○ Tu me vois là non ? Pas besoin de te faire le dessin ou de te l'expliquer tu as des yeux donc regardes. Ah, c'est vrai que c'est trop difficile... Je vais tout te dire sur moi alors et après tu dégages.
Pour commencer on me reconnait facilement de loin. Hum ? Je ne suis pas connue mais mon style vestimentaire s'impose. Je porte sans cesse des jupes ou des robes. Non pas ses trucs horribles avec des froufrous et du rose partout. Je suis pas barbie, j'aime le noir, le rouge ou encore les tissus déchirés ou les motifs à tête de mort.
Je porte peu de décolletés, je ne suis pas une allumeuse qui cherche qu'à finir dans un lit. Si je mets des jupes c'est seulement car les pantalons -particulièrement les jeans- réduisent mes mouvements et se craquent souvent avec mes déplacements. De plus, je porte constamment des high shocks de couleurs rouges et noires. Si un jour vous voyez mes jambes en entières ce sera un miracle, je ne montre pas souvent mes mollets tout comme mon dos. La raison ? Rien ne m'oblige à te répondre. Mes vêtements vont bien avec mon caractère, tout aussi provocant que moi.

J'ai de longs cheveux blonds et des yeux verts. Oui pour une japonaise ce n'est pas ordinaire mais qui a dit que j'étais une vraie japonaise ? Personne, je suis née en Corée du Sud d'après ma stupide mère.
J'ai eu plusieurs critiques sur ma couleur de cheveux ou encore mes yeux mais, rapidement je me suis imposée pour qu'on me laisse tranquille. Je suis plutôt petite de taille (1m57) et mon poids est tout aussi faible. Combien ? On pose pas cette question et en plus ça ne sert à rien d'y répondre. Je suis juste en sous poids, ça te dérange ? Ma taille a beau être petite, ce n'est malheureusement pas le cas de mon tour de poitrine. Je désespère à cause de cela d'ailleurs... Pas qu'elle soit grosse me dérange (enfin un peu) mais que j'y sois hyper-sensible. La moindre pression dessus me met dans un état pas possible ce qui est plutôt gênant..


○ Mon caractère ? Bon je n'ai pas le choix, je vais essayer de vous le décrire et à la fin je pense que vous ne voudriez plus m'adresser la parole.

Je suis une fille très provocante, c'est dans ma nature de chercher la petite bête aux autres surtout si ils finissent par abandonner et que j'ai le dernier mot. Après tout, c'est d'autant plus amusant de voir leur visage haineux et colérique. Mais je ne suis pas stupide au point d'agresser n'importe qui, je le fais seulement si la personne m'a cherché ou si je la déteste et surtout envers les garçons. Après tout ça ne servirait à rien de m'en prendre à une fille étant donnée que j'en suis une, ça ne ferait que me rabaisser moi-même et je n'en ai pas envie.
Susceptible, je me vexe aux moindres reproches, la moindre parole de travers et tu le regretteras enfin, si je parviens à te le faire regretter étant donné que je ne suis pas la meilleure des bagarreuses du monde. Disons que j'en ai assez pour me protéger moi-même même si j'aimerais protéger mes amies aussi. Remarque je n'en ai pas vraiment, non pas que je sois distante et refuse les autres mais ici on ne sait jamais sur qui tomber alors, autant être prudent. Enfin, je suis sociale alors n'approchez pas ! Ma phrase sonne faux je sais mais, ça veut bien dire ce que ça veut dire alors posez pas de question !

Je n'ai pas facilement peur, j'évite d'afficher cette expression, après tout si je le faisais je serais prise pour tête de turc. Lorsqu'on perd nos moyens les autres en profitent pour enfoncer l'épine alors autant l'éviter même si ma fierté me fait me mettre dans des situations bien pires. J’incite en narguant ce qui n'est pas malin de ma part je l'avoue mais c'est dans mes veines d'être comme cela et personne ne changera mon caractère. Tu m'aimes en entier ou tu dégages point.
Je déteste rougir, c'est faible, pathétique et tout le reste mais j'arrive pas à ne pas le faire. Peut-être car je suis une fille ? En tout cas, j'ai réussis à maîtriser cela, je ne le fais que aux contacts et étreintes des personnes que j'apprécie. Contrairement à avant quand je devenais une tomate aux moindres touchés ce n'est pas mal selon moi. Une avancée positif dans mon caractère de rebelle. Bah oui, j'en suis une pure ! Si après avoir lu tout ça vous ne l'avez pas remarqué je ne peux rien faire pour vous... Désagréable ? Hum... Je le suis particulièrement avec les inconnus, je me méfie un peu de tout le monde mais ça ne fait pas de moi une mauvaise personne.

