Cheveux mouillés me collant au visage, plongé jusqu'au cou sous une couverture d'eau encore chaude, je profitais d'une certaine manière de ce dimanche que j'allais passé à avoir la maison pour moi tout seul. Allongé autant que me le permettait la baignoire plaine dans la quel je me laissais aller à des pensées variées, je traînais. Cela ne faisait pas si longtemps que nous avions fait des travaux pour aménager une salle de bain plus spacieuse, quelques mois tout au plus. J'avais du me contenter de douche durant la grosse quinzaine d'années précédentes de ma vie. Je ne sais d'ailleurs pas vraiment pourquoi mon père avait tant tenu à faire des dépenses pour de tels travaux.
J'étais encore dans mes pensées, avec pour seul fond sonore les bruits que faisait les remous de l'eau quand m'en a sortit un bruit de sonnette électronique, m'indiquant que quelqu'un devait m'attendre derrière la porte. Après un demi sursaut, je me suis forcé à sortir de la baignoire dans la hâte, arrachant la serviette qui m'attendait sur son support, trouvant tout juste la patiente pour l'enrouler autour de moi – le temps que je saisisse mes cheveux pour les tordre – puis de la passer brusquement sur mon corps à m'en rougir la peau. J'étais loin d'être sec que j’enfilai les premiers vêtements qui me passèrent sous la main pour sortir en boulet de canon hors de la salle de bain, direction l'entrée. Deux fois de suite, j'ai faillit glisser et me retrouver au sol mais il n'en fut rien, je me retrouvais en un morceau devant la porte pour l'ouvrit sans attendre d'avantage. Je n'aimais pas faire patienter.

« Endou-Kun !? »

Je déglutis, je ne l'attendais pas vraiment. Sinon, forcément, je me serais dépêché. Là, mes cheveux à peine essorés dégoulinaient toujours à en tremper mon T-Shirt. Ça n'était pas très agréable, et ça n'était pas très classe non plus.
Je me suis bouger de devant l'entrée, lançant le passage libre et invitant par ce geste mon meilleur ami à entrer.

« Excuses-moi, je ne savais pas que tu allais passer ... » Me justifiais-je en cachant mes cheveux derrière ma nuque. « D'ailleurs, je me serais plutôt attendu à te voir en après-midi. »

J'en avais profité pour jeter un coup d'oeil à l'horloge, affichée au coin d'un mur de la pièce. Les onze heures étaient passées depuis seulement quelques longues minutes et je me demandais pourquoi il ne m'avait pas appelé pour me prév... Oh, quel idiot ! Mon téléphone portable était entrain de charger dans ma chambre !

Je venais de me réveiller, aujourd'hui c'était Dimanche, je n'aimais pas vraiment ce jour, tout était mort à Tokyo, enfin je veux dire que les gens restent chez eux, et que la ville est remplie de touristes, parfois fan de foot, donc voulant des autographes, ou des photos. Je sortit de mon lit, les cheveux en bataille, la tête dans le ***, une parfaite tête du matin quoi. Je bailla à m'en décrocher la machoire, Je dévala les marches alors, manquant de tomber d'ailleurs sur une de mes chaussures qui trainait en pleins milieu des marches, oui quand j'étais seul la maison était .... comment dire ... très bien rangée, ce qui est ironique bien sûre. Je me dirigea vers la cuisine, quand j'apperçut sur le canapé, une veste . . . une veste. Je m'approcha alors, curieux, puis je la reconnut, c'était celle de Kazemaru-kun! Dans la foulée, je saisit mon portable, et le chercha dans mon repertoire avant de l'appeler, mais la seule réponse que j'eût était une sonnerie, qui retentissait dans un "Bip" stressant et régulier. Je soupira, j'allais mange,r me laver, m'habiller, et je réssayerait de l'appeler plus tard, peut être dormait-il encore. Je saisit alors un verre, me servit un jus d'orange, que je but tellement vite que je faillait avaler de travers. J'attrappa deux trois chips dans un paquet -Vous me direz des chips au petit déjeuner, Non ? Bah si, mais pas vraiment envi de préparer autre chose. - Je me dirigea ensuite à l'étage, pour faire une douche. Heuresement qu'il y avait personne car ...euh, je fais parti d'une catégorie très rare de personnes qui chantent sous leurs douche. -Héhé- Une fois sortit, j'attrappa un sweat à capuche, un jean, que j'enfila rapidement, ne pensant pas à mon bandeau que je ne mit pas d'ailleurs. Puis je redescendit, manquant une fois de me vautré sur cette maudite chaussure , -La rembarde de l'escalier me sauve la vie-
Puis j'arrive en bas, reprant mon portable, pour avoir exactement le même type de réponse, ce put*** de "bip" stressant. Je gromella un peu, mit mon portable dans la poche, le mieux c'était d'aller lui ramener directement ! J'enfila des chaussures type converse, puis je prit la veste de mon meilleur ami, avant de sortir dehors, sans même fermer la porte.

