Kuzaki a toujours été le plus petit de sa classe et il a toujours considéré sa taille comme un avantage ainsi que ses traits fins. En effet il n'aime pas attirer l'attention et préfère qu'on le laisse tranquille dans sa bulle. D'ailleurs personne ne le remarquerait si il n'avait pas des cheveux rouges donnant sur deux longues nattes. Si le collégien s'exile, ce n'est pas qu'il est asociale, c'est juste qu'il n'a pas une grande confiance en lui, du coup le jeune garçon ne pense pas être capable de répondre aux attentes des autres personnes. De plus il est extrêmement timide aux premiers abords, il peut rester des jours avec une personne sans lui adresser la parole tant le mur semble infranchissable, n'espérez pas qu'il fasse le premier pas, il aura beau penser à ce qu'il devrait dire, malgré tout ses efforts, cela risque de ne jamais sortir. Ce phénomène est encore pire avec le sexe opposé, Kuzaki perd tout ses moyens devant les filles et un simple mot de leur part le rend immédiatement rouge. Cependant le petit bonhomme peut se révéler être un ami fidèle à qui prend la peine d'ouvrir sa coquille.  Il fera tout pour protéger ses amis.

Par ailleurs il adore le sport. Le sport est l'une des seules choses qui le fasse se sentir vivant. Il ne recule devant aucun effort, enfin seulement dans les sports individuels dans lesquels il déteste perdre. Par contre dans les collectifs, il ne se contentera que du minimum, faire des passes, pour éviter que les regards se tournent vers lui. Kuzaki conserve tout de même une certaine fierté, si un adversaire le met à l'épreuve, il fera tout pour le surpasser du moins si il ne trouve pas cela ennuyant puisque pour admirer le plein potentiel du jeune garçon il lui faut une motivation suffisante. En effet, il pourrait quitter un terrain si il trouve le sport trop fatiguant, enfin, ce n'est pas une fatigue physique, il est très endurant, mais psychologique, son manque de motivation est son pire ennemi.
Bien qu'il pratique les arts martiaux depuis sa plus tendre enfance et qu'il connaisse donc la discipline, rien y fait, si il ne veut pas faire quelque chose, il ne le fera pas, qu'on tente de l'y obliger ou non. Chez lui tout est question d'envie. Il peut se montrer persévérant et s'entrainer des heures comme ne pas vouloir faire plus de trois pas si il juge cela inutile ou qu'il puisse remettre cet effort à plus tard, beaucoup plus tard. Par contre gare à celui qui le met au défi.
D'autre part, bien qu'il soit mince, le garçon aux cheveux rouges n'en est pas moins musclé, Kuzaki est même plus musclé que la grande majorité des gens de son âge néanmoins personne n'y fait très attention, il cache ses muscles sous un t-shirt assez large et ne laisse voir que ses mollets puisqu'il ne porte que des shorts peu importe le temps afin de se sentir à l'aise dans tout ses mouvements. Kuzaki possède un bracelet-éponge jaune depuis qu'il désire faire du foot. Il se balade aussi en claquette. Cela lui donne l'impression d'être à la plage et plus proche de son idole Tsunami Jousuke. D'ailleurs il fait en sorte de bronzer pour lui ressembler légèrement.   

Comme beaucoup de footballeurs, Kazuki donnait déjà des coups de pied avant même de savoir marcher cependant contrairement à eux, lui, ce n'était pas dans un ballon. Il était le descendant d'une grande lignée d'artistes martiaux. On ne jurait que par-cela dans sa famille et il avait la chance d'être ce qu'on pourrait appeler un prodige.
Son grand-père, qui vivait à Kyoto dans un but spirituel, plaçait d'immenses espoirs en lui, si bien qu'il se l'accaparait chaque vacances afin de l'entrainer personnellement et de faire de lui son réel et digne successeur.
En dehors de ses séjours à Kyoto, il vivait à Osaka où se trouvait le dojo familial que son père tenait. Ce même dojo qui au fil des années a vu son affluence chuter. Tout le monde n'avait yeux que pour le football désormais et Kazuki n'avait pas échappé à cette règle depuis qu'il avait pu admirer ce qu'il considérait comme l'incarnation de la classe, Tsunami Jousuke. C'était son modèle. Le jeune garçon désirait plus que tout devenir un défenseur aussi talentueux que lui cependant il cherchait aussi un gardien sur qui se reposer puisqu'il n'avait pas plus envie que ça que de s'arracher pour arrêter à tout prix les attaquants adverses. Ses parents avaient remarqué son nouveau penchant pour le football et lui ont promis de l'inscrire à un club de foot une fois arrivé au collège mais à une condition : continuer les arts martiaux.
C'est pour cela que Kizuki vient d'emménager chez son grand-père, à Kyoto, pour rejoindre Manyuuji.