Une passe vers l'avenir ! [Évent]

Nous étions tous – enfin presque – assis entre amis, l'ambiance de la table était génial ! J'admire mes amis, leurs sourires, leurs joies de vivre ! Et pour certains... leurs passions pour le football ! Des bruits de micro étaient apparût; Kidou venait d'expliquer qu'il était actuellement 18h30 et c'est l'heure du repas... Merci pour l'heure ! Car personne n'a de portable ici, c'est bizarre ? Entre temps, je viens de remarquer que certaines personnes nous ont rejoint. Des amis de mes amis, donc je vais laisser ! Goinfre comme je suis, j'attends le serveur qui s'approche de notre table, en passant, il apporta un bout d'agrandissement de table et il essaye deux-trois combinaisons et ça ne fonctionnait malheureusement pas ! Il repart et reviens avec deux autres hommes et une table pour la coller à la notre ! Super ! Je n'avais pas remarqué que nous étions en manque de place, je ne parle même pas tiens, je suis peut-être trop concentré par ce que Kidou voulait nous dire !

Une fois la table agrandit, plusieurs serveurs venaient pour prendre notre commande et plusieurs amis que je connaissais avait rejoins la table ! Mince, pas de chance, je ne peux pas aller leurs parler... le serveur m’interpella en me demandant ma commande et il m'avait donner un bon de papier avec des images et des noms de plats... Je lui dis qu'il peut revenir dans deux minutes le temps que je choisisse mon plat, il y avait encore une fois de tout ! Je regardais le '' livre de commande '' car il était grand quand même, un max de choix et je zappais les pages une par une jusqu'à tomber sur un fameux plat nommé '' Frite '' qui avait l'air vachement bon et je retiens car je vais en goûter ! Et juste parce que j'aime ça, une pizza mais pas mini cette fois, une vraie pizza ! J'appelle le serveur qui venait de terminer une autre table. Il vient vers moi et je lui donne ma commande qui était pour le moment '' Frite & Pizza '' mais il me demanda si je voulais une entrée, j'avais tellement envie de manger une pizza que j'ai refuser l'entrée ! Mais quand il m'a dit que je devrais attendre le temps, je lui ai dit que finalement, je prends la meilleure entrée qu'ils ont. Je ne suis pas doué, j'ai directement été feuilleter le magasine dans les plats de résistance ... Je suis bête parfois.

Maintenant il faut attendre que les entées arrivent, je me demande ce que je vais avoir, mais j'ai demandé le meilleur plat c'est donc une entrée aléatoire.

Information:

Depuis plusieurs jours, Monsieur Kidou, le Père d’un de mes Camarades de l’Inazuma Japan, déclare aux médias qu’il a une importe annonce à faire. Importante comment ? C’est intéressant. Et il compte organiser une cérémonie en l’honneur de cette annonce. Et à cette cérémonie, des personnes totalement aléatoires recevront des lettres pour y assister. Hum… idée originale. N’empêche que j’aimerais bien faire parti de ceux qui la recevront ! Ainsi que tous les Autres de l’Inazuma Japan ! Ça serait une magnifique occasion de les revoir ! Peut-être que Monsieur Kidou aura l’intelligence d’inviter les Joueurs de l’Équipe pour Yuuto ?

Mon souhait se réalisa car un midi, je reçois une lettre dont l’expéditeur est Monsieur Kidou. Je l’ouvre aussitôt pour découvrir un billet d’avion en partance de Tokyo vers une île qui m’est inconnu, et un autre en partance de Fuji vers Tokyo. J’en fais aussitôt part à mon meilleur Ami, Ryuuji. Celui-ci avoue m’envier beaucoup, mais il me souhaite de passer une bonne soirée quand même.

À peine quelques jours plus tard, accompagné de Ryuuji, je pars en direction de la gare de Fuji. Avant de partir, j’ai préparé en petit sac, contenant le strict minimum, notamment mon costard-cravate, comme demandé sur la lettre. Arrivé à la gare, je monte dans le train après avoir dit au revoir à Ryuuji et lui avoir demandé de bien s’occuper des plus Jeunes au Sun Garden. Le voyage est court jusqu’à Tokyo. Deux heures, tout au plus. L’avantage aussi, c’est que la gare ne se situe pas très loin de l’aéroport. Je m’y rends donc à pied sans problème.

Dans le hall de l’aéroport se trouve déjà un monde fou. J’arpente les lieux du regard dans l’espoir de trouver des Joueurs de l’Inazuma Japan, en vain. Personne d’autre à part moi n’a eu la chance d’être choisi, on dirait. C’est dommage… Mes yeux se posent alors sur quelqu’un qui me rappelle vaguement une personne… Mais je suis trop loin pour la distinguer clairement. Je dois me tromper avec tous ces gens.

Dehors, deux avions gigantesques se posent sur les pistes d’atterrissage. À supposer, ce sont les nôtres. Dessus est écrit V.I.P. A, sur le premier et V.I.P. B sur le deuxième. Je vois. Nous devons vraiment être nombreux pour qu’il y ait deux avions. Une foule de monde se dirige vers l’avion A. Je me retrouve entraîné par cette foule, sans grande chance de m’en extirper alors je décide de monter dans le A. Je parviens jusqu’à l’avion quand un garde m’arrête et me demande mon billet. Ah oui, mon billet… Je fouille en vitesse dans mon sac et sors un ticket que je tends au contrôleur. Celui-ci vérifie et acquiesce de la tête pour m’indiquer que je peux passer.

L’avion. Est. Splendide. Vraiment splendide ! Je n’ai rien vu d’aussi spacieux ! On remarque bien comment Monsieur Kidou est riche pour offrir des avions pareils à ses invités ! Je n’imagine même pas comment est l’hôtel ! Je m’assois à une place libre, côté hublot pour observer le paysage, bien que ça risque d’être surtout les nuages que je verrai. L’avion décolle à 14 heures pile. C’est parti pour trois heures de voyage !
***
Les trois heures s’écoulent bien plus vite que je ne le pense. L’avion se pose sur l’île Omatsuri Island. Je suis les passagers à l’extérieur. Je me retrouve ébloui d’un coup par le soleil. J’aperçois alors un grand bâtiment, d’au moins cent étages. Est-ce là, notre hôtel ? Eh bien ! C’est immense ! J’avance vers l’entrée, mais je me retrouve vite bloqué par une file d’attente. Je m’intègre à celle-ci et patiente. C’est long, je dois bien avouer… Quelques personnes se sont même assises. Et le soleil tape un peu fort… Pas super comme conditions, mais bon.

Finalement, au bout d’une quarantaine de minutes, je parviens devant une hôtesse. Dans un sourire, elle me demande mon nom et mon prénom. Je le lui rends son sourire tout en disant : « Kiyama Hiroto. » Je crois repérer une discrète grimace de sa part qui me fait mal au cœur. M’aurait-elle reconnu comme Ancien Partisan de l’Aliea Gakuen ? Possible… Elle me donne les clés et sur un ton froid m’indique ma chambre, la numéro onze, au premier étage. Je la remercie, malgré tout et m’en vais vers l’escalier. Je monte à l’étage un et arpente le couloir à la recherche de ma chambre.

Je la trouve bien vite et entre à l’intérieur. Pas très grande comme chambre. Juste assez de place pour y mettre un lit, une salle de bain, des toilettes et une armoire. Je pose mon sac sur le lit et fouille à l’intérieur pour sortir mon costume. Je l’enfile vite fait bien fait avant de ressortir dans le couloir. Je redescends l’escalier et dépose la clé à l’hôtesse numéro deux. Puis je m’approche de l’entrée principale vers la salle de cérémonie. Un garde vient me bloquer le passage. Il dit qu’il doit vérifier que je ne possède aucune arme ou objet électronique sur moi. Je le laisse faire, avec une pointe de dégoût.

C’est pour la bonne cause, me répète-je. Voilà c’est bon. Je peux passer maintenant. Ce garde est quand même un peu idiot. Mais dans ce cas, Monsieur Kidou aussi. Il laisse entrer des Pirateurs Informatiques. Certes, ils font attention à ce qu’on ne porte rien sur nous. Mais n’ont-ils pas songé aux experts en informatique, comme moi ? Si jamais j’avais quelque chose à reprocher à Monsieur Kidou, j’aurais juste à pirater les systèmes de contrôle du bâtiment. Bref.

Alors que j’entre dans la salle dans laquelle il y a un promontoire, sans doute placé pour Monsieur Kidou, je remarque une Jeune Fille aux cheveux roses. Directement, je viens vers elle pour la saluer.

« Bonsoir Touko ! Ça fait longtemps. Comment vas-tu depuis le temps ? Et ton Père, ça va pour lui aussi ? »

Je tire la chaise en face d’elle et m’assois dessus. Je ne pensais pas la croiser ici ! Je ne l’ai pas vu dans le hall de l’aéroport ! Quelle surprise ! Mais ça me fait très plaisir de retrouver une connaissance ici.

HRP:

Autour de moi, les gens commençaient à prendre place, principalement entre amis et connaissances – que ce soit de longue date ou depuis quelques heures – et je restais l'une des rare à ne connaître personne … Oui, je commence à avoir l'habitude. Bon, alors, un serveur pour command-

« Bonsoir Touko ! Ça fait longtemps»

Avant même de me retourner, je sais déjà à quoi ressemble la personne qui s'adresse à moi, et un sourire se dessine sur mon visage instantanément. Hiroto !

« Comment vas-tu depuis le temps ? Et ton Père, ça va pour lui aussi ? »

L'ancien joueur d'Inazuma Japan tire une chaise pour s’asseoir en face de moi. Ça fait du bien de le voir, déjà parce que je n'allais pas être seule, mais aussi parce que, malgré les incidents passé, on avait finit par pas mal s'entendre au final.

« Salut Hiroto ! Ça fait du bien de te voir ! Je vais bien, j'ai emménager à Okinawa maintenant, et mon père s'en sort très bien sans moi, semblerai-t-il »

Non, je ne suis pas déçu de découvrir que j'étais un membre inutile de sa garde rapprochée, pas du tout … Il n'empêche que maintenant, au moins, je sais me défendre, et ça j'en profite un maximum.

« Et toi, tu t'en sors comment ? »

Il eut à peine le temps de me répondre qu'un serveur nous confia les menus. Je le parcourait sommairement, pour découvrir que M. Kidou n'y était pas aller de main morte : on trouvait des plat d'absolument partout, s'en était presque insensé. Je finis quand même par faire un choix parmi toutes les possibilités, et une fois le serveur reparti avec les commandes, je me retournais vers Hiroto :

« A ton avis, c'est quoi, cette grande nouveauté qu'il veut annoncer ? Kidou ne t'as rien dit à toi ? »

Code © Fumika

Une passe vers l'avenir – Évent

On parla un peu, une fille aux cheveux blancs nous a rejoint – et Amy nous quitta suite à des paroles de Koyen, allez savoir ce qu'il lui a dit – et j'avais l'impression de la connaître. Cheveux décolorés... Voix timide... Petite... Ah ! Une connaissance de la « tragédie » du train ? C'est sûrement ça. Je lui salua en me retournant, cherchant d'autres amis du regard. Je ne voyais personne, dommage. Et j'arrêtai de faire des recherches en entendant une voix. La voix disait que c'est le temps de dîner. Déjà ? Et qui parlait ? Ça devait être le fameux M. Kidou... Mais pourquoi il ne se montrait pas ? Quoi que... À la télé, je ne me rappelle pas l'avoir vu en personne non plus, je crois.

Je pris le menu qui apparut devant moi après le passage d'un serveur et regardai la table agrandie. Tournant les feuilles, ennuyée, j'ai cru entendre mon prénom. Ce n'était guère étonnant ; j'étais assise devant mes amis, ne pouvaient-ils pas me parler ? Mais ce n'est pas cela qui piqua mon attention. Si c'était Elwin, Koyen, Yuki, la fille du train ou qui que ce soit à notre table, la personne ne chuchoterai pas, elle m'aurait parlée normalement tandis que cette voix, douce et surprise, appartenant certainement à une fille était si basse que j'ai galéré à l'entendre.

Curieuse, je me suis retournée. Visage familier, silhouette mince, yeux en amandes et des longs cheveux dorés-jaunes dont les mèches couvraient les iris d'une couleur qui me faisait penser à ces eaux aux tropiques. Turquoise, mélange de bleu et vert qui allait parfaitement avec la robe de cette connaissance. Le blanc et gris si purs à la taille parfaite sur chaque mesure de la capitaine. Car oui – j'avais tout de suite reconnu Ayase Rin, mon ancienne capitaine. Je me levai en me tournant vers Koyen.