Il faisait bon, mais je supportait bien mon sweat. Le chien du voisin s'amena pour que je le caresse, mais il n'eut rien je dois ramener la veste à Kazemaru-kun ! Je courrut , alors, tenant la veste sur mon épaule, elle sentait bon... sa veste -Hum, ok vous n'avez rien entendu ! - Puis je fini par arriver, et je sonna, un peu éssoufler, j'esperait reprendre mon souffle avant qu'il ne m'ouvre, que ne soit pas là, comme un con, à souffler comme un âne. J'eut le temps de reprendre mon souffle, car il me laissa patienter assez longtemps derrière la porte, il fini par m'ouvrir, Je fit un sourire, -oui, mon sourire d'abruti si vous voulez- Il était étonné de me voir. Normal, on s'attends pas tous à avoir son meilleur pote qui débarque comme ça le matin. Il s'excusa alors, je continua de sourire.

« Salut ! Non, c'est moi qui suis désolé .... en faite j'ai essayer de t'appeler pour te prévenir,
mais ta messagerie s'est contenter de répondre à ta plaçe . »

Dis-je alors, toujours aussi souriant. Puis je lui tendis sa veste.

« Ah oui au faite euh .... Tient ! T'avais oublier ta veste l'aut' jour , quand t'étais venu à la maison pour bosser avec moi pour le Lycée. »

Ceci-expliquait cela. Comme si avoir oublié ma veste n'était pas une preuve suffisante pour juger l'étourdit que je suis parfois ! Je me saisis du vêtement, que je posa sur mon avant bras. Je m'étais, l'autre jour, rendu compte que je l'avais laissée chez Endou que lorsque je m'étais retrouvé dans ma chambre. Je m'étais dis que j'irais de moi-même la récupérer, mais j'avais oublié en me remettant à nouveau le nez dans mes cours.

«  Merci. » Dis-je, avec un petit sourire, en m'écartant de la porte d'entrée pour chercher un meuble ou déposer temporairement ma veste. «  Tu restes un peu ? Je suis tout seul à la maison. »

Ah, une chaise, tiens. Nickel, j'allais la déposer là, et je rangerais tout à l'heure. Puisque je passerais encore certainement de nombreuses fois par là, je ne pourrais pas l'y oublier. Puis, vaut mieux oublier ses affaires dans son hall d'entrée que chez son ami. Plus facile à récupérer. J’hésitai un instant en te retournant vers Endou.

«  Sauf si tu as d'autre chose à faire. Évidement. » Pour ma part, mon agenda n'était pas très remplis, mais je ne voulais pas paraître aussi instant que je ne voulais l'être. Par contre, il aurait fallu dans ce cas que je trouve quelques minutes pour sortir de sèche cheveux. Je tourna la tête en direction de la salle de bain, d'où je venais. Pas étonnant que j'avais faillit glissé, vu les traces d'eaux qu'avait laissés mes pas.

Kazemaru-kun me remercia, mon sourire resta le même. Puis il me demanda alors, après avoir poser sa veste, si je pouvais rester car il était seul. Je réffléchis un instant, ma mère rentrerais tard ce soir, je n'aie vraiment rien à faire si ce n'est que me vautré dans le canapé devant la télé en mangeant des chips ... Mais je voulais pas le déranger, non plus par ce que là, il n'avait pas l'air d'être totalement près à acceuillir quelqu'un. Puis il ajouta :

« Sauf si tu as d'autre chose à faire. Évidement. »

Je le regarda un instant, avant de répondre, passant ma main dans mes cheveux un peu géné.

« Euh ... c'est que j'ai pas envie de te déranger, mais je suis tout seul aussi aujourd'hui. »

Dis-je en continuant de le regarder avec un léger sourire géné.

Bizarrement, si j'avais été sans cesse fourré avec lui durant mon enfance, en grandissant j'avais été de moins en moins tactile avec lui - et tout les autres d'ailleurs - si bien qu'au collège, sa peau aurait été plus fragile que verre fin, je n'en aurais pas moins eu peur à l'idée de la toucher trop vivement. Mais cette hésitation avait eu tendance à s'évaporer avec ces derniers temps passé dans le club de football et je fut directe lorsque j'attrape son avant bras pour le tirer jusqu'au salon-salle-à-manger, qui n'était par aucune porte séparé du petit hall. Pas trop brutal dans mon geste, mais décidé à reporter le jour que je passerais en solitaire. Alors comme ça il était tout seul aussi ? Le choix était fait. Ah, ça non, il ne fallait pas me donner de faux espoir.