Quand je veux quelque chose je l'obtiens, je ne renonce pas facilement. Tenace ou têtue, à vous de voir mais cette qualité (ou ce défaut ?) m'aide beaucoup et me donne plus de courage et de détermination dans ce que je veux faire. Enfin, je me donne des objectifs atteignables, je ne vise jamais trop haut à moins que le challenge en vaille la peine, dans ce cas je ferais n'importe quoi pour y arriver et personne ne m'empêchera de le faire. Je peux aussi me montrer affectueuse, lorsque j'aime une personne je ne peux m'empêcher de l'approcher et de me montrer un peu plus sympathique avec elle ou lui (même s'il y a peu de possibilités que ce soit un garçon...)

Le dernier point important que je vous dirais c'est de ne jamais, jamais et absolument jamais me faire boire de l'alcool. Non je me transforme pas en un monstre, une tueuse ou encore une dépressive mais en une servante. Comment je le sais ? Car ma conscience reste même si je ne peux pas contrôler mon corps et mes phrases ! J’exécute par conséquence tout les ordres qu'on me donne sans broncher. Mon caractère change aussi radicalement pour que je sois timide, gentille et désireuse... Je ne vous raconte pas le choc quand j'ai su ça et, j'ai éprouvé une certaine crainte vis à vis de l'alcool... En même temps être une soumise, je déteste ça

Après le physique et le caractère je dois faire un résumé de ma vie...? Pff... j'ai pas vraiment le choix, sortez les mouchoirs ~

Bon, je suis née en Corée du Sud, non pas au Japon mais en Corée ! J'avais une mère, un père comme tous les enfants, une famille banale. Si ça avait pu s'arrêter là, tout aurait été parfait mais, ce mot n'existait pas dans ma vie. Les premières années se passaient bien, j'avais peut-être de la chance et je n'en ai pas profité à ce moment là. J'avais sept ans quand j'ai remarqué des tensions dans la famille, ma mère m'apprenait l'existence de mon cousin en me montrant des albums, je n'avais pas vraiment fait attention à ce moment là, je ne me préoccupais que de mon père qui s'énervait contre ma mère, et déclenchait des disputes toutes plus futiles les unes que les autres. A ce moment, j'avais bien trop peur pour pouvoir m'opposer face à lui. J'étais faible, cachée derrière le canapé en me bouchant les oreilles.

Cette situation se répéta, on voyagea pour le travail de mes parents. Quittant la Corée du Sud, je partis au Japon, changeant d'établissement scolaire. Je n'ai jamais été douée pour entretenir des liens alors je n'ai pas eu de mal à changer de pays. Etant jeune, je pris rapidement des cours pour avoir une facilité avec la langue japonaise. J'ai beau être blonde, je suis pas conne et j'ai de la mémoire ce qui m'aida beaucoup. Mais, le soir quand je rentrais, l'ambiance n'était pas des plus joyeuses... Mon père était seul, ma mère n'était pas là. Par réflexe, je l'appelais en me baladant dans la demeure, cherchant à droite à gauche avant de revenir dans le salon. Malgré mes huit années, j'avais bien compris qu'elle n'était plus là. Partie, envolée en poussière, m'abandonnant là, face à l'homme qui m'effrayait le plus, et j'avais raison de nourrir cette peur dans mon être entier.

La suite n'est pas compliquée, ils avaient divorcé et la garde fut attribuée à lui... Je passais mes pires années, inutile de me demander de décrire ce que j'ai vécu, les séquelles sur mon corps démontrent très bien les coups reçus. Avoir un paternel alcoolique n'apporte rien de bien. Cet épisode n'est malheureusement pas finit, il me reste du temps à passer pour me libérer de ce fardeau. Mes années scolaires se déroulaient bien, j'ai développé un caractère de rebelle, mes souffrances à la maison me rendaient plus forte et plus renfermée mais aussi craintive des hommes. Je n'ai toujours pas vu mon cousin, c'était l'une des choses me servant d'objectif, je m'accrochais à n'importe quoi pour tenir et, c'était un but comme un autre. J'ai 17 ans à présent, je vogue entre divers jobs à mi-temps, je joue au football en loisir comme en club, je cherche toujours mon cousin et j'habite avec mon père en haïssant ma mère qui est partie hors de portée.
Mon meilleur job est celui dans un maid café mais c'est aussi celui qui me fait le plus peur. Avoir des hommes en permanence autour de soi, leurs yeux me fixant sans relâche est épuisant..