Je reviens. Si le serveur passe, tu peux lui passer ma commande ? Du riz blanc pour l'entrée, puis des côtes de porc et des pommes de terre. Et pour boire, je prendrai du Ban Cha froid. Meeeerciii !

Ensuite, je me dirigeai vers Rin. Pourquoi je n'étais pas surprise ? Sûrement car je m'attendais à la revoir ici. La seule chose surprenante était que je ne l'ai pas eue remarquée avant, mais ce n'était pas grave ! L'important était de lui parler là, maintenant. Je m'arrêta devant elle, souriant grandement.

Ayase-san ! Ça fait plaisir de te revoir. ~ Ça va depuis le temps ?

Tu viens t'asseoir avec nous ? Plus on sera, plus ce sera inoubliable, n'est-ce pas ?

J'étais vraiment bavarde, il faut le dire. Avant d'entendre la réponse, je ne fis rien à part sourire et la regarder. Elle étais brillante, aujourd'hui, impeccable... Il faut que j'arrête de la complimenter, on pensera des choses étranges sinon ! Pour vous – et me – rassurer, bien sûr que je suis hétéro', hein.

Tu es belle aujourd'hui. Ça change de tes baskets et tee-shirts ou pulls. Et ça te va bien, tu devrais t'habiller comme ça plus souvent !

Codes © Fumika

Une passe pour l'avenir...

[Event feat Everybody]

Aussi incroyable que cela puisse paraître, je ne m’étais pas trompée : la personne que j’avais prise pour Fumika... Etait bien Fumika ! Ah, que c’est beau la logique...
Cela ne faisait que confirmer le fait que je ne faisais pas attention à ce qui se déroulait autour de moi, vu que je ne l’avais pas remarqué avant que je l’ai complétement dans mon champ de vision.
De plus, ma jeune amie semblait être dotée d’une ouïe infaillible car, même au milieu d’une telle foule et d’un tel fond sonore –car bien qu’un murmure ne soit pas très puissant en décibels, plusieurs murmures atteignaient vite un volume considérable- elle avait réussi à attendre et à comprendre son nom, qui n’était qu’un chuchotement parmi tant d’autres...
Enfin bref ! Trêve de futilités inutiles !

Toujours est-il que, curieuse comme elle était et comme je la connaissais, elle se retourna légèrement sur sa chaise, oubliant momentanément les discussions qui se déroulaient autour d’elle. Elle scruta un instant la masse d’invité qui m’entouraient, avant que ses yeux ne tombent sur moi. Son regard croisa le mien quelques secondes, durant lesquelles je vis une étincelle de joie illumina ses belles prunelles océanes. Prunelles qui disparurent à ma vue alors qu’elle se retournait vers ceux qui l’accompagnait pour leur dire quelque chose –que je ne compris puisque, en toute logique, je me trouvais dans son dos !

Tiens, elle les connait..., constatai-je mentalement.

En soi, c’est assez logique ! Je vois mal Fumika s’assoir avec des inconnus comme ça, en tapant l’incruste dans un groupe. Et non, ce n’est sûrement pas de la jalousie comme certains pourraient le penser !
Passons ! Le temps de régler quelques questions ô combien existentielles et Fumi’ se trouvait déjà devant moi. Elle n’avait pas hésité à venir vers moi, un grand sourire aux lèvres. J’en profitai alors pour la détailler de plus près : ses longs cheveux tombant en une belle cascade brune sur ses frêles épaules, ses yeux clairs ressortant plus que de coutume sur son teint clair... Sa tenue, sans grande surprise, correspondait parfaitement au moment: un corsage blanc immaculé avec une dentelle travaillée, avec les quelques volants noirs voletant au rythme de ses graciles mouvements, un nœud assorti tressé dans ses cheveux...
Son visage était rayonnant du bonheur d’être là, preuve en était son large sourire ! En résumé, elle était vraiment m-a-g-n-i-f-i-q-u-e !!

Son sourire s’élargit encore lorsqu’elle prit la parole avec enthousiasme :

- Ayase-san ! Ça fait plaisir de te revoir ! , elle marqua une légère pause, puis reprit avec empressement, Tu viens t'asseoir avec nous ? Plus on sera, plus ce sera inoubliable, n'est-ce pas ?

Elle semblait vraiment enchantée par cette idée qu’était de profiter de cette soirée ensemble, moi avec des inconnus... Mouais, bizarrement ce n’est pas vraiment mon cas ! Bon, il est vrai que je n’ai jamais était très portée sur les relations amicales –oui, je rabâche et alors ? Où est le problème ?- mais n’était-ce pas à la faute à une mauvaise éducation ?
Bon, j’ai beau rejeter la faute sur un autre, cela n’évolueras pas tant que je ne ferais pas d’efforts pour changer...

... Pourquoi pas, en fin de compte ?, me questionnai-je.

J’allais répondre à l’invitation de Fumi’ lorsque je constatai que depuis tout le temps que je réfléchissais, elle n’avait pas pipé mot. J’allais faire une remarque à ce sujet, mais elle ne me laissait pas le temps d’en placer une.

- Tu es belle aujourd'hui. Ça change de tes baskets et tee-shirts ou pulls. , lança-t-elle avec un espiègle sourire avant d’enchaîner, Et ça te va bien, tu devrais t'habiller comme ça plus souvent !

Ah, elle a... Hein ? Quoi ?!

Lorsque je comprenais, je m’étouffai avec le reste de la boisson que je venais de prendre, toussant à ne plus pouvoir m’arrêter. Quelques minutes passèrent durant lesquelles je ne parvenais pas à placer ne serait-ce qu’un mot.
En gros, « nous sommes au regret de vous annoncer que votre programme vient de planter, et a du momentanément fermer pour régler quelques problèmes psychologiques... ».
Vous aurez compris, j’ai eu une absence, une petite période de flottement durant laquelle mon cerveau semblait s’être mis en veille. J’essayai de reprendre ma respiration, mes yeux pleins de larmes rivés sur le visage de mon amie, ne sachant s’il fallait prendre cela pour une blague ou avec sérieux. Son visage lumineux de m’aida pas dans ma recherche à ma réponse silencieuse. Mais elle semblait attendre quelque de ma part...

J’hésitai, réfléchissais, essayais de trouver une phrase correcte à formuler. Mais rien ne venait. Peu importe le moment et l’endroit, je n’avais jamais été douée avec les compliments. Alors je m’embrouillai doucement, emmêlant les mots pour créer un méli-mélo incompréhensible. Dans mes vaines tentatives de parler, je bafouillais :

- Je... Ah... Tu... Ce n’est... Co-Pour... En...

Autant fermer la bouche si c’est pour ne rien dire. Et pour rajouter à ma gêne, mes joues s’empourpraient de plus en plus ! J’avalai difficilement ma salive, une main sur ma gorge irritée par la toux, puis me raclai la gorge et pris finalement mon courage à deux mains :

- Je... Hum, comment... Kof ! Kof !, nouvelle quinte de toux qui vint me couper, Je... Je-j’accepte ta proposition avec plaisir, Kof ! Kof ! Tant que cela ne dérange pas... Euh, et bien...

Je regardai Fumi’ dans les yeux, un petit sourire sarcastique au coin des lèvres tel qu’on me les attribuait :

- Ne le prends pas mal, mais je ne me souviens pas t’avoir vu, ne serait-ce qu’une SEULE fois, porter une robe ! Du moins, jusqu’à aujourd’hui...

Date d'inscription : 27/06/2014 Messages : 6

Il était temps. L'heure tournait très vite. Il entendait un petit '' brouahah '' de foule qui discutait pendant le repas. Il était assis. Lui l'homme assez secret que personne ne le connaissait, mais tout le monde allait le connaître. Il passe pour un anonyme. Même Kidou ne connaît pas son nom, mais il lui fait confiance. Une brave confiance envers un inconnu. Cet inconnu on l'appelle '' Professeur '' tout simplement. C'est lui qui va faire cette annonce et non Kidou. Pourquoi ? me diriez-vous. Kidou a juste payé, quant à lui, il a tout découvert, c'est lui qui a le mérite de tout dire. Mais que va-t-il vous dire ? Vous allez bientôt le savoir. Le repas venait de clos, les médias venaient d'arriver, il ne stressait pas. Les médias étaient en train de placer les caméras, le repas a fini vers 19h50, les médias sont arrivés à 20h pile, tout rond, comme s'ils étaient impatients de savoir. En fin de compte, seuls Kidou et le Professeur savaient ce qu'est cette annonce, personne ne s'y attend, ils en sont sûrs. Cette annonce sort de l'ordinaire.

« C'est ton heure. »

Dit Kidou au Professeur. Un sourire se dessinait sur le visage de cet homme, mais pas un simple sourire. Peut-être le début d'un cauchemar ? Non, sûrement pas, il était peut-être heureux de sa découverte. Après tout, cet homme n'avait aucune intention maléfique. Il se leva de son petit tabouret en bois, sur lequel il était assis, dans un petit bureau caché dans l'obscurité. Personne ne devait le voir avant l'annonce. Kidou ne comptait pas se montrer. Sortant de son cabinet, pas à pas, il monta les petits escaliers pour atteindre la scène. Personne n'a pu le remarquer, il était derrière. Cet homme est un génie. Cet homme a fait l'une de plus grandes découvertes au monde. Il prit le micro hors-vision. Il tapota dessus, pour attirer l'attention des personnes. Il montra son visage et il se positionna en face de tout le monde. Il était ici, sur la scène, la grande scène. Lui-même était grand, il était aussi un homme discret aux lunettes et en tenue de professeur, une blouse de scientifique s'occuppant de chimie. Il prit son inspiration et son expiration. Il entendit quelques petites voix qui disaient. '' mais ce n'est pas monsieur Kidou, ce n'est pas possible. '' et autres. C'est alors qu'il pensa directement à agir.

« Bonsoir mesdames et messieurs. » Il s'arrêta quelques secondes et plus aucun bruit dans la salle. « Je me présente, je suis le professeur... » Il fallait qu'il passe pour un anonyme, il n'avait pas d'idées, et il n'y avait qu'une seule lettre pour passer anonyme. « X. » '' Professeur X '' tel sera son nom dorénavant. « Je vais vous présenter quelque chose que vous n'avez jamais vu. Monsieur Kidou n'est pas présent pour le moment, je pense qu'il interviendra plus tard, mais ce n'est pas important. » Comme il avait dû le prévoir, Kidou n'a pas voulu se montrer. Il le rabaisse devant les invités ? Non, c'est juste pour les prévenir. Toujours le micro en main, il continua. « Vous devez vous demander ce que je vais vous dire. J'ai étudié pendant des années le football. Je ne l'ai pas pratiqué, je l'ai simplement étudié. » dit-il en marchant doucement, une main dans la poche de sa blouse et l'autre tenant le micro. « Je ne vais pas vous faire attendre plus longtemps. » encore une fois, il prit une pause avant de repartir tranquillement. « Après plusieurs années, j'ai découvert quelque chose de très important. J'ai alors contacté Kidou pour célébrer ça. Vous, vous arrivez, sans savoir à quoi vous attendre. Et c'est le grand moment. ».

Il sortit sa main de sa poche pour la laisser libre pour le moment. « J'ai alors découvert quelque chose, de plutôt... étrange. Je ne connais pas la totalité de ce pouvoir étrange. Mais nous le sauront bien un jour. C'est grâce à vous, joueurs du monde entier. » dit-il en fixant une caméra quelques secondes et il retourne son regard vers les invités. « J'ai donc découvert... quelque chose de plus puissant que le hissatsu. Les hissatsus ne sont plus à la hauteur de ma grande découverte. Et cette découverte, je l'ai nommée... » un sourire se dessinait lentement sur son visage. « Le ... Keshin. » Le monde entier était entré dans un flou pas possible. C'est alors qu'il allait éclairer ça avec ses fameux dessins, cet homme dessinait particulièrement bien. Mais il n'était pas Picasso. Il remit sa main dans sa poche et appuya sur un petit bouton. Et « clic ». Un projecteur s'alluma avec un de ses dessins. « Le Keshin est un force à l'intérieur de plusieurs personnes, ce n'est pas facile de l'avoir. Moi, je ne sais pas si quelqu'un le possède déjà, mais il est fort possible qu'une personne ou deux, le possèdent déjà. Ou alors, personne ici présent ne le possède. Je n'en sais rien du tout, mais laissez moi expliquer ce que c'est avant de vous affoler. » Il se décale un petit peu pour que tout le monde puisse admirer son dessin. « Voyez par vous même, le Keshin est une force intérieure et tout ce que je peux dire, c'est que c'est bien plus puissant qu'un simple hissatsu. Comment l'obtenir ? D'après mes recherches, vous le sentirez un jour, si vous êtes un passionné de football, vous le ressentirez tous un moment ou un autre. » et il re- appuya sur un bouton et un passage souterrain s'ouvrit derrière lui. « Mesdames, messieurs et les médias. Je vous prie de me suivre. » Dit-il en descendant les marches. Les médias étaient partis les premiers et les invités suivirent. Pas tous, quelques-uns s'en fichaient. Une fois en bas des escaliers, il ouvrit une porte et appuya sur le bouton pour éclairer, les lumières s'étaient allumées une par une et c'était un grand terrain de football. Il continua sa marche pour se positionner au centre, le terrain était immense !