« Si je te pose la question ... ! » Dis-je avec, quand même, un peu de gêne dans le sourire que je lui montrais de nouveau. « Donne moi juste un petit instant ! »

Après avoir lâché Endou, je me précipita à revenir sur mes pas. Je vérifia de bien fermer la porte, encore une manie que j'avais. Puis, direction la salle de bain. J'ouvris une armoire et en sortis le sèche-cheveux tant convoiter alors que de l'autre main j'attrapais une brosse à cheveux qui trainait. Une fois l'appareil branché, yeux rivés sur le miroir qui me faisais face, je ne fis passer en vitesse l'air chaud sur mes cheveux, pas pour les sécher totalement, mais pour cesser de marquer mon passage de petites flaques transparentes. Et tant pis pour les vêtements que je portais, pas la peine de les changer, ils allaient convenir. Je sortis de la pièce en moins de cinq minutes, travail bâclé mais accomplis. Par contre, n'ayant pas trouvé eu d'élastique sous la main - Et sachant qu'il n'est pas très prudent de s'attacher les cheveux lorsqu'ils étaient encore un peu humide - ma crinière bleutée me retombait toujours librement dans le dos.

« J'm'excuse encore. » Annonçais-je en débarquant dans la pièce où j'avais du abandonner Endou, sans trouver de véritable excuse pour me justifier.

C'est alors que Kazemaru me prit par le bras avant de me tirer, gentiment à l'intérieur de sa maison. Je me laissa faire, puis il me fit un sourire, avant de me dire de lui laisser un petit instant, je fit un bref signe de tête le laissaant partir je ne sais trop où, lorsque que j'étais seul, je m'assis alors sur une chaise, quand soudain je percuta un truck -mygod, qu'est ce que j'ai fait?- C'était une sorte de vase il était en train de tomber, je me jeta au sol pour le rattrapper dans mes mains juste avant que celui ci le touche , je ferma les yeux un instant m'attendant à entendre celui ci se fissurer dans mes mains, mais il ne se passa rien, je soupira, soulager avant de le reposer sur la table où je l'avais "percuter", et je recula, -Je suis un boulet, je sais , je sais, Maintenant périmètre de sécurité avec cette chose, voilà. - C'est alors que Kazemaru revint, ses longs cheveux tombant dans son dos, je fit un sourire, jetant un bref coup d'oiel discret sur le vase pour m'assurer qu'il ne s'appraitait pas à retomber. J'étais en train de m'imaginer se qui aurait put se passer si ce foutu vase se serait briser .... heuresement que je l'avais rattraper en faite. Mon meilleur ami s'excusa encore, je sourit

« Hé, t'inquiète pas, c'est rien !! »

Dis-je alors. Puis -je lui demanda

« Ah, au faite, pourquoi t'as pas répondu quand je t'aie appeler ce matin ? »

« J'ai laissé mon téléphone dans ma chambre, je n'ai rien entendu. » Répondis-je, mais toujours sur le même ton d'excuse. « Je n'y suis pas retourné après avoir pris mon petit déjeuné, le temps de faire un peu de vaisselle. Puis – Tu as du t'en rendre compte – quand tu es arrivé, j'prenais un bain. Voilà tout. »

Ma vie était palpitante. Soit. J'entrepris de m'installer à ses côtés alors que je frottait discrètement ma main sur ma tempe cachée derrière ma mèche. Je ne me suis pas tout de suite rendu compte que je devais sembler être occupé à le dévisager, mais, tiens, je remarquais seulement qu'Endou avait renoncé à mettre son bandeau orange aujourd'hui. Je songea que c'était amusant et exactement le genre de chose qu'on ne remarque pas toujours tout de suite, mais qui laisse une drôle d'impression. Moi, j'aimais bien lorsqu'il laissait ses cheveux comme ça de temps en temps, mais c'était juste histoire d'avoir un avis sur la question. Oui, ... Juste histoire d'avoir un avis.

« Tu sais bien, mon portable et moi, on ne file pas une grande histoire d'amour, ... Au faite, tu veux boire un truc ? »

Presque une question rituelle et j'avais pourtant de nouveau attendu d'être assis pour y penser, mais le week-end, je n'étais pas toujours très vif d'esprit. C'était bien pour ça que c'était le week-end, n'est ce pas ?

( dis donc déjà reveiller à 2h23 du matin ? xD )

Kazemaru avait toujours un ton d'excuse, je le regarda un instant, il avait laisser son portable dans sa chambre, ouais, je comprends, personnellement moi, il était tout le temps dans ma poche -c'est d'ailleurs pour ça que je le perds a chaque fois- . Puis il me raconta alors tout ce qui c'était passer, et la cause pour laquelle il n'avait pas put répondre, je fis un bref signe de tête.

