simplement, comment pourrais-je ne pas sourire alors que tous mes amis et ma passion m'entourent ? Tiens, d'ailleurs, en parlant de cela, apprenez que c'est grâce à mon amour pour le football que j'ai développé un caractère acharné et très travailleur. Pour réussir, je ne cesse de m'entraîner, quel qu'en soit le domaine.
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Je suis un orphelin. Je n'ai jamais connu mes parents - et non pas que cela me dérange : comment être en manque de quelque chose que l'on ne connait pas ? J'ai grandi comme beaucoup d'autres au Sun Garden. C'est là-bas que j'ai pu faire la connaissance de mes frères et sœurs, qui devinrent très importants pour moi, ainsi que de l'homme à qui nous devions tout, Seijirou, notre père.
Les années passèrent et l'on avait tous une même passion : le football. Malheureusement, notre bonheur ne fut pas éternel puisque notre père, hypnotisé par son tout nouveau pouvoir, commença à changer... et à nous changer. Depuis ce moment, chaque membre de notre grande famille commença à se détruire, à mutuellement s'éloigner. Notre famille n'était plus. Pour ma part, je rejoignis Gemini Storm, une équipe de seconde division dont je fus le capitaine ; on me renomma alors Reiz. A partir de cet instant, je changeai, obnubiler par la réussite et la reconnaissance. Je n'avais plus rien du petit garçon arrivé à l'orphelinat ; aucun n'était resté le même.
Mon ''travail'' consistait à détruire les rêves d'autrui par l'annihilation de leur école. A force, j'y pris un certain plaisir - plaisir pour lequel j'ai honte. Mais un jour, tout dérapa : mon équipe s'opposa à la Team Raimon qui, contre toute attente, nous dévasta complètement. Faute d'avoir alors tenu mes engagements, mes coéquipiers et moi-même fûmes exilés en guise de punition.
Depuis notre retraite, nous entendîmes parler de l'échec du projet Genesis et, aussi surprenant cela fut-il, nous fûmes envahis d'un simple sentiment de bonheur. Nous étions enfin libre, pouvions enfin partir de cet endroit chargé d'horreur et de tristesse. Par la suite cependant, lorsque j'appris que notre père devait être enfermé et que nous ne le reverrions sans doute plus, un pincement vint titiller mon coeur... Seijirou fut certes horrible avec nous ces dernières années, mais il restait notre père, celui qui nous avait tous sauvé et chéri. La relation entre nous tous, les orphelins, redevint pour la plupart comme avant.
Quelques mois s'écoulèrent avant qu'un imminent de la Team Raimon vint nous recruter, Hiroto et moi-même. Ce fut assez drôle de me retrouver à nouveau face à l'équipe qui m'avait autrefois battu, mais aussi sauvé. Personne, sur l'instant, ne me reconnu : le changement entre méchant personnage et être souriant perturba visiblement leurs perceptions. Commencèrent alors les nombreux entraînements à leurs côtés, ainsi que le match contre la Neo Japan. Pour moi, ce fut le match le plus difficile auquel je participai. A tel point que je me remis beaucoup en question, ne me sentant véritablement pas de taille contre eux. C'est à ce moment-là que la présence d'Hiroto à mes côtés me fut des plus bénéfiques. En effet, il me remonta le moral et me soutint au point que je pu développer une nouvelle technique. Mon bonheur, toutefois, ne fit pas long feu - lors du match nous opposant au Fire Dragon, je me blessai de telle sorte que je ne pu continuer le tournoi par la suite. Je promis néanmoins à mes camarades de m'entraîner et de les retrouver plus tard ; pour l'instant, ils devaient gagner. De leurs côtés, Kira et Saginuma ne m'abandonnèrent pas. Bien au contraire, ils m'aidèrent et m'entraînèrent dans le but de devenir plus fort. Pendant ce temps, ainsi, je regardai la télé et pu voir la grande victoire de notre équipe. A leur retour, on fêta cet évènement tous ensemble.
Par la suite, chacun reparti plus ou moins de son côté, reprenant ou non leurs études, mais n'abandonnant en aucun cas le football. Pour ma part, les études prirent le dessus, m'obligeant à délaisser momentanément le ballon afin de m'y investir comme il se devait.
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