« J'aimerais que les dévoués s'approchent de moi. » dit-il, et un homme s'approcha en lui apportant un bac à ballon de foot. Il prit un ballon dans ses mains et un garçon s'approcha de lui. « Oh, un dévoué ? Quel est ton nom ? » dit-il avant de positionner le micro devant le jeune homme. Bien entendu il y avait des baffes dans la salle pour que tout le monde puisse entendre ce que dit le professeur. « Mabuchi Yuugure. » le professeur lui passa un ballon et le jeune homme se positionna en face des cages. Tous les regards étaient rivés vers ce jeune garçon. « Aaaaaaaaa...-aaaaaaaaah » Rien n'était sorti de son dos. Oui, car sur le dessin, le Keshin sortait du dos de la personne. Il tira dans le ballon et se décala sur le coté. « Une autre personne ? Ne vous inquiétez pas on a le temps. » dit-il avant que deux-trois personnes dévouées s'approchent. Les deux avaient ratés. Une autre personne s'approchait. « Quel est ton nom ? » demanda le professeur à cette personne tout en lui proposant le ballon.

Une personne va réussir le Keshin ? Personne ne le sait, mais ça va suivre prochainement.

18h30 ► Heure du repas(commencement).
19h50 ► Heure du repas(fin).
20h00 ► Arrivée des médias.
20h05 ► Annonce.
20h15 ► Testes du Keshin.

KESHIN (/!\À LIRE ! IMPORTANT /!\) :

Avant que le repas commence, j'ai vu une personne … mais pas n'importe quel personne. J'ai vu Momo. Je ne m'attendais pas du tout à la voir ici, j'étais tellement heureux, que je n'ai pas fait attention et je lui ai proposé de s’asseoir à coté de moi, pas à la place d'Amy, de l'autre coté, j'avais pas vu il y avait qui, ou j'ai pas fait attention mais j'ai vite ajouté une chaise et j'ai été la voir en lui proposant de venir avec nous. J'avais comme des étoiles dans les yeux en lui parlant... Cette fille est vraiment magnifique... Bref, le repas se passe bien, une petite discussion ? Peut-être. Quand je mange, je ne fais pas attention à ce que disent les autres. Entrée, plat de résistance, dessert et hop ! Repas magnifique et terminé. Je ne vais pas vous dire ce que j'ai mangé car moi même je ne sais pas ce que j'ai mangé, tout ce que je sais, c'est que s'est bon ! Après quelques minutes, j'ai digéré tout en écoutant la discussion sur la table et j'ai un peu admiré Momo... un peu, pas beaucoup, mais je ne pouvais pas m'en empêcher ! Dès que je tournais mon regard vers elle, j'étais dans une autre dimension... bon. Le grand moment arrive !

Puis quand on parle du loup j'entends un petit '' tap tap tap '', comme si quelqu'un avait tapé dans un micro et quelques secondes suivirent avant qu'un homme apparaisse. Je le fixais et cet homme se présenta sous le nom du '' Professeur X ''. Mais ce n'est pas Kidou ? J'écoutais tout ce qu'il disait, jusqu'à ce qu'il prononce le mot Keshin. Mais que ce que c'est ce truc ? Une amélioration pour notre jeu au football ?! Il finit tout en expliquant avec un dessin pour nous expliquer ça. Je me demande comment il a étudié ça et comment il a basé une théorie la dessus... Une belle animation pour nous ouvrir un passage, je me suis levé sans regarder mes amis autour de moi, curieux comme je suis, j'allais passer devant quand il nous a demandé de le suivre. Je me suis fait bousculer par des cameramans et des personnes avec des micros. Ça devait être des commentateurs ou des animateurs T.V. Pourquoi autant ?! Bon, quoi qu'il en soit, je suis la troupe derrière et bien plus calme que les médias. On descends dans des escaliers peu éclairer. De simple lumière jusqu'à qu'il ouvre une porte.

Pourquoi nous emmené ici ? Il appuis sur un interrupteur et toutes les lumières s'allument. Un géant terrain de foot.... j'étais bluffé, on entrais dedans petit à petit et il nous dit clairement qu'on va tester le Keshin, j'étais un peu au centre de la foule, j'essaye de passer pour tester en premier mais on m'a devancé ! Plusieurs personnes m'ont devancés en fait... Je m'approche lentement et plusieurs personnes ont essayé bien avant moi, une fois au premier rang et je vois une autre personne rater. Je vais réussir ? Une chose aussi énorme ? Rien que d'imaginer... j'aurais accomplie mon rêve. Marquer l'histoire du football. Je m'approche et il me tend directement le micro en me demandant nom. « Katsura Koyen. » ai-je répondu en gloussant à la fin. Il me tend le ballon et j'attrape le ballon et je me place pour tirer et tenter le fameux Keshin... Je pose mon pied sur le ballon, j'inspire puis j'expire et je sentais quelque chose... de particulièrement étrange, c'est comme si j'avais un nouveau hissatsu en tête... mais ce n'est pas un hissatsu que je veux ! Mais à quoi ressemble un Keshin ? Je ne peux pas visualiser... Personne possède un Keshin ?

Sur cette pensée je me met à crier « Aaaaaaaaaaa— aaaaaaaaaah ! » à ce moment précis, pour qui pourquoi, je croise mes bras trois secondes avant de les écarter d'un coup, son nom. Je le savais. « Kōriii— no Ryū, — Norphis ! » et instinctivement je tire dans le ballon de toute mes forces. Le ballon est directement partit dans les cages... j'ai réussi ? Je lève mon regards pouvoir à quoi il ressemblait par curiosité et c'était un gros Dragon de Glace, Bleu Ciel avec une belle armure, un peu style '' OS '', un dragon avec une armure squelette ? Peut-être... je vois plutôt mal, ma force est épuisée. Ses yeux étaient cyan ou bleu très ciel. Mais très beau... digne d'un membre d'Hokkaido. Il disparaît plutôt rapidement et je tombe à genoux. Je suis actuellement essoufflé, je respirais plutôt fort. Je respire un bout coup et je me relève pour me tourner vers les autres.... que dire ? Ils avaient tous l'air bluffés ? Le monde entier me regarde, les invités de même, je commence à stresser un petit peu avant de dire bêtement. « Je crois que j'ai réussi... » Mes amis, sauvez moi ! Dans ce genre de situation je suis pas à l'aise d'avoir tout les regards vers moi ! Je sais pas les gars faîtes quelque chose ! Mais je vous en supplie, je tiendrais pas longtemps comme ça... Je glousse une dernière fois avant d'attendre la réaction des autres.

Spoiler:

Norphis:

Une Passe
vers l'Avenir

Keshin ~
Accompagné d’Amy, j’ai rejoint le groupe composé du Ténébreux, alias Koyen, l’Enleveuse d’Enfants, alias Fumika, et d’autres que je ne connais pas particulièrement. Comme le Lycéen qui vient d’apparaître, apparemment appelé Elwin. Ce n’est pas très japonais comme prénom. Enfin, après, je dis ça, je dis rien. Je me trompe peut-être. Il me demande d’ailleurs qui je suis.

« Enchanté Elwin… Je… je m’appelle Yuki… A… alors comme ça, vous êtes le Capitaine de l’Équipe Lycéenne d’Hokkaido… Je… je me trouve dans celle du Collège, pour… pour ma part… On… on se croisera peut-être à l’avenir… »

Voilà, ça c’est dit, en bafouillant un peu, comme d’habitude… Quant aux autres… je ne sais pas leur nom, une autre Lycéenne blonde et une plus jeune aux cheveux argentés. Et leur demander, ce n’est franchement pas mon truc… Je préfère les laisser se présenter en premier. Oui, c’est stupide comme décision. Mais je me contente pour l’instant d’observer, tout en restant légèrement dans l’ombre d’Amy.

Bon, pas tout à fait dans l’ombre car Koyen me remarque et vient me susurrer à l’oreille quelque chose de vraiment gênant. Je tressaille directement. En… en couple ? A… Avec Amy ? Mais… mais non ! Et je baisse la tête, rougissant. Qu’est-ce qu’il raconte comme bêtise, lui ? Je suis déjà amoureux de quelqu’un ! Pourtant, je me surprends à jeter un coup d’œil à Amy et je rougis encore plus. Mon cœur bat la chamade. C’est… c’est du n’importe quoi ! Il se trompe totalement ! Grande Sœur, sauve-moi de cette situation affreuse !

Finalement, Koyen nous entraîne tous jusqu’à une table libre. Le pauvre ne tient plus debout. Je m’assois aussitôt à côté d’Amy, qui elle-même se trouve à côté du Ténébreux. Ils semblent bien s’entendre tous les deux… Je ressens comme un coup au niveau de mon cœur. Qu’est-ce qu’il se passe encore ? De la… jalousie ? Mais non, c’est impossible ! Soudain, Amy se lève d’un bond et quitte la table, presqu’en courant. Je me retourne sur ma chaise en criant son nom. Trop tard. Elle est déjà partie… Une larme perle au coin de mon œil. Je l’essuie en vitesse et reviens vers la table sans rien dire.

Une annonce au micro retentit comme quoi le repas est lancé. Des serveurs commencent à circuler entre les tables et demandent ce que veulent les invités. Lorsqu’un serveur se pointe devant notre table, je commande le menu principal sans grand enthousiasme. La « fuite » d’Amy m’a clairement coupé l’appétit. Allez savoir pourquoi. J’espère qu’elle va vite revenir ! Je ne veux pas me retrouver seul au milieu de tous ces grands et quasi’ inconnus !

Mon souhait se réalise. Elle réapparaît un peu après en compagnie d’une nouvelle Lycéenne brune. Elle me rappelle vaguement quelqu’un. L’aurais-je déjà croisé quelque part ? Peut-être, je n’en sais rien. Après tout, il est possible que des habitants d’Hokkaido se trouvent parmi la foule. J’ai peut-être entrecroisé cette Jeune Fille en me rendant à l’école. Aucune idée ! En tout cas, Amy se rassoit à côté de moi. Mon cœur se calme et l’appétit me revient. Je regarde mon assiette avec un air bizarre. Je ne connais pas du tout les aliments qui se trouvent à l’intérieur… Je me risque à goûter…

Le repas se déroule comme si comme ça. Les conversations vont bon train, mais je ne m’en mêle pas trop. Je préfère écouter ce qu’ils racontent, tous, comme je sais si bien le faire. Un bruit désagréable de micro qu’on tape résonne à mes oreilles. Je me tourne directement vers la scène où un Homme se tient debout. Il se met alors à expliquer des choses complètement folles concernant un truc du nom de Keshin. De ce que j’écoute plus ou moins, ce serait une force qui se trouve à l’intérieur de nous et qui parfois se matérialise sous une apparence bizarre… L’Homme, appelé Professeur X, nous montre un dessin sur lequel une personne fait apparaître un « monstre » dans son dos.

Cette « chose » est étrange… et sincèrement… terrifiante. Oui, elle m’effraye, je l’admets. Je ne sais pas ce que c’est, et ça m’inquiète d’autant plus. Je le ressentirai un jour si je suis vraiment un Passionné de Football ? Sérieusement ?! Ah… mais… je n’ai pas envie de le sentir, moi ! Ce « truc » est trop bizarre ! Je n’en veux pas ! Surtout si c’est encore plus puissant qu’une Hissatsu ! Je n’arrive déjà pas à contrôler l’une des miennes alors si je me retrouve avec ce « machin » en plus… Non merci !