« Ouais, j'comprends. »

Dis-je en affichant un sourire, c'est alors qu'il était en train de me dévisager, et là vous ne pouvez pas savoir le malaise que je ressenti, j'étais vraiment géné, j'avais détourner le regard, -et je passe pour un con, youpi. joie joie joie- Puis il me demanda alors si je voulais boire quelque chose, je réffléchis un instant, puis dit alors

« Ouais, j'veux bien s'il te plait, t'as quoi ? »

Puis je m'assis dans son canapé -surement moins rudement que quand je me jette dans le miens chez moi- puis le regarda un instant, avant de poser mon regard sur mes chaussures, sans savoir pourquoi.

Voilà, là, je m'en étais rendu compte. J'ai détourné mon regard, pour paraître moins oppressant, et j'ai simplement répondu ;

« Comme d'habitude, il y a ... »

J'ai commencé à énumérer tout ce qu'on pouvait trouver comme boisson chez moi, c'est-à-dire, pas grand chose de très intéressant. Pardon, j'ai dis tout ? Je voulais dire presque tout. Entre les multiples sodas, les jus de fruit au quel personne ne touchait jamais - et dont, en général, il valait mieux se méfier - le thé, le thé glacé, l'eau plate, l'eau pétillante et même quelques autres boissons chaudes, je pris soin de ne pas citer les boissons alcoolisée parce que, mon entourage le savait bien, je ne buvais pas. Est-ce égoïste, dans ce cas, de garder les réserves de bière de père secrètes ? Je pense que ça se laisse pardonner.
Choix d'Endou fait, boissons sorties, j'ai pu m'installer pour de bon au près de mon meilleur ami. On a parlé, du lycée je crois, puis comme c'est souvent le cas, on en est arrivé au sujet du football. Bon, nous avions tout deux revu Midorikawa il y a peut, et nous avons prévu de garder précieusement contacte avec nos anciens coéquipiers de Tokyo. Mais il y en avait d'autre qu'il était plus difficile de voir.

« Et toi, tu as des nouvelles des autres ? » Demandais-je à Endou en parlant de ceux-ci.

J'ai secoué la tête négativement. Les seuls rencontres avec d'autres anciens membres d'Inazuma Japan, ou même de l'équipe de football de Raimon, je les avait tout bonnement fait en même temps que lui. Par contre ...

« Non, je n'ai revu personne. J'ai simplement croisé le club d’athlétisme en passant devant le collège hier, et Miyasaka avec. Je ne l'avais plus vu depuis ... Je pense la remise des diplômes, mais je ne lui ai pas vraiment parlé ce jour là. »

Évidement, j'ignorais encore que lui-même avait croisé le jeune blond des jours plus tôt. Et, évidement aussi, Endou ne devait pas savoir que, ces derniers temps, l'ambiance n'avait pas été toute chaleureuse entre Miyasaka et moi. Ou alors, tout au moins, il ignorait la raison de ce changement de comportement. Si il y avait vraiment une raison valable, car plus les jours passaient, plus à mes yeux, ma réaction - pas excessive pourtant - perdait du crédit. Quoi qu'il en soit, l’ignorance ne pouvait qu'être bénie.

« Ils ont déjà de nouveaux membres, ils ont l'air d'être des gens motivés. C'est sympa' pour le club. » Dis-je en prenant appuis sur mon coude, lançant un regard au coin de la pièce.

Tic. Tac. Tic. Tac. On voyait des gouttes s'écraser sur le vitre de la fenêtre du salon. Des toutes petites gouttes de pluie, pas bien menaçantes. Mais moi qui avait un instant songé à passer un moment dehors, je voyais mes projets de noircirent de pessimisme. Même si je n'étais pas pressé. Pourvu juste que ça n'empire pas, ça serait dommage.

Alors, comme ça, il avait aussi vu Miyasaka ? En ville ? En passant, comme je l'avais fait, respirer l'air du collège Raimon ? J'allais demander quelque chose comme « Ah bon, quand ? », « Où ça ? » ou encore, glisser discrètement un « Vous avez parlé de quoi ? » mais Endou, si désireux de changer de sujet, m'avait coupé net dans mon élan, je doutais même qu'il ai entendu mon « Ah b... » mal articulé, mais pourtant prononcé à haute voix.

« Ca va ... » Répondis-je à la place, dubitatif.

Je n'exprimais aucun doute quand au fait que tout allait bien, seulement ma voix en trahissait les questions que je me posais quand au soudain changement d'orientation qu'avaient pris les siennes. Alors, je me suis dis que, peut être, il me les avait posées car il s'était soudainement souvenu de quelque chose, qu'il aurait pu prendre en réponse si je lui retournais l'interrogatoire. Ce que je j'entrepris donc de faire sans affectation.

