• Nom & Prénom Otomura Gakuya
• Âge 18 ans
• Sexe Masculin
• Nationalité Japonaise

• Profession ou études Etudiant en Musique
• Lieu de résidence Okinawa
• Situation financière Moyenne

• Situation amoureuse Célibataire
• Orientation sexuelle Musicophile Homosexuel

Otomaru... Un garçon bien étrange. Tu es discret, silencieux même. Tu regardes du haut de ton un mètre soixante-cinq. Tu regardes les gens, le monde. Tu observes, calcules et fais des théories. Tu aurais été parfait pour faire des études scientifiques mais tu n'en as pas voulu. Quand on te demande pourquoi tu hausses les épaules et détourne ton visage rendu rose par les embruns.
Les oreilles coincées par un casque rose, tu balances la tête au rythme des notes de ses musiques. Lourdes, lentes, rapides ou endiablées, toutes les chansons te plaisent. C'est sûrement pour cela que tu es étudiant en musique...

Tes mèches bleues bougent doucement. Elles sont coupées courtes, presque à la garçonne. Tu serais encore plus beau si tu t'occupais un peu de toi. C'est vrai que ta chevelure ébouriffée te donne un certain charme mais tout de même.... Ton charme... Parlons en donc. Tu as un quelque chose de mystérieux. Il n'y a pas que tes cheveux bleu turquoise qui te donnent ce air là, il y a aussi tes yeux. Ces yeux violets presque roses qui semblent transpercer le regard des autres jusqu'à toucher les plus profondes pensées de l'être. Bien sûr quand tu perces à jour les pensées intimes de quelqu'un, tu ne les brutalises pas. Tu les caresses du bout des doigts, comme un chat jouerait avec une proie. Et avant que la personne ne se braque, tu recules, t'enfuyant d'un battements de cils.

Quand les gens te questionnes, tu souris, niant mais gardant contre toi ces secrets.
Parfois, tu exploites ces secrets à tes dépends. Tu le fais discrètement, en silence. Tu surveilles toujours tes arrières.
Peut-être parce que d'un côté, tu as peur des gens...

Arrête de faire la sourde oreille. C'est trop simple de se défiler. Pourquoi te coupes tu de l'extérieur ? Comment peux tu croire que de simples écouteurs pourraient te faire oublier tes soucis, tes espoirs.... tes illusions. Oui, car l'amour se fait à deux et tu l'as oublié.
Tu sembles passionné par les croches et les rondes mais en fait, tu t'échappes. Tu es lâche ! Tu refuses de te soumettre à la réalité. C'est vrai que c'est tellement mieux de rêver.

Tu ressembles à un être aquatique. Un drôle de poisson couleur de l'écume et aux yeux clairs.
Bien entendu, tu n'es pas couvert d'écailles. Ta peau est rosée, non bronzée par le soleil d'Okinawa. Ta taille fine presque féminine sans compter ton manque de musculature. Es-tu vraiment sûr d'être un homme ? .... Encore une fois, tu ne réponds pas. Tu t'éclipses, vêtu d'un pantalon court, d'une chemise blanche et d'un sweat à capuche. Et toujours ce casque rose. Tu crois que je ne t'ai pas vu augmenter le volume de ton ipod pour ne pas répondre à la question ?

En dehors, de la musique, tu joues au football. Non, tu jouais. Désormais, il ne reste que les notes brunes et blanches et la plongée sous-marine. Nager est ta deuxième vocation. Virevolter avec les animaux marins, disparaître dans l'eau. Presque oublier que l'on est humain.

Peut-être que dans une autre vie tu étais un poisson. Peut-être que dans un autre monde tu étais une sirène...

Ton passé, ton histoire, raconte-moi.
...
Non tu ne veux pas. Tu te tais et regarde la mer. Ces vagues houleuses où se reflètent le soleil couchant. Te font-elles penser quelque chose ? A quelqu'un ?
Sûrement.

Tu sais, tu n'as pas besoin de commencer par le début. Je sais que tu es né un jour de printemps, quand les fleurs éclosent et que les enfants rient.
Je sais aussi que ta mère est morte en couche.... Ton père t'as élevé avec beaucoup de tendresse. Tu étais son fils unique après tout. Il s'est remarié quand tu avais six ans. Cette femme. Tu ne l'aimais pas ! Pour toi, elle t'avait pris ton père. Alors, tu as essayé de la faire partir... Mais que peut un enfant face à des adultes ?

Tu t'es doucement enfermé dans les musiques. Seul.

Puis, il y a eu le football. Tu as commencé à élaborer des stratégies, travaillant ton esprit pratique tout en touchant le ballon rond. Une équipe à été formée au collège. Il est devenu le capitaine. Souvent, tu restais sur le côté et regardais. Tu en faisais pas que fixer les joueurs, tu les guidais. Oui, c'est ça, tu étais leur guide.
Et tu avais toujours ta musique collée à tes oreilles.

Puis, un jour, il y a eu ce garçon. Ce surfeur qui a voulu intégrer l'équipe. Il ne t'était pas inconnu. C'était un ami d'enfance. Tu te souviens de lui ? Oui, on ne peux pas oublier quelqu'un comme lui. Il avait tellement de joie de vivre.
Tu lui as permis d'entrer dans l'équipe à condition qu'il ne gène pas les autres joueurs. Je crois qu'au début, tu te méfiais de lui. Tu le connaissais trop bien et tu avais peur qu'il ne soit pas en rythme....

Combattre des extra terrestres... N'importe quoi ! L'excuse qu'on ne pouvait pas inventer et pourtant, cela avait été la vérité.
Ce garçon aux cheveux roses est parti. Tu attendais chaque jour des nouvelles. Tu n'avais pas encore compris.

Ha ! Tu te tournes vers moi ! J'ai attiré ton attention...

Finalement, il est revenu. Tu étais heureux. Vraiment heureux. Parfois, tu rougissais quand il t'appelait. Tu étais vraiment mignon !
Et finalement, tu as compris.
Si je me souviens bien c'était un jour d'hiver, quand il neige sur la plage et que Noël approche. Tu lui as dit trois petits mots. Trois petits mots que tu ne croyais pas pouvoir lui dire. Tu avais levé tes yeux clairs vers ses prunelles brunes. En silence, sur un fond blanc, il t'a embrassé.

Tu rougis en m'entendant. Je ris.
Maintenant, dis moi pourquoi il a mis fin à votre relation ? Tu ne veux pas me dire ? Allez....

Tu fronces les sourcils et tu t'en vas. Moi, je te regarde partir.

Tu as continué à être l'ami avec ce garçon, mais fond... tu l'aimes encore.