Le Professeur X appuie sur un bouton qui fait apparaître une porte secrète. Tout le monde se lève en même temps des tables, les médias en premier. La foule se dirige vers la porte à la suite du Professeur. Je prends la main d’Amy et accompagne le groupe… Le couloir est assez sombre… Je descends l’escalier qui nous mène sur un grand espace libre. Puis soudainement, des lumières vives s’allument. Je mets ma main en protection au-dessus de mes yeux, ébloui. Je découvre alors un immense Terrain de Foot devant moi… Quoi ? Le Professeur veut qu’on joue ? Mais nous ne sommes même pas en tenue pour ! Comment veut-il qu’on fasse ? Il demande aux Dévoués de Football de s’approcher de lui. Quelque chose tilt dans ma tête et je fais un pas en avant. Ne suis-je pas moi-même un Joueur de Football ? Mais la « créature » qui pourrait apparaître dans mon dos refait surface et je m’arrête aussitôt. Non. Je refuse d’essayer. Alors je me contente d’observer les Joueurs passer…

Nombreux sont les Joueurs à essayer. Et ils échouent tous les uns après les autres. Enfin… jusqu’au passage de… Koyen. Je m’attendais à le voir rater lui aussi. Mais non. Je ressens une force impressionnante parcourir l’air. Dans le dos du Ténébreux, une ombre prend forme peu à peu et finalement, un Dragon bleu pâle apparaît. J’en reste estomaqué, sans voix. Il… il a réussi ! Whouah ! C’est impressionnant ! Koyen tire dans le Ballon qui part dans les filets avec une force fulgurante. Puis la « chose » disparaît et le Lycéen s’effondre par terre, sûrement épuisé. Je souffle à l’oreille d’Amy :

« Whouah… C’est surprenant… »

Maintenant que j’ai vu ça en vrai, c’est certain que je n’en veux pas. Koyen est complètement K.O. après ça. Donc, je suppose que c’est vraiment quelque chose de difficile à contrôler. Encore plus qu’une simple Hissatsu. Ce n’est pas pour moi, ce « truc » !

HRP:

Date d'inscription : 11/11/2012 Messages : 18 Double compte : Kakure Fukushi

"C'est avec une joie, et une excitation immense que moi, Yakashii Tori, j'ai été convié à cette réception exceptionnel du Grand de l'unique Kidou Yuto!"

La journaliste incroyablement active ne pouvait s'empêcher de beugler dans son micro toutes les dix minutes, retraçant pour la troisième fois une liste complète et détaillé des invités présents à cette réception.
Présente tout le long du repas, ne ratant pas une miette des conversations des joueurs, et procedant à des hypothèse de couple n'ayant pour fondement que le fait que deux personnes étaient assise à coté, la jeune journaliste ne tenait plus en place. Bon sang, quand est-ce que cette annonce allait avoir lieu???

Et lorsque le dit professeur X s'avança, se fut la goutte, de trop; elle se dressa sur sa chaise, son micro en avant, pour ne pas rater une miette de cette révélation allant "changer l'univers du football".

"Vous avez comme moi entendue, n'est-ce pas? Le football est sur le point de connaitre un tournant majeur! Les Kenshins vont devenir votre nouvelle façon de jouer, c'est moi qui vous le dit, amis footballeurs! Mais attendez, nous allons peu être assister à la naissance du premier VERITBALE Kenshin, en LIVE!!"

Après plusieurs tentatives où elle rettint son souffle à chaque fois, un des enfants choisis fit apparaitre derrière lui, un immence dragon blanc!

"Ho bon sang! Ton nom est Ktsura Koyen n'est-ce pas? Que ressens-tu ? Quel sont tes impression? Comment penses tu que ta vie sera après ça?"

Asseyant le pauvre être qui n'avait rien demander de question plus tordus les unes que les autres devant une foule admirative et scotché!

Évent~

Une passe vers l'avenir~

Plusieurs personnes avaient rejoint la table, mais je n'eus pas le temps de me présenter que des grésillements se firent entendre. M.Kidou ? Non, il se nommait Professeur X, apparemment. Professeur X...ce nom...m'inquiétait...Cet homme était vraiment étrange. Après avoir expliqué certaines choses, il annonça enfin sa grande découverte: Le Keshin. Ke...shin ? Mais, qu'est ce que c'était ? Je ne tardai pas à avoir ma réponse. C'était donc une énergie plus forte que les Hissatsus que seuls les passionnés de football peuvent la contrôler...Déjà que je n'arrivais pas à avoir un Hissatsu, comment allais-je avoir un Keshin ? Je n'y arriverai jamais, même en étant une passionnée de foot. C'est alors le que Professeur X ouvrit un passage et nous demanda de le suivre. Pas question ! Je n'allais pas entrer à l'intérieur ! Et...Et si c'était un piège et..et...pas le temps de m'imaginer la pire des situations que Yuki me prit la main en m'amenant dans ce tunnel. Je me sentis légèrement rougir. Un coup à gauche puis à droite, pas de Koyen en vue pour encore dire des bêtises. Les médias et les invités se précipitèrent à l'intérieur du passage, suivant le professeur. Moi, je restai à la traine. Observant ses escaliers sombre, toujours en tenant la main de mon ami, un peu effrayée. Au bout du chemin se trouvait une grande salle vide. Quand les lumières s'allumèrent, un terrain de foot apparut. L'Homme étrange voulait que l'on joue ? On dirait bien. Sûrement pour que l'on réussisse le Keshin. Impossible pour moi. Je ne pourrai même pas tirer dans la balle avec cette robe et encore moins avec ces chaussures...Dommage, j'aurai bien voulût essayer. Ce fut donc à contrecœur que je me décalai sur le côté, laissant place à quelques joueurs qui échouèrent les uns après les autres. Jusqu'à ce que le tour de Koyen arriva. Allait-il réussir ? Je l'espérais de tout coeur. Rien, le silence total. Quand soudain le lycéen cria. C'est alors qu'un gigantesque Dragon apparut..I-Impossible...C'est incroyable...C'est alors que je vis Koyen s'écrouler à terre.

"K...KOYEN !"

Avais-je crié. Je m'apprêtai à courir vers lui mais c'est alors qu'une personne le fit asseoir et le questionna. Comme si c'était le moment de le questionner ! Il doit être épuisé ! Je vais devoir attendre pour aller le voir on dirait...Une fine larme coula sur mon visage et je serrai fort la main de Yuki. Oui, je la tenais toujours...Mais pourquoi ? Pourquoi je m'inquiétais tant pour lui ? C'était juste un simple ami...Pourtant...Pourtant il avait de l'importance à mes yeux, comme s'il était un grand-frère pour moi...Yuki me souffla alors quelques mots à l'oreille.

"Oui...très surprenant...J'espère qu'il va bien."

Je serrai encore une fois la main de mon ami puis la lâcha par peur de lui faire mal, en m'excusant. Une chose était sûr, je n'arriverai jamais à avoir un Keshin. J'étais beaucoup trop faible...

Codes © Fumi'

Une passe vers l'avenir – Évent

Je souriais toujours et Rin bégayait. Ça m'a fait rire, j'ai donc mis une main sur mes lèvres, riant joyeusement. Elle réagissait donc comme cela aux compliments ? C'était assez mignon ! Elle me fit remarquer que, moi aussi, je ne portais pas souvent des tenues très féminines, ce qui me vexa légèrement. Je tournais la tête, air gêné et boudant, je me dis qu'elle marque un point sur ce coup-là.

Et si on essayait d'en porter à un maximum pendant un ou deux mois ? Juste pour voir. ~

Dis-je, de nouveau souriante, attrapant la main de mon ex-capitaine, la trainant jusqu'à une table pleine d'amis - même les miens, après qu'elle aie accepté ma demande de dîner ensemble, d'une façon très polie. Je l'ai priée de s'asseoir puis augumentai le volume de ma voix, parlant à toutes les personnes réunies autour de la table.

Voici Ayase Rin-san. Ici, c'est Koyen, là, c'est Yuki, là Elwin et Naomi. Il y avait aussi Amy, mais elle est disparue pour l'instant. J'espère que vous vous entendrez bien !

Chaque personne que je présentais était indiquée en même temps par l'un de mes doigts de ma main droite. Une fois cela fini, je m'assis et regardai les plats déjà apportés.

Commençant par le bon riz blanc que j'adorais, le dîner débuta pour moi. Aussi étrange - ou non - que ça puisse paraître, j'étais une grande fan de riz. Le riz vieux et traditionnel dont j'avais pris l'habitude de manger depuis mon enfance. À Kyoto, chez ma grand-mère, on faisait presque tout selon les vieilles traditions japonaises. J'étais habitué au riz, aux kimonos et même aux anciennes danses japonaises qui ont été une vraie passion pour moi avant que je ne voie le ballon de football en action.

Le repas fini par la dernière gorgée du thé. Je l'adorais - j'en buvais presque en même quantité que d'eau. Le thé chaud était vraiment très bon mais je n'en faisais qu'en hiver et les jours pluvieux d'automne. D'habitude, je prenais du thé glacé partout : que ce soit le lycée, une simple promenade ou un entrainement de foot.

Soudainement j'entendis un bruit étrange suivi d'un long son aigu sortant des haut-parleurs. Je tournai le regard vers la scène, ignorant le serveur qui essayait de me demander si je veux encore un dernier thé. Les lumières illuminaient un type typiquement scientifique. Et, dans les films, qui dit scientifique dit fou... Mais non, non. Il nous fit assez attendre en se présentant et parlant de M. Kidou, son collègue. J'étais impatiente, j'essayais garder mon calme malgré ça. Enfin, il l'a dit. Avoué une découverte très importante pour moi et les autres passionés de football. Une chose plus puissante que les techniques hissatsu : le Keshin. Une créature étrange qui naît en nous quand on est prêt... Impressionnant. Le professeur montra quelques dessins et cliqua sur quelque chose caché... quelque part suite à quoi s'ouvrit un passage. Sans hésiter, je me levai et courru vers le tunnel mais des gars avec des caméras et microphones. J'ai mis un coup de coude dans le ventre d'une dame mais ça ne m'a pas trop aidé. Voulant absolument voir ce qu'il y avait au bout en première, j'essayais de dépasser ces dames et leurs cameramans, en vain... En fin de compte, j'étais l'une de derniers venus. Je jetai un regard tueur vers les reportairs loin devant moi, puis regardai les faibles personnes incapables d'avoir un Keshin. J'avançai vers le Prof X, mais Koyen était plus rapide. Il prit le ballon, et...

J'ouvris grand mes yeux. Un dragon blanc en armure apparut soudainement, avant que je ne puisse à nouveau rigoler. Choquée, je tombai en arrière, puis me relevai au plus vite quand Katsura tomba à son tour, épuisé.

S... Sugoi !!

Criai-je, yeux pétillants. C'était si beau, magique ! Je devais en avoir un, moi aussi, je ne pouvais pas être moins forte que lui. Je souris en courrant vers X. Il me demanda mon nom, je répondis avec un "Sakanoe Fumika" énergique. Je reçu un ballon avec lequel j'ai courru quelques mètres... Tombant deux fois, faute à la robe de soirée. Je m'arrêtai donc, essayant de sentir la créature. Keshin, Keshin... Où es-tu ? Apparais... Je clignai des yeux, regardant au-dessus de moi. Pourquoi... Pourquoi tu n'apparais pas ?! J'attendis encore quelques secondes mais rien ne changea - à part quelques murmures ou rires. Je sentis mes joues devenir plus chaudes et rouges, je baissai mon regard et quittai vite le terrain, au bord des larmes. Quelle honte...

D'un coin d'œil je vis une journaliste questionner le lycéen aux cheveux noirs. Je sentis comme une piqûre dans mon cœur. Ce n'était pourtant pas la première fois que je voyais des personnes au plus grand talent, mais... Là, c'était trop. Je me mis à l'écart, jalouse et honteuse. Pourquoi lui et pas moi ?

Codes © Fumika

Une passe pour l'avenir...

[Event feat Everybody]

Finalement, la remarque que je fis à Fumika sur le peu de robe qu’elle portait depuis que je la connaissais –un certain temps, en fait- fit mouche : son sourire angélique et son rire clair s’atténuèrent, jusqu’à s’éteindre. Son regard se détacha du mien alors qu’elle tournait la tête, les lèvres pincées en un air vexé et boudeur. A mon grand étonnement, elle semblait même légèrement gênée... Toute son attitude la faisait ressembler à une gamine mécontente, voir insatisfaite. C’était vraiment adorable !
Un sourire léger vînt prendre place sur mes lèvres. Je n’aurais jamais cru faire réagir ainsi quelqu’un, et surtout pas elle. Bien vite, je cachais mes lèvres sous ma main, pour ne pas la froisser encore plus...