« ... Et, non, rien d'autre de nouveau. Et toi ? Du neuf ? »

J'avais légèrement froncé les sourcils. Sortant d'entre mes lèvres, je me suis pris à trouver cette question plus stupide que lorsque j'avais entendu la voix d'Endou la prononcer, car elle me rappelait qu'on se voyait encore souvent et n'avions donc, pas à la pelle en tout cas, de grandes histoires à nous raconter. Mais, voilà, cela fait, je ne pouvais que me demander en toute tranquillité - ou presque -si il y avait eu un rapport entre ce léger malaise et mon ami du club d’athlétisme. Je ne mis tout de même pas longtemps à me rassurer en me disant mentalement qu'il n'y avait pas de raison à cela, que toute manière, Endou et Miyasaka ne s'étaient - du moins à ma connaissance - jamais parlé profondément et que même si ce fut le cas, il y eu peu de chance que je suis le centre d'une conversation, d'autant plus que concrètement je ne devais pas avoir de reproche à me faire. Mais c'était un réflexe que j'avais eu d'être sur la défensive, parce que justement, j'étais habitué à être témoin de leurs rencontres. Ça ne comptait pas comme de la paranoïa, n'est-ce pas ?

Alors que je me disais cela, moi aussi, j'ai porté mon verre à ma bouche, influencé par le geste d'Endou. Un verre de soda, pour ma part - Ces temps là, j'étais épris des boissons sucrées - qui se fichait de l'heure qu'il était. D'ailleurs, quelle heure était-il ? Un petit temps avait du passé depuis que j'avais vu tomber les onze heures, mais je n'avais pas non plus entendu les douze coups de midi (C'est une image, bien sure !), mais quoi qu'il en était, si je n'avais pas été concentré sur la discutions qu'on avait, mon meilleur ami et moi, j'aurais commencer à ressentir la faim. N'étant pas un lève tard, j'avais pris pour habitude de déjeuner tôt lorsque j'étais chez moi.

Et merde, il s'était rendut compte que je voulais à tout prix changer de sujet. Je me contenta de faire comme si de rien était, et l'écouter parler, il me dit alors que ca allait, ouais, en même temps .... je sais pas pourquoi je lui avait demander ça, on se voyait souvent, m'enfin.
Puis bientôt Kazemaru me retourna la question que je lui avait posée il y a quelque minutes déjà. Il me dit aussi que il ne s'était rien passé d'autre, pas de nouveau. Je sourit alors, puis répondit .

« Moi ? Ca va très bien ! Bof, pas grand chose d'interessant, des nouveau ballons viennent d'arrivés au local, et le terrain des rugbyman vas être détruit pour construire des immeubles, en éspérant qu'ils viendront pas réclamer le notre. »



Ouais, c'est rugbyman je l'est aimait pas mais alors pas du tout, a part se moquer de nous ils ne savaient rien faire. Au fond, c'était peut être méchant, mais jétais content que leur terrain soit détruit, sa leur apprendra. Puis il toucheront pas au notre, c'est chacun chez soit ! Je m'adossa bientôt un peu plus sur le dos du canapé sur lequel nous étions installé, puis je regarda dehors un instant, la pluie n'avait pas céssée, mais pas empirée non plus. Soudain, mon portable vibra, un texto ? Qui ? je le sortit de ma poche puis regarda alors, numéro incconnu, j'aime pas ça, j'hésita a le ranger un instant, puis je fini par ouvrir le message qu'on m'avait envoyer , voilà ce qu'il y avait décrit : vas te faire foutre conna** . J'haussa les sourcil ... hum ok, encore un gamin qui envoie des textos à des numéro au hasard, je ne prie pas ça au sérieux. Puis me retourna vers Kazemaru, toujours en souriant.

Si il pleuvait toujours, je m'étonnais du bruit que pouvait faire de si petites goûtes d'eau sur une vitre. L'été humide de Tokyo n'était pas encore là, mais on le sentait déjà s'approcher. Soit, qu'est ce qu'Endou avait dit à l'instant? Le terrain de rugby allait être rayé de la carte ? Je n'étais du genre à me réjouir du malheurs d’autrui, mais au moins ils ne se la ramènerait plus ! Non pas que j'avais eu de véritables problèmes avec ces gars là mais, comme Endou, j'étais encore assez loin de les apprécier. Comme je ne voulais pas être médisant, je ne fis aucun commentaire. Tout à coup ...

« C'est de qui ? » Interrogeais-je en penchant un peu la tête vers mon épaule droite.

Je pris l'air un peu contrarier. Il venait de sortir son téléphone portable et semblait lire un texto. Ou alors, il s’ennuyait ? Non, il ne faisait pas que regarder l'heure qui passait, j'avais cru entendre un bruit vibrant. Mon ami prit un petit temps pour le lire, mais je ne l'ai pas vu répondre. Ça m'intriguait, d'autant plus qu'il s'était contenté de se retourner vers moi, tout sourire ! Dans ma tête, je fis rapidement l'inventaire de chaque personne qui aurait pu lui envoyer un message et pourquoi. C'était une liste brouillon et pas très réaliste, mais ça occupait ma curiosité à quelque chose de bien moins concret que de mettre directement mon nez dans ces affaires. Cependant, ça ne marcha pas très bien et comme je commençais à me faire des films inquiétant, j'ai préféré reposer la question.

« Aller, dis moi, c'est qui? » Insistais-je encore un peu, une réponse à son sourire comme unique argument. Presque un "s'il te plaît" silencieux.

Mon sourire ne dura pas plus de temps que ça. Recevoir ce genre de message d'un numéro inconnu n'était déjà pas la chose la plus rassurante du monde, bien qu'en général, ces propos haineux ne pouvaient être que paroles en l'air. Mais en recevoir tout les jours, ce n'était pas aussi anodin, c'était de l'acharnement ! Malgré le message en lui-même - un peu puéril et pas des plus menaçant - j'en eu un ridicule frémissement, agacé par l'incompréhension. Je suis resté silencieusement penché sur le portable jusqu'à ce qu'Endou ne décide de le ranger.

« C'est ridicule. » Articulais-je doucement, une fois l'écran lumineux éloigné de mes yeux. « Peut être que ce type s'est trompé de numéro ? Tu as essayé de lui répondre ? »

Cela me paraissait fort peu probable, si je m'en tenais au fait que ses messages étaient réguliers. Forcément, cet anonyme aurait du finir par comprendre son erreur ! Quoi qu'il ne paraissait pas muni d'une grande dose d'intelligence ... Bon, forcément, je n'étais pas très objectif dans mon jugement, j'aurais même été moins touché si il avait s'agit de moi. Tout de même, il m'était impossible de m'imaginer qu'Endou puisse avoir de vrais ennemis. A ma connaissance, il n'avait eu que quelques rivaux. Mais il y avait autre chose qui me préoccupais.

« Endou ... Ça fait combien de temps ? Que tu reçois ces messages ? »

De nouveau de la curiosité, par dessus l'inquiétude - qui se reprochait d'avantage du simple sentiment de malaise - et le frisson de colère. Mais ma voix, emportée d'indignation, devait paraître un brin agressive tant elle était sérieuse. Combien de temps m'avait-il caché ça ? Qui d'autre le savais ? Et ça encore, ce n'était rien de le savoir. Bon sang, quel intérêt y'avait il à ce genre de message ? Je ne pouvais pas le comprendre. Peut être y étais-je un peu trop sensible à la nouvelle par apport à la réaction que cet expéditeur méritait.

Il pensait comme moi que la simple erreur était une option peu probable, mais j'avais toujours du mal à comprendre les raisons qui pouvaient pousser à insister de la sorte. J'ai froncé les sourcils. Il ne voulait pas rentrer dans son jeu ? Biensure, vu comme ça, ... Normal qu'il n'ai pas tenté une réponse, j'aurais du m'en douter un peu. J'aurais même surement réagit pareil. Mais allait-il alors simplement se contenter d'encaisser ces messages jusqu'à ce que le gars à l'origine de ceux-ci ne se lasse ? Ce n'était pas plus positif ! Ce mec - je ne sais pas pourquoi je m'imaginait plus difficilement une fille de l'autre côté du téléphone - devait tout bonnement être cinglé ! Non, il ne fallait pas que je dramatise, mais quand même.

« Pour rien. » Fis-je en secouant la tête de gauche à droite. La réponse ne m'avait pas rassurée comme prévu. Bon. Je pris un air plus détendu qui adoucit ma voix ; « Pourquoi tu ne m'en as pas parlé plus tôt ? Un moi ou deux, c'est long. »

Peut-être me trompais-je, mais j'avais comme l'impression que ma précédente question avait fait réfléchir Endou. Comme j'étais désireux d'en savoir un peu plus, je pris ça comme une bonne chose. De nouveau, je me perdu sur les traits pensifs du visage de mon meilleur ami. Tant que mon regard était occupé à ça, je tendait mes bras le long de mes jambes, de manière à m'étirer confortablement. Ça me dessina un demis sourire pataud, pas franchement synonyme de joie. Au moins, j'avais réussis à calmer un peu mon inquiétude. Mon apparence ne cédait pas souvent à la pression, mais je devais être un nerveux refoulé. J'ai hésité avant d'ouvrir la bouche.