Elle ne sembla pas le remarquer de toute façon, vu que son sourire retrouva son aspect normal quelques instants plus tard. Elle me regarda avant de lancer :

- Et si on essayait d'en porter à un maximum pendant un ou deux mois ? Juste pour voir ~

Je la regardais avec des yeux ronds : était-elle vraiment sérieuse quand elle me disait cela ? Moi qui avait déjà dû me préparer mentalement aussi tôt que possible pour acheter la robe que je portais le soir-même... Et elle qui me proposait un concours pour savoir qui était capable de porter le plus de vêtements considérés à tort comme féminin !
Mais bon, c’était une sorte de défis... Et j’ai toujours aimé relever des défis divers et variés ! Alors, pourquoi pas ?

J’allais lui demander plus de précision sur les termes du concours mais elle ne m’en laissa pas le temps. Elle s’empara de ma main et me tira avec elle. Je trébuchai légèrement, faute aux chaussures –dont je n’avais pas l’habitude, il faut le rappeler- et à ma surprise suite à son geste. Mon premier réflexe fut de résister à son attraction, avant de me laisser faire, résignée à la suivre. Avais-je de toute façon le choix ? Je ne crois pas...

Où m’emmène-t-elle ?...

J’eu vite ma réponse en me retrouvant assise sur une chaise, en face de la table où se trouvait Fumika avant de venir me retrouver. Et accessoirement, là où se trouvaient tous ses amis –enfin, ceux que je soupçonnais être ses amis. La plupart cessèrent leur discussion pour se tourner vers moi, par curiosité sans doute. Immédiatement, je me sentis plutôt mal à l’aise. Débarquer ainsi en plein milieu d’un groupe n’a jamais fait partis de mes habitudes...

Je me tournais vers Fumika, mais elle ne regardait déjà plus. Elle respira un grand coup avant de lancer, dans un grand sourire dont elle avait le secret :

- Voici Ayase Rin-san. Ici, c'est Koyen, là, c'est Yuki, là Elwin et Naomi. Il y avait aussi Amy, mais elle est disparue pour l'instant. J'espère que vous vous entendrez bien !

Au moins, ça avait le mérite d’être clair et directe. Et pendant qu’elle dressait la liste des personnes présentes autour de la table, elle pointait d’un doigt les concernés... J’adressais un sourire polie et gêné à chacun, attribuant un nom à chaque visage autour de moi.

Cheveux noirs assez ébouriffés, air sympathique... Koyen, je crois. Un petit garçon aux cheveux bruns, Yuki... Elwin, cheveux noirs et courts, pas très souriant je pense... Naomi, avec des cheveux blancs et très longs, la seule fille à part Fumika et moi...

Je doutais que ce plan mental ne m’aide en quoi que ce soit... Cependant, une fois les présentations faîte, chacun retourna à ses occupations premières. Les quelques plats déjà présents sur la table furent servis dans les assiettes, que les invités firent passer. Cuisine japonaise, anglaise, française... Il y avait de tout ! Cependant, je refusai poliment mais fermement l’assiette que quelqu’un me tendit : je n’avais pas très faim...

Alors je me contentais de m’occuper l’esprit. Les discussions étaient animées et diverses, mais je n’avais pas l’envie d’y participer. Je m’amusais à regarder autour de nous, à jouer avec mon verre vide de jus de pomme, à écouter ce que disait les autres autour de moi... Ils semblaient tous impatients de connaître cette fameuse nouvelle –en même temps, qui ne le serait pas !

Alors que j’étais au summum de l’ennui, un mouvement sur la scène attira mon attention : quelqu’un était monté. C’était un homme de grande taille, cachant son regard derrière des lunettes. C’était un scientifique, à en juger par ses vêtements –une blouse comme on en trouve dans tous les laboratoires à ce jour. Il saisit le micro et tapa d’un doigt léger dessus, dirigeant toute les regards sur lui. Je tendis une oreille attentive, saisissant quelques paroles ici et là : apparemment, ce n’était M.Kidou...

Dans ce cas, qui est-ce ?...

L’homme commença alors à parler : sa voix forte couvrait tout le reste. Le silence se fit, et nous apprenions enfin la raison de notre venu ici...

Xxx

Professeur X, un ami de M.Kidou... Quelque chose de plus fort que les Hissatsus, qui sont la base même du football... Le Keshin, un esprit que plusieurs personnes pourraient utiliser...

Cela faisait beaucoup de chose à avaler et à digérer en peu de temps. Je n’avais pas besoin de regarder autour de moi pour savoir que tous étaient aussi scotchés que moi par ces informations. Mais, à peine le temps de réaliser que déjà, le Professeur X semblait nous réserver encore quelques surprises : un passage souterrain s’ouvrit derrière. Il nous invita à le suivre, après s’être lui-même engagé dans l’ouverture.

Là, ce fut le chaos : tous se précipitèrent à sa suite ! Bousculade, coup de coude, tacle... Tout était bon pour être parmi les premiers à descendre ! Les médias, les journalistes, ceux qui permettaient au monde entier de vivre ce que nous-mêmes vivions en cet instant prirent les devants de la cohue. Fumika bondit littéralement de sa chaise et sans hésitation, aucune, s’élança vers l’entrée. Je voulus l’appeler mais elle avait déjà disparue à ma vue...

Toujours aussi énergique et pressée... ça ferait presque peur !

Les gens présents à ma table se levèrent à leur tour pour suivre la foule compacte. Je me levai aussi, ne souhaitant en aucun cas être parmi les derniers. Je me laissai donc entraîner par la masse, tout droit derrière celui qui semblait être notre guide...

Derrière l’entrée du tunnel, se trouvait des escaliers. Je les dévalai prudemment, peu rassurée à l’idée de trébucher. Cela n’arriva pas, bienheureusement. Nous arrivâmes eau bas des marches après une descente qui avait paru interminable à certains. Le Professeur ouvra une porte avant d’appuyer sur un bouton –un interrupteur, sans doute.

Les lumières blanches, simples halos blancs d’abord, éclairèrent bientôt toute la pièce. Et laissa voir ce qui aurait pu être le clou du spectacle : un terrain de football gigantesque ! Le Professeur, nullement impressionné, continua sa marche jusqu’à se positionner au centre. D’une voix calme, il appela les volontaires à s’avancer vers lui.

Le premier à tenter l’expérience fut un dénommé Mabuchi Yuugure. L’homme lui passa le ballon et le jeune homme parti se placer face aux cages. Le public retint son souffle, fébrile dans l’attente. Le joueur poussa un cri impressionnant, mais rien : il n’y avait pas de Keshin dans son dos. Vexé et sans doute honteux d’avoir échoué devant tous, il shoota dans le ballon et se décala pour laisser la place aux suivants, qui furent nombreux.

Se succéda alors de nombreux joueurs –qui m’étaient tous inconnus- de tous âge et de tous niveaux, ayant une seule espérance en commun : être parmi les quelques présumés surdoués pouvant faire apparaître ces esprits. Une identité déclinée à la va vite, devant une impatience non contenu, un espoir grandissant avant d’être annihilé en quelque sorte, et ce devant des milliers de personnes...

Et enfin, un visage que j’avais eu l’occasion de croiser quelque temps plus tôt : celui de Koyen. Il s’avança vers le Professeur qui lui demanda son nom, comme tous ceux avant lui. Il se mit en place et...

C’est... Incroyable ! C’est à ça, que ressemble un Keshin...

Il avait réussi, Koyen avait réussi ! Alors qu’il shootait en direction des cages, il apparut dans son dos. Son Keshin avait l’apparence d’un dragon aux écailles aussi lisses que la glace. La couleur en rappelait d’ailleurs l’éclat. Une épaisse armure le couvrait de la tête à la queue. Ses yeux bleus luisaient d’une lueur glaciale...

Il est... Magnifique !!

Je n’en croyais pas mes yeux : il existait vraiment pareil créature sur Terre...
Mais il semblait que les faire apparaître demandait une grande force, vu que Koyen, quelques secondes à peine après l’avoir appeler chancela et s’effondra parterre. Il avait l’air épuisé, mais tout de même heureux... Il se relève et jette un regard gêné vers l’assemblée silencieuse. Mais il n’y pas le temps de respirer que déjà une journaliste curieuse l’entraînait à l’écart et l’assaillait de questions...

Pauvre de lui..., pensai-je avec un sourire.

- Sakanoe Fumika !

Hein ? Je tournais vivement la tête vers le prochain candidat, pour reconnaître immédiatement mon amie. Alors elle aussi avait décidée d’essayer...
Je me glissai discrètement jusqu’au premier rang, juste à temps pour voir Fumi’ s’élancer, la balle aux pieds. Elle s’emmêla les pieds dans sa robe de soirée, se faisant chuter deux fois. Elle s’arrêta finalement...

J’attendais, tendue. Cela se voyait qu’elle se donnait à fond mais... Quelques rires et murmures saluèrent sa prestation. Elle baissa la tête, et quitta le devant de la scène. J’étais sincèrement navrée pour elle...

Je voulus la rejoindre directement mais quelque chose attrapa mon bras. Je me tournai, surprise. Une jeune inconnue avait saisi mon poignet en souriant :

- Tu vas où ? Tu n’es pas encore passée...
- Hein ? Co-comment ça ?

Je ne comprenais pas : passer pour quoi, où, quand, comment, pourquoi ?...

- Bah oui ! Tu ne veux pas essayer ?

Je restais muette : elle parlait du Keshin. Naturellement... Je baissais la tête et mes lèvres se pincèrent. Elle ne pouvait pas savoir que j’avais arrêté, personne ne le pouvait.

Bien sûr que je veux jouer au football !! C’est tout ce que je veux...

- Non, merci...

Ce n’était pas l’envie qui m’en manquait, vraiment... Mais cela faisait si longtemps que je n’avais pas touchée un ballon. Depuis que j’étais rentrée de mon séjour à l’hôpital, je n’étais plus rentrée sur un terrain, quelque qu’il soit...
Je voudrais tellement pouvoir essayer, comme les autres, de faire apparaître ce fameux Keshin. Mais si déjà un joueur en pleine forme tel que Koyen s’effrondrai, alors qui sait ce qui pourrais m’arriver. Bien contre mon gré, je répondai :

- Non, je ne préfère pas...
- Aller ! Tu ne v...
- Non ! Je ne peux pas !!

Je me dégageais de sa prise et la plantait là. J’avais vraiment, vraiment envie de jouer ! Mon cœur me criait de le faire peu importe les conséquences. Bienheureusement, pour une fois, ce fut la raison qui l’emporta sur le cœur : je ne devais pas prendre le risque d’une nouvelle crise...

C’est donc le cœur lourd que je partais à la recherche de Fumika...

Date d'inscription : 27/06/2014 Messages : 6

Il regardait les joueurs passer, une fille avait même raté et fini en pleurant... Bon, jusqu'à ce qu'une personne qui avait l'air banale passe, cette personne avait réussi et avait aussi réussi à bluffer notre professeur. Il avait lâché un petit « Hm... intéressant... ». C'est tout ce qu'il a trouvé à dire. Pour lui c'est peut-être une autre porte pour avoir un nouveau cobaye après tout. Une des journalistes s'approcha vers le jeune homme, sans faille. Le gamin était épuisé ou alors choqué. Le professeur s'approcha de lui, un sourire mesquin sur son visage. « Merci de lancer les interviews une fois dehors. » Dit-il d'un voix calme et sérieuse, il avait caché rapidement son sourire mesquin. C'est alors que le professeur pointe du doigt la sortie. « Maintenant que nous venions de voir ce que nous avions à voir... Il est temps pour nous de remonter. » Et ils s'étaient exécutés. Les médias essayaient de gagner du temps, seul le jeune homme était resté, le professeur referma la porte pour qu'ils soient tranquilles. Il s'approcha du jeune homme pour lui dire quelques mots. « Je suis moi-même bouche-bée. » dit l'homme en blouse blanche tout en prenant un ballon et en le fixant. « Vois-tu, j'ai l'intention de former la meilleure équipe du monde. J'espère que tu rejoindras mon camp. » Dit-il avant de rouvrir la porte, plus personne n'était dans les escaliers. « À la prochaine... Je l'espère. » Un autre sourire mesquin. Mais que cachait-il cet homme ?