« Tu penses à quelque chose ? » Ajoutais-je à l'intention d'Endou, pour finalement le sortir de ses réflexions. J'avais quand même finis par me demander si ma curiosité n'allait pas le blaser trop vite. Mais il me connaissait comme étant un peu - juste un peu - fouinard par moment.

Je m'y remis d'ailleurs, à songer. Mais pas trop, j'étais comme à moitié attentif et à moitié pensif. Du coup, je me faisais des raisonnements foireux.
Si ça se trouvais c'était une blague de très mauvais goût ? Mais alors de vraiment très mauvais goût. Et si ça se trouvais, j'en connaissais le responsable. Non, personne n'était assez fourbe ... Non, bête. Personne n'était assez bête pour faire ce genre de chose. Mais qui aurait pu avoir le numéro de téléphone d'Endou ? Pour quelle foutue raison on échange des numéros entre inconnus ? Une fille aurait pu le lui demander, admettons que cette fille ai eu un copain un peu balourd qui aurait pu prendre sa revanche sans se soucier d'être fin. Un murmure de ma conscience m'avait interrompu, quelque chose comme ; Mais non, qu'est ce que tu vas encore t'imaginer Ichirouta ? C'était pas son genre de partager son numéro avec la première pétasse qui serait présenté à lui. Du moins, je le croyais. N'est-ce-pas ? Quoi d'autre alors ?

Et bien voilà ! Ça avait finit par sonner claire dans la tête d'Endou ! Sur le chemin de la satisfaction qu'avait laissé derrière elle ma curiosité, j'avais fait un pas de géant, mais je dois avouer que mon orgueil s'était un peu blessé du temps que l'information avait pris à venir à mes oreilles. Au moins, je n'étais le dernier au courant.

« On ne harcèle pas quelqu'un de ce genre de texto' pour rien! » M'exclamais-je, pas trop durement. Je l'avais presque coupé.

Rares avaient été les fois où j'avais eu l'occasion d'entendre mon ami bégayer. J'étais suspicieux. Devait-je insister ? Après tout, depuis le début de mon enquête, nous avions bien avancé dans le scénario. Et ce même si, je ne prétendrais pas le contraire, je n'aurais jamais imaginé le vrai pourquoi du comment. Oh, j'imagine bien quelle aurait pu être ma réaction, là, sur le vif ; « ... Quoi ? », « Mais il sait que je ne suis pas une fille ? », et autre « D'où il sort, lui ? » seraient sortis dans ma bouche dans l'anarchie complète. Mais bon à ce moment là, l'idée flottait encore bien loin de mon esprit. Alors plutôt que d’appuyer sur le pourquoi, je me suis plutôt mis à me poser d'autres questions, dont les réponses aurait pu m'aider à dessiner le contexte.

« Tu l'as vu où, ce gars ? » Demandais-je, avide d'informations, sans jamais avoir rompu le contacte de nos regards. « C'est quand même pas quelqu'un du lycée ? »

Le hasard allait peut être m'aider. Pour moi, c'était vraiment suspect, je n'avais pas cessé de me répéter qu'on ne pouvait pas en vouloir à quelqu'un comme Endou. Mais même si je ne le comprendrais jamais, je commençais lentement mais surement à ma faire à cette désagréable idée, quelqu'un d'autre avait bel et bien réussit cet exploit. Le fou, il ne pouvait qu'être en proie à la jalousie, après tout, le talent est un phare pour les envieux.

J'avais envie de rire, un peu, c'est pas par ce que je voulais me foutre de lui, au contraire, mais je le trouvais, quand il parlait sur ce ton plutôt ...... mign... amusant !-Bah quoi... - Je le fixa un instant, ouais, on ne harcelait pas les gens pour rien, peut être que je devais lui répondre ? Finalement, peut être que je devais tout lui dire à Kazemaru ? Lui dire ce que ce mec pense de lui et de moi ? Non, non, je le dirais pas, Kazemaru ne doit pas savoir que quelqu'un lui tourne autour sans qu'il le sache, par ce que.... voilà quoi, moi j'aimais pas ça. C'est alors que mon meilleur ami, me demanda où j'avais vu Lorenzo, eh bien, Kaze'-kun ne prenait pas ça à la rigolade, il voulait vraiment tout savoir, il s'inquiète pour moi ou quoi ? Je répondis alors à sa question.

« A la sortie d'un bar, si j'me rappelle bien.... »

Hein ? Moi alcoolique ? Non mais vous imaginez quoi ? Non, j'étais aller boire une limonade par ce que j'avais chaud ! C'est tout, d'ailleurs j'aurais pas du y aller. Puis il enchaina de suite avec une autre question, il me demanda si c'était quelqu'un de lycée.