Il remonta lentement les marches pendant que le jeune resta dans la salle, solitairement... Tandis que l'homme remonta sur scène tout en empruntant un micro. « Mesdames, messieurs, je vous prie de vous rasseoir dans le calme. » Il a attendu quelques secondes, voir minutes avant de voir que tout le monde était assis et qu'il pouvait continuer sa petite annonce, mais la suite. Même Monsieur Kidou ne sait pas ce qu'il fait ici... il cachait quelque chose, c'était sûr, pourtant personne ne pouvait le savoir. Personne. « Vous avez donc vu le Keshin en œuvre. Maintenant, je vais vous dire mon véritable but. » Mensonge. « Je compte former la meilleure équipe de football... de tout les temps. Une équipe insurpassable. » C'est absurde comme idée. Il ne le savait pas. Cet homme n'avait pas que ce but, oh... non. « Je mettrai donc en place des entraînements spéciaux, que ce soit pour améliorer vos compétences. Maîtriser de nouveaux hissatsus, améliorer vos hissatsus, ou alors le Keshin... si vous en êtes capables. » Il termina sa phrase en ricanant tout bas en décalant le micro. « Pour les intéressés : vous me retrouverez ici même à 9h du matin et nous décamperons de cet endroit ensemble. Pour les autres, réfléchissez bien à ma proposition. » Il repose le micro sur le pupitre et part dans sa sombre ''cabane'' ou ''loge'' en attendant le lendemain.

Une voix apparût de nulle part. « Et maintenant, je vous prie d'accueillir notre idole, Miyabe Momo ! » Cette voix était celle de M. Kidou, elle était reconnaissable en même temps. M. Kidou n'avait pas compris ce que le professeur essayait de faire, c'est alors qu'il entra dans sa loge brusquement. « C'est n'est pas ce qu'on avait dit ni ce qu'on avait prévu ! » Kidou était énervé, connaissait-il les véritables buts de notre cher professeur ? « À partir de maintenant, c'est toi contre moi; mon cher Kidou. »

Le temps passe, et rien de spécial ne se passe... Les gens passe, les serveurs aussi tandis que je fais de temps en temps des allé retour entre le buffet, pour reprendre de l'eau, et ensuite revenir contre le mur prés de la scène. Mais au dernier allé retour, j'ai laissé mon verre sur le buffet mais je n'ai plus soif de toute façon, et puis je vais pas tarder à aller m'installer à une table comme font les autres invités.

Je m’ennuie à mourir non d'un chien !!! Pff... Je vais aller m’asseoir pour manger quelque chose... Je me décolla du mur sur lequel j'étais adossé , mais j'ai à peine eu le temps d'avancer de quelque pas, qu'une fille un peut plus jeune se fit bousculer et s'accrocha à mes bras que j'ai fait exprès d'avancer pour ne pas qu'elle tombe. Quand elle releva la tête vers moi, je lui sourit puis elle me lâcha pour s'excuser. Mais c'est pas la peine, j'ai agit instinctivement. C'est alors qu'une voix se fit entendre dans les hauts parleurs se qui me fit sursauter légèrement.

-Tout d'abord, merci à vous d'être venu à cette fête. Le déroulement va être simple, il est actuellement 18h30. C'est donc l'heure du commencement du repas. Je vous prie de prendre place et d'attendre sagement les serviteurs vous servir. Je reprendrais parole plus tard vers 20h. Bon appétit à vous et à toute à l'heure pour célébré notre découverte.

Ha ! C'est donc l'heure de manger. Je vais aller m'installer alors ! Je regarda la jeune fille aux yeux bleu vert pour lui souhaiter une bonne soirée et m'en aller juste après mais avant que je puisse dire quoi que se soit, elle me souriait et me lança :

-Tu es seule ? Que dirais-tu de venir manger avec moi ? Il y a pleins d'amis de notre âge à ma table, ils sont très sympathiques ! Au fait, je m'appelle Amy et toi ?

Ha bah je ne m'attendais pas à ça...

-Ha heu, m-moi c'est Aurore.

Je bégu aille pas par timidité, c'est juste que je ne m'attendais pas à la proposition que la jeune fille en face de moi me fit. On ne sais jamais vus toute les deux, mais elle me demande quand même si je veux me joindre à sa table avec d'autres amis à elle ! Bon je vais pas refuser, en plus il n'y a aucune table de libre, elles sont toute prise par des gens que je ne connais pas... Mais je ne sais pas trop... Si sa se trouve ses amis ne veulent pas d'une inconnue à leur table... Mais dans un sens si elle me le propose c'est que sa ne devait pas poser de problèmes.

-Hum... Je veux bien me joindre à la table de toi et t'es amis. Si je ne suis pas de trop bien sur...

Je luis sourit un peut gêné.
Amy commença à marcher ver sa table en me faisant signe de la suivre et c'est se que je fis.
Une fois arriver la collégienne m'indiqua une place en face d'elle et je m’assoit avec un peut d'hésitation, mais apparemment ça ne dérange personne. Donc en face de moi il y a Amy, à coté d'elle il y a un garçon de son âge chatin clair à qui le visage ne m'est pas totalement inconnu et de l'autre coté, un garçon plus âgée au cheveux noir qui porte une sorte de foulard, ou alors c'est une écharpe.

Un peut plus tard après avoir commander quelque chose à manger je me rendis compte que je ne m'était toujours pas présenté aux autres... Mais ils sont tous en trein de parler entre eux. Tant pis, on parlera peut être plus tard dans la soirée.

-Bonsoir mesdames et messieurs. Tien, c'est pas la voix de m.Kidou. «Je me présente, je suis le professeur... » Très original comme nom. « X. » Ha bha encore mieux, on peut avoir une seule lettre dans son nom maintenant ? « Je vais vous présenter quelque chose que vous n'avez jamais vu. Monsieur Kidou n'est pas présent pour le moment, je pense qu'il interviendra plus tard, mais ce n'est pas important. » je ne sais pas trop pourquoi... Mais je ne le sent pas se type. «Vous devez vous demander ce que je vais vous dire. J'ai étudié pendant des années le football. Je ne l'ai pas pratiqué, je l'ai simplement étudié. » Ouai, il est bizarre celui là, sa sert à quoi « d'étudier » le foot ? Franchement ? « Je ne vais pas vous faire attendre plus longtemps. » Pourtant c'est se qu'il fait. « Après plusieurs années, j'ai découvert quelque chose de très important. J'ai alors contacté Kidou pour célébrer ça. Vous, vous arrivez, sans savoir à quoi vous attendre. Et c'est le grand moment. » Allé ! Dis se que tu as à dire ! «=J'ai alors découvert quelque chose, de plutôt... étrange. Je ne connais pas la totalité de ce pouvoir étrange. Mais nous le sauront bien un jour. C'est grâce à vous, joueurs du monde entier.» Hien ? Comment ça grâce aux joueurs du monde entier ? «J'ai donc découvert... quelque chose de plus puissant que le hissatsu. Les hissatsus ne sont plus à la hauteur de ma grande découverte. Et cette découverte, je l'ai nommée... » Quelque chose de plus puissant que les hissatsu ? « Le ... Keshin. » Hien ? C'est quoi ça ? Le professeur nous montra un dessin explicatif. « Le Keshin est un force à l'intérieur de plusieurs personnes, ce n'est pas facile de l'avoir. Moi, je ne sais pas si quelqu'un le possède déjà, mais il est fort possible qu'une personne ou deux, le possèdent déjà. Ou alors, personne ici présent ne le possède. Je n'en sais rien du tout, mais laissez moi expliquer ce que c'est avant de vous affoler. » Il se décale pour que l'ont voient mieux le dessin. « Voyez par vous même, le Keshin est une force intérieure et tout ce que je peux dire, c'est que c'est bien plus puissant qu'un simple hissatsu. Comment l'obtenir ? D'après mes recherches, vous le sentirez un jour, si vous êtes un passionné de football, vous le ressentirez tous un moment ou un autre. » C'est quelque chose qui se ressent alors... Intéressent.

Le gars en blouse blanche appuya sur un bouton et un énorme passage souterrain s’ouvrit et ils demanda à tous les invités et les médias de le suivre. Et c'est se que tous le monde fient, à l’exception de quelques un qui ne semble pas intéressé. Me concernant, bien sur que je suit le professeur, son histoire de Keshin m'intrigue de plus si sa concerne le football sa me concerne aussi !

Une fois en bas des escalier, le scientifique ouvris une porte et appuya sur un bouton pour que les lumière s'allume. C'est un immense terrain de foot qui apparais devant nous tous.

-J'aimerais que les dévoués s'approchent de moi.Dis le proffeseur X qui se trouve au milieux du terrain.

Il y a plusieurs personnes qui se présenta et qui tentais de faire apparaître un Keshin, mais rien. Et je ne compte pas essayé, je ne sent rien en moi qui me dis que je peut faire apparaître cette chose que le professeur appel « Keshin » et puis il y a aussi le fait que je refuse de jouer habillé comme je le suis !!! Je préfère attendre sur le coté et regarder les autres. Je surveille aussi le scientifique, j'ai un mauvais pressentiment qui le concerne... Je sent que sa va pas très bien tourné avec lui...

Enfin voilà, plusieurs personnes passe et chaque tentative est un échec... Ils ne sont pas encore prés je suppose. Tien ! Le garçon suivant était le garçon aux cheveux noir qui était à coté d'Amy à table, lui aussi risque d'échouer comme les autres avant lui...

-Kōriii— no Ryū, — Norphis !

M-mais qu'est-ce que c'est que cette puissance qui traverse l'air?! Et c'est ça un Keshin ?! Une énorme bête qui apparais derrière nous !?

-Incroyable !

C'était très impressionnant, mais le garçon s'agenouilla au sol de fatigue et le Keshin disparait, ça dois être la première fois qu'il le fait. Mais cette force qui a parcourus l'air... C'est sa qu'on dois ressentir quand on peut invoquer cette chose ? Je tacherais de m'en souvenir, car pour le moment je ne sent rien au fond de moi qui ressemble à sa.
Les médias s’agglutinaient autour du garçon qui venait à peine de se relever, et sa empêche certain de ses amis de voir comment il allait. J'ai jamais aimé tous se qui était caméra, interview, et tous sa. Sa peut être bien comme sa peut être chiant.

-Maintenant que nous venions de voir ce que nous avions à voir... Il est temps pour nous de remonter.

Bon et ben, suivons le... Encore une fois. Tous le monde retourna à sa place aprés être sortis du souterrain. Mais le professeur sortis un peut plus tard après nous et le l'ami de ceux qui sont à ma table n'est pas là, il a dus resté en bas... Le scientifique se remet à parler dans le micro.

-Vous avez donc vu le Keshin en œuvre. Maintenant, je vais vous dire mon véritable but. Tss... Je savais qu'il était pas net ! « Je compte former la meilleure équipe de football... de tout les temps. Une équipe insurpassable. » Encore un allumer de la domination du monde, génial ! Pourquoi il veut faire l'équipe la plus puissante du monde si c'est pas pour cette raison, hien ? « Je mettrai donc en place des entraînements spéciaux, que ce soit pour améliorer vos compétences. Maîtriser de nouveaux hissatsus, améliorer vos hissatsus, ou alors le Keshin... si vous en êtes capables. » C'est bon il a finis avec son sourire de gars tordus que je vois d'ici ?! Il m'énerve je m'en mettrais presque à grogner ! « Pour les intéressés : vous me retrouverez ici même à 9h du matin et nous décamperons de cet endroit ensemble. Pour les autres, réfléchissez bien à ma proposition. » Me concernant demain matin je dors ! Ou je rentre chez moi, ça dépend à qu'elle heures les départs son prévus...

Je m'adosse au fond de ma chaise quand M.Kidou vien annoncé : « Et maintenant, je vous prie d'accueillir notre idole, Miyabe Momo ! » Hm ? Ha oui c'est une chanteuse ! Je ne savais pas qu'une célébrité était ici. Mais bon, je ne connais pas se qu'elle fait donc je ne suis pas plus enthousiasme que sa... Et puis le fait que le garçon aux cheveux noir ne revienne toujours pas m'inquiète un peut... Je m'adresse donc aux personnes de la table.

-Votre ami qui a sortis un Keshin n'est toujours pas revenus, vous devriez peut être le retrouver, non ? Il dois encore être au terrain.

J'essaye, sans vraiment le faire, de le caché un peut mais je pense que l’inquiétude se fais quand même sentir dans ma phrase.