« Non ! Encore heureux ! Je peux pas le voir ce type ! »

Kazemaru devait se demander, qui pourrait m'en vouloir et pour quelle raison, mais c'est alors que je prit mon portable, avant de l'allumer, pour afficher le message, je pressa mon doigt contre l'écran où était écrit "répondre" puis j'hésita un instant, avant d'écrice " Tu n'as pas quelque chose de plus inteligent à faire mec ? C'est bon, je t'aie répondu, t'es content ? Maintenant fou moi la paix. " je le regarda un instant puis dis à Kazemaru, en passant mon doigts sans appuyer sur le bouton envoyer.

« Si j'lenvoie il vas sûrement encore me frapp...... »

Je me mordit les lèvres, et merde ! Je suis un boulet ....

« ... Quoi ?! »

J'étais ahurit par ce que j'avais cru comprendre. J'avais du mal entendre, c'était certain ! Et pourtant ... Non, on nageait en plein délire. C'était pour ça qu'il me mentait depuis le début de la conversation ? Hey, il m'arrive d'être naïf, mais ne me prenez pas pour un débutant, on allait de pire en pire au fur et à mesure que les versions qu'il m'offrait changeaient. Ce serait quoi la prochaine fois ?

«  Sinon il va encore quoi ? » Repris-je sans m'exclamer autant que la première fois. Il avait dit "encore", en plus, l'imbécile ! « Endou Mamoru, tu te fiche de moi ? »

Mais quand même, ce n'était pas son genre d'à ce point s'attirer des ennuis ! Quoi que ... Oui mais non, pas comme ça ! Je repensais à cet histoire de texto que j'avais oublié, l'instant de quelque secondes. C'était le même gars ? Il l'avait dit comme si il en était certain. Ça ne me rassurait pas du tout - Ce n'était pas sensé avoir cet effet, m'aurait-on dit, mais j'essayais de trouver positif qu'une seule personne ne lui en veuille plutôt que deux ! - pourtant je restais assis sans plus exprimer le moindre sursaut de colère. Du calme, on n'était pas en plein milieu de l'une de ses séries loufoques où il peut arriver tout les malheurs du monde aux personnages, Ichirouta, tu dramatises. La réalité n'avais pas la tête d'une fiction arlequin. Attendez ... C'était un adolescent qui s'était un moment battu contre une équipe de sois-disant extra-terrestre avant de passer sous le contrôle d'une pierre qui rend sur-puissant, qui était entrain de se dire ça ?

« Okay ... » Dis-je en portant ma main jusqu'à mon front. « Tu veux bien me dire ce qu'il s'est passé exactement ? »

Mon inquiétude avait explosé. Je n'avais donc pas mal entendu ... La surprise ne passait pas, elle me chargeait d'une sensation désagréable dans la gorge. Qu'importe qu'Endou n'avait pas osé me regardé, moi aussi, au milieu de son histoire, j'avais finit par détourné les yeux.

« Endou ... » Soupirais-je, son discours finis, sans trouver de suite à ma phrase.

Oui, Endou, qu'étais-tu entrain de me dire là, alors qu'une fois de plus, je faisais preuve de mon inutilité ? Et moi, qui, intérieurement, était perdu. J'avais tourné de nouveau la tête dans sa direction, le laissant malgré moi me regarder dans les yeux, mais pour ce qui était de soutenir son regard, cela relevait d'une autre tâche bien plus compliquée. Bon sang, je priais pour qu'on m'ai dis que j’hallucinais ; Je pensais voir qu'il avait les yeux larmoyants ! Cette blague était de très mauvais goût, même de nom je ne connaissais aucun Lorenzo, et encore moins de gars qui pourrait correspondre à la description qu'il m'avait faite. Ce garçon sortis de nul part s'était planté de cible, et apparemment je n'étais pas étranger à toute cette histoire. Et face à ça, je n'avais qu'une certitude, même si je ne savais pas dans quelle sens la prendre ; Il fallait que je fasse quelque chose.

« Donnes moi ton portable. » Dis-je aussi tôt après avoir tendu la main vers mon ami.

J'en avais connu des gens aux capacités physiques épatantes, certainement que parmi eux, il y en avait eu qui possédaient plus de force que lui. Mais malgré tout, quelqu'un qui avait plus de force qu'Endou Mamoru - celui qui s'entraînait à arrêter d'énormes pneus - ça ne présageait rien de bon. Aussi, je ne savais pas ce que je comptais dire à ce Lorenzo, il était simplement claire qu'à un moment ou à un autre, si ce cirque ne prenait fin, je devrais m'y confronter d'une manière quelconque. Idiot, ne te prend pas trop vite pour un héro ...