Je ne devais pas rester devant la table pendant longtemps ; Koyen m’a vue et m’a invitee à rejoindre la table. Je lui remerciais souriant pendant qu’il me préparait la chaise à côté de lui. Pendant le repas on parlait entre nous et les autres, j’avais juste l’impression qu’il me regardait d’un regard ressemblant à celui du jour de notre rencontre à la patinoire. J’essayais de ne pas y faire attention, dans la moitié de cas cela s’averait être efficace.

Tout était calme, jusqu’au moment où une personne – qui voulait se faire appeller Professeur X – parla. Il nous annonça la découverte d’une chose plus puissante que les hissatsus, les Keshins. Je dois avouer que cela ne m’intéressait pas le moins du monde, je n’étais pas une grande fan de foot’, mais j’écoutais malgré tout – je n’avais sûrement rien de mieux à faire. Ensuite, il appuya sur un bouton qui ouvrit un passage caché vers lequel les médias se sont précipités, ainsi que quelques plus grands joueurs dont faisait parti Koyen – qui n’était pas si impatient qu’une fille de notre table. Je voulus le ratrapper, mais un type en noir m’arrêta.

Miss Momo ? Suivez-moi.

Je le suivis jusqu’à un autre passage. C’était suspect… voulait-il me kiddnapper ? Je ne me laisserai pas faire ! Jamais de ma vie ! Je m’arrêtai devant une suivante porte, et ne voulut pas entrer dans la pièce de derrière. Il me dit d’être plus rapide car “on n’a pas beaucoup de temps”. Je fronçai les sourcils en refusant, c'est alors qu’il évoqua un concert. Concert ? Et je me rappellai d’une certaine conversation à l’agence.

***

***

Non ! J’ai complétement oublié ! Je ne sais pas s’ils ont choisi une chanson par eux-même, je ne sais pas qu’est-ce que je vais devoir chanter… Catastrophe ! Je courru dans les loges me preparer. Dieu merci, je n’allais pas devoir danser dans ma robe de soirée, l’agence envoya un de mes costumes – ils sont visiblement prêts à tout. Je l’enfilai vite et essaya de me renseigner sur le spectacle : lieu – qu’était la meme scène que celle où nous parlait le professeur ; horaire – qui se limitait à une seule chanson ; titre de la chanson – qu’ils ont facilement accordé à mes pensées. J’essayai de me rappeler vite des paroles et des pas de danse, ainsi que les pauses dans le chant dedans. Le type me dit d’aller enfin sur scène car les invites étaient rentrés sur la place, paraît-il.

La musique commença au moment où je sautai sur scène depuis le dernier escalier. Je pris le microphone dans ma main – il se trouvait étrangement sur le bout de cet espace en hauteur, sûrement laissé pour moi par le personnel – et, avant de chanter, dis quelques mots.

- Ohayou minna-san ! Êtes-vous prêts ? … trois, deux, un !

Et commança la partie artistique de la fête. Je faisais attention à ne pas mélanger mes pieds, cette fois-ci. Je chantais tout haut, essayant aussi de ne pas trop stresser devant tous ces visages. Calme, Momo, ce n’est pas la première fois. Une main en haut, saut, retomber sur la scène, faire un signe comme si j’attrappais quelque chose… Cela continuait, tout le temps des nouveaux pas. Et à un moment je devais me tromper. C’était evident – chaque idole devait se tromper à un moment, surtout les nouveautés dans le showbuiseness dont je faisais parti. Et au milieu, je fis une erreur de débutant, je mélangeai deux pas d’une suite, voulant aller plus vite que la mélodie. Bien sûr, personne ne pouvait le remarquer. Je ne le montrai que pendant une mili-seconde, mon visage pregnant un air insatisfait. Je me corrigea tout de suite, reprenant mon sourire encore plus grand que d’habitude, et faisais comme si ne rien était. Et à la fin – je sautai encore, deux bras en haut et je prononçai le dernier mot qu’était le rêve – yume.

- Arigatouu ! ~ J’espère que ça vous a plu ! – dis-je ensuite. Puis, je descendis, murmurant aux gens de derrière de mettre la musique pour le bal, comme me l’a dit le type d’avant.

Je cherchais Koyen du regard, je ne savais d’ailleurs pas trop pourquoi. Je ne l’avais pas vu pendant mon concert, je m’inquiètais peut-être. Où était-il ? Et surtout, pourquoi je m’intéressais à cela… ?
Code by Fumika

Alors que j'étais sous le choc et sous l'émotion d'avoir réussir, une journaliste se jette sur moi pour me poser des questions. « Ho bon sang! Ton nom est Katsura Koyen n'est-ce pas? Que ressens-tu ? Quel sont tes impressions ? Comment penses-tu que ta vie sera après ça ? » Ma vie ? Elle va changée ? Pas dans le mauvais sens j'espère... « Heu... » n'osant pas répondre, le professeur intervient assez rapidement pour faire sortir l'intégralité de la salle sauf moi bien sûr, il s'approche de moi pour me parler en tête à tête et m'explique qu'il veut former la meilleure équipe du monde. Ma pensée était '' Je ne suis pas un jouet. '', dès qu'il a dit ça, j'ai vu son sourire malsain, je serre les dents au moment où il part. Il avait terminé avec un '' J'espère que tu rejoindras mon camp. À la prochaine... Je l'espère. '' Son sourire, je l'ai vu, ce type ne m'inspire pas et je ne suis pas et je ne serais pas un jouet, je veux jouer pour mon équipe. Ma ville natale. Je le sais mon choix maintenant. Je veux retourner à Hokkaido et faire triompher l'équipe d'Haku Oshika... voilà mon prochain but ! Je suis rester agenouillé quelques minutes au sol car je n'arrivais toujours pas à croire que j'ai réussis un exploit, mon rêve, je l'ai fait... le football... j'ai marqué l'histoire. C'était mon rêve et je l'ai fait... Je n'entendais rien, le vide. Je voulais pleurer de joie, mais il fallait que je m'exprime, je voulais voir mes amis...

Je me relève, tapotant sur mes affaires peu poussiéreuse, je regarde le ballon et je me retourne vers la porte et je marche jusqu'à elle pour l'ouvrir et j'inspire puis j'expire... J'ai peur. D'un coté, j'ai fait quelque chose d'extraordinaire, mais d'un autre je vais sûrement me faire agresser par les journalistes et ça c'est moins cool, je monte lentement les marches et je commençais a entendre de la musique. Ils font sûrement la fête. Il y a de quoi, le Keshin est une grande découverte, mais je ne veux pas faire partie de la meilleure équipe du monde pour autant. Je monte donc les marches et une fois en haut, je re-inspire et re-expire une deuxième fois avec d'ouvrir la porte d'un coup. Je me décale pour que la porte se referme sans trop faire de bruit et je remarque indirectement Momo proche de la scène, je marche rapidement vers elle et je me jette dans ses bras. « J'ai réussis... » ai-je murmuré en pleurant de joie. Il fallait bien que je lâche mes larmes … je ne pouvais pas rester souriant, il fallait pleurer, pas de tristesse, de joie ! Je suis joyeux ! « J'ai accompli mon rêve... » toujours en murmurant dans les bras de Momo... je suis pas gêné n'empêche de me jeter dans ses bras comme ça. J'avais la tête sur son épaules et les yeux fermés. Je rouvre les yeux et je réfléchis quelques secondes... '' Je suis dans ses bras non ? '' c'est dans cette pensée que je me retire rapidement de ses bras et j'étais bien gêné. « Dé-dé-désolé ! ».

J'étais gêné, mais encore une fois, je remarque un truc, je n'avais pas vu Momo pendant que tout le monde me fixait, j'aurais pu la reconnaître parmi mille ! Je suis pratiquement sûr qu'elle n'y était pas... « Euh... mais tu n'étais pas avec nous sur le terrain... tu étais où ? » d'un ton un peu choqué de ne pas l'avoir vu, et dire que j'aurais pu l'impressionner avec mon superbe Keshin ! C'est dommage de louper une occasion comme celle-ci... elle avait peut-être mieux à faire et si ça se trouve elle était avec un autre garçon... J'ai donc aucune chance avec cette fille ? Je suis peut-être maudit... où alors elle a été aux toilettes et a tout loupée... ça serait dommage, pourtant, si elle aurait été avec un autre garçon elle serait encore avec et je ne l'aurais pas vu seule devant la scène, ce n'est pas logique... je me demande vraiment où elle était.

Une passe vers l'avenir – Évent

Je restais dans mon coin jusqu’à la fin, n’accordant même pas un court regard à l’action – ou plutôt son manqué – sur le terrain. À un moment j’entendis le professeur nous ordonner de retourner dans la salle – ou plutôt la cour – d’avant. Cher Professeur, j’exécuterai votre souhait avec plaisir.

Je me suis retournée sur le talon et, d’un pas vif et décidé vers le tunnel qui nous a mené ici auparavant. Je vis la silhouette fine de Rin passer entre les autres invités à un moment, mais je ne voulais pas la chercher – elle voulait sûrement parler à Koyen. Vu qu’il a réussi. Et pas moi. Rooooh, ça m’énerve ! Je mis un coup de pied dans le mur du tunnel. Aiiie ! Mon pied ! . . . Je me retournai et vis Koyen qui restait encore sur la pelouse fraiche du terrain. Je fronçai mes sourcils en lui envoyant un regard mécontent et tournai vite le regard vers l’avant.

Je me mis à la place d’avant, à ‘’notre‘’ table. Le professeur X arriva ensuite, montant sur scène et nous avouant son but ; former la meilleure équipe. La meilleure... Il nous aidera... Avec des entraînements... Intéressant. À 9h. Il ne faut pas que j’oublie.

Puis, c’était au tour d’un mini-concert – par l’idole Mizabe Momo qui ne chantait pas si mal que ça – et c’était là que la fille amenée par Amy nous parla. Elle s’intéressa au fait que Monsieur-le-Champion-qui-a-eu-son-Keshin n’est toujours pas revenu d’en bas. Je toussai, fermant mes zeux et reculant de quelques pas.

Pff, de toute façon, on s’en fiche de ce qui se passe, non ?! Avec son superbe Keshin rien ne lui arrivera.

Et je m’assis de nouveau, ignorant les conversations des autres.

Codes © Fumika

Une passe pour l'avenir...

[Event feat Everybody]

Peut-être aurais-je du essayer, moi aussi...

Finalement, les paroles de la jeune fille, croisée quelques instants plus tôt, m’avaient plus atteinte que je ne pensais : cela faisait longtemps que l’on ne m’avait plus proposé de toucher un ballon. Et maintenant que j’en avais l’occasion, je refusais... Non mais quelle idiote, je vous jure !
Enfin, ce n’était pas faute d’avoir voulu tenter l’expérience... Je savais bien que même si l’esprit veut, si le corps ne suit pas... Douloureuse réalité s’il en était ! J’avais eu le temps de me faire à l’idée que le foot, c’était fini pour moi...

Pourtant, je vivais cela comme un manque, une privation. J’avais besoin de jouer, de pouvoir dribler, de sentir le vent dans mes cheveux et sur ma peau, les cris des foules dans les stades, les encouragements des coéquipiers...

En fait, j’essayais encore et toujours de me persuadais que j’avais fait le bon choix, que c’était ma décision depuis tout ce temps... N’était-ce pas ce mentir à soi-même, au fond ?

De toute façon, vouloir et pouvoir sont des mots différents..., je me baffai mentalement.

Je me glissais furtivement entre les invités, tous étant naturellement trop occupés à dévisager le jeune prodige –Koyen devait vraiment être fier de son exploit, bien qu’il soit plus un coup de chance qu’autre chose. Je cherchais Fumika dans la foule compacte. Portant avec impatience ici et là mon regard, je tentais d’apercevoir sa chevelure brune. Mais peine perdue, elle devait être déjà loin...

Je m’arrêtais après avoir fouillé de fond en comble toute la pièce –je le croyais du moins. Je poussais un soupir, mélange entre la déception et l’exaspération. Je comprenais son envie d’être seule après ce qu’elle devait considérer comme un « échec cuisant », mais s’isoler ainsi, en solitaire avec sa rage et sa honte, n’était jamais une bonne chose pour qui que ce soit.

Cela sent le déjà vécu..., pensai-je avec un sourire.

Je faisais chemin inverse, non sans avoir vérifié une dernière fois l’absence de la jeune fille. Je voulu retourner à ma place initiale mais comme je m’y attendais, d’autres l’occupaient déjà. Je restais donc en retrait, suivant de loin.

Le Professeur, pour quelque raison que ce soit et à l’incompréhension générale, avait empêché la journaliste de poursuivre son interview. Sous le faible argument qu’elle pourrait l’interroger une fois dehors. De toute façon, je doutais que dans l’état actuel des choses, le jeune homme soit en mesure de répondre. Il semblait d’ailleurs encore tout ébranlé des évènements...

« Maintenant que nous venons de voir ce que nous avions à voir... Il est temps pour nous de remonter. »

J’avais cru apercevoir un léger sourire sur ses lèvres, mais si furtif qu’il était possible que je me sois trompée. Quelques murmures saluèrent sa phrase. Pourtant, comme des automates programmés, les invités s’exécutèrent sans rechigner. Aucune protestations ne fut émise par qui que ce soit. Ils montèrent les marches par petit groupe, échangeant quelques paroles intriguées et excitées. L’impatience dans l’air était palpable.

Etant l’une des dernières, je jetai un coup d’œil derrière moi. La salle était quelque peu effrayante, ainsi vidée de toute vie. Enfin presque : il restait Koyen et le Professeur X. L’atmosphère autour de ce dernier semblait être celui d’un autre. Il ne m’inspirait pas confiance, sans que je sache précisément pourquoi : sa posture, ses gestes, le ton qu’il avait pris, l’air sur son visage...
Plus je le regardais, plus il me faisait pensait à un scientifique fou. Dans ma tête, lui faire confiance revenait à entrer dans un jeu dont il était le maître, et dont bien peu connaissait les règles. Mais au fond, c’était très intéressant comme pari...

Attendons de voir la suite des évènements...

Je me détournai et commençai les marches quatre à quatre pour rattraper les autres.

Xxx

Je sortais enfin du passage, toujours parmi les dernières. Un regard aux alentours m’indiqua que chaque invité avait repris sa place. Je me dirigeais donc vers la table –où tous ceux que j’avais rencontrés dans la soirée s’étaient déjà assis. Je repris ma place, près de Fumika. Elle était finalement revenue, mais semblait peu disposé à discuter. Son air renfrogné ne faisait que me le confirmer. Je ne m’en formalisais pas et dirigeais mon regard vers la scène, où le Professeur était retourné :

« Vous avez donc vu le Keshin en œuvre. Maintenant, je vais vous dire mon véritable but. »

Un silence suivi ces paroles, lourdes de sens...

« Je compte former la meilleure équipe de football... De tout les temps. Une équipe insurpassable. »

Cette fois, ce sont des murmures indignés que j’entendais. C’est sûr et certain, cet homme à des ambitions, qu’il semble ne pas vouloir lâcher aussi facilement.

« Je mettrai donc en place des entraînements spéciaux, que ce soit pour améliorer vos compétences. Maîtriser de nouveaux Hissatsus, améliorer vos Hissatsus, ou alors le Keshin... si vous en êtes capables. »

Une proposition intéressante, que je ne pus m’empêcher de noter mentalement.

« Pour les intéressés : vous me retrouverez ici même à 9h du matin et nous décamperons de cet endroit ensemble. Pour les autres, réfléchissez bien à ma proposition. »

Intéressant... Du moins, c’est ce que je pensais ! Il nous avait finalement dévoilé ses plans, même si ce n’était qu’en partie. Il semblait réserver encore bien des surprises, cet énergumène... Enfin, j’avais encore du temps pour réfléchir à ce que j’allais faire !

La suite fut un concert donné par une idole, Miyabe Momo. Je n’avais pas entendu parler d’elle, à quelque moment que ce soit. Je suivi son spectacle d’une oreille distraite. J’applaudissais néanmoins à la fin.

« -Votre ami qui a sortis un Keshin n'est toujours pas revenus, vous devriez peut être le retrouver, non ? Il doit encore être au terrain. ».

Etonnamment, je ne remarquais que maintenant la présence de cette jeune fille. Elle n’était pas à notre table lorsque j’étais arrivée. Cependant, rien qu’au ton de sa voix, je voyais qu’elle était inquiète. Il était vrai que Koyen n’était toujours pas de retour parmi nous...

Je sentis Fumika se tendre, aussitôt ces paroles prononcées. Elle toussa pour attirer l’attention de tous. Son expression s’était un peu plus refroidie encore qu’auparavant, et elle me semblait en colère, presque haineuse. Je la regardai, étonnée de la voir dans cet état : elle n’avait jamais émis la moindre animosité contre qui que ce soit, du moins aussi forte.

Serait-elle... Jalouse ?

C’était fort possible. Il avait réussi, elle avait en quelque sorte échouée... Il était assaillie de questions et de journalistes, elle restait une anonyme... Cela devait être très dure, mais pourquoi réagir ainsi au lieu de s’expliquer ?

« - Pff, de toute façon, on s’en fiche de ce qui se passe, non ?! Avec son superbe Keshin rien ne lui arrivera ! »

La tristesse et le dépit perçaient dans sa voix, dissimulés sous une couche d’ironie. Elle semblait vraiment blessée dans son amour-propre. Mais cet accès de colère était si soudain qu’il ne devait pas être dû qu’à la brusque célébrité de Koyen.

Il y a... Autre chose...

Je me redressais sur ma chaise et me penchai à son oreille, pour lui murmurer avec un sourire crispé :

« - Arrête avec l’ironie, ça ne te vas pas du tout... ! S’il y a quelque chose qui ne va pas, tu ferais mieux d’en parler ! Au lieu de réagir comme ça et de prendre tes grands airs..., je faisais une pose , Tout le monde est un peu déçu, tu sais...».

Je savais bien que mes phrases devaient sonner dures à ses oreilles, mais si c’était le seul moyen de la faire réagir... Je me tournais vers celle qui la brune qui s’inquiétait pour Koyen, et lui lançait avec un sourire :

« - Quand à Koyen, je suis sûr que tout le monde sera d’accord de dire que s’il n’est pas de retour dans quelques minutes, nous irons nous même le chercher... ».

Je me ‘’cachais‘’ encore à côté de la scène quand j’entendis un faible bruit de porte qui se fermait. Je tournai ma tête et apeçu Koyen aui marcha rapidement vers moi et, avant que je ne puisse lui demander où il était, il se jetta dans mes bras. Choquée sur le moment, je ne fis rien, je restai immobile regardant devant moi.

J’ai réussi...

‘’Réussi quoi‘’ – me demandais-je dans les pensées. Mais je ne dis rien, l’enlaçant avec mes bras. Léèrement, pas trop sûre de moi sur le coup, je rougis encore – qui sait pourquoi. Il répéta la même phrase, changeant juste le verbe et rajoutant enfin un complément d’objet direct, grâce à quoi je pouvais enfin mieux comprendre de quoi il parlait. Je souris, heureuse pour lui, ma gêne ne se faisait plus sentir autant qu’il y a encore quelques secondes. Cela ne dura pas – il semblait venir de se rendre compte de ce qu’il faisait ; il se – et me – libéra, tout en s’excusant. Il semblait d’ailleurs aussi gêné que moi, si ce n’est plus.

Euh... mais tu n’étais pas avec nous sur le terrain... tu étais où ?

Dans ma voix, un peu de déception se faisait entendre. J’étais intriguée par le terrain dont il m’a parlé, mais je ne demandais pas plus à ce sujet. Je me questionnais juste au sujet de ma soudaine ‘’timidité‘’. Ce n’était pourtant pas la première fois, ça m’arrivait de temps en temps lors des défis télévisés (auxquels j’aimais participer, d’ailleurs. C’est très amusant, croyez-moi.).

Ça me rappellait un drama que j’ai vu. C’était une jeune femme, étudiante aux Beaux-Arts qui est tombée amoureuse d’un de ses professeurs. Elle était toujours hyper-gênée dans des situations comme celle qui vient de m’arriver, mais... Non, je ne pouvais pas aimer Koyen dans le sens romantique du terme, je le connaissais à peine ! Juste mon cerveau qui déconne. N’est-ce pas... ?
Code by Fumika

Une passe vers l'avenir – Évent

Mon attitude rageuse semblait énerver – ou du moins attirer l’attention – de mon ex-capitaine. Ayase se redressa et se pencha vers moi, mon oreille plutôt, m’adressant la parole pour la première fois depuis qu’on s’était retrouvées.

Arrête avec l’ironie, ça ne te va pas du tout... ! S’il y a quelque chose qui ne va pas, tu ferais mieux d’en parler ! Au lieu de réagir comme ça et de prendre tes grands airs... Tout le monde est un peu deçu, tu sais...

J’avais envie de lui crier que rien ne va et que je m’en fous complétement des sentiments des autres, mais je restai calme. Du moins d’apparence, car mentalement, j’étais plus ou moins détruite. Que des questions par-ci, par-là, de la jalousie, de rage, de mépris aussi. Le plus difficile était de savoir envers qui ce mépris existait ; envers Koyen ou alors... moi-même. J’étais vraiment minable, c’est ce que je ne voulais pas croire avant, absolument pas, mais là... Tout le monde le voyait bien.

La rage et jalousie transformées en decéption et tristesse. Minable, que ça. Si ce n’est pas plus que simplement lamentable. Je me surestimais, surestimais vraiment trop. C’était plus fort que la dernière fois, plus déprimant que le jour de notre perte. Jalouse d’abord, de la chance que Rin a eu, me sentant minable en les voyant sur le terrain, torturées par les adversaires. Je n’y pouvais rien, comme maintenant. Le professeur était-il ma denrière chance ?

Moi qui croyait la décéption de ce jour-là la plus déprimante, la plus forte, la plus triste de toutes, je me trompais bien sûr. Et je venais tout juste de le découvrir. Une idiote sur le terrain, se croyant forte, a échoué devant tout le monde. Devant un professeur important. Devant les caméras. Devant sa capitaine qu’elle admirait plus que tout, plus que tout le monde. Devant le monde entier, devant celui qui a réussi. Pitoyable.

Et pourquoi n’ai-je rien répondu à Ayase ? Rien de plus simple – c’était la seule personne au monde qui pouvait me calmer. Mais comment ? Ses mots de tout genre étaient admirables, comme Rin en elle-même. Je voulais peut-être lui plaire ? L’impressioner d’une façon peut-être ? Je n’en sais rien, c’était juste tout qui me disait que je devais me soumettre à elle. Comme une mère et son enfant – cette comparaison me plaisait.

...Koyen, je suis sûre que tout le monde sera d’accord de dire que s’il n’est pas de retour dans quelques minutes, nous irons nous même le chercher...

ce

Ce sera sans moi.

Codes © Fumika

« Un...terrain ? Je te repose la question, je ne t’ai pas vu à mon concert. » Le flou total, un concert ? Mais de quoi parlait-elle ? Je suis bien en train de parler de cette soirée, on vient tout juste de descendre faire le Keshin sur un terrain et je suis resté sur le terrain et... Elle a chantée ?! Non, ce n'est pas possible. Je serais resté cinq minutes en bas ? Sur le terrain seul et j'ai loupé ça ? Mais est-ce sûr que ce soit elle ? Pourtant elle a bien dit '' Mon concert '', « Ton concert ? Eeh ? » Je n'étais pas sûr à cent pour cent... En tout cas, elle a aussi dit '' Un terrain ? '' donc elle ne savait pas qu'il y avait un terrain de foot en bas de la salle... Pourquoi aurait-elle chantée ? C'est une chanteuse ? Non pas possible, je ne veux pas le croire, si c'est une chanteuse, mes chances de lui avouer mes sentiments étranges sont réduits ! Je n'ai aucune chance si c'est le cas, même si j'ai le Keshin et que les journalistes vont m'agresser d'une minute à l'autre... ils sont même peut-être en train de filmer ce passage là, je n'en sais rien, je ne regardais que Momo, droit dans les yeux. J'avais peur de regarder ailleurs et voir qu'on nous filmes... ça pourrait m'énerver car je ne suis pas une star moi. Loin de là. Je suis un simple joueur et passionné de football !

« Quand le professeur nous a dit de descendre... il y avait un terrain de foot et il nous a demandé d'essayer le Keshin... et je suis le seul à avoir réussis.. ! » J'étais remplis de joie et de confusion, car si je parle à une star, ses gardes du corps vont venir et me dire '' pas touche. '', j'aurais de quoi partir en dépression non ? Avoir le coup de foudre sur un star... c'est une chose absurde. Aucune star se met en couple avec un simple personne. Je pourrais prier pour que ce ne soit pas une star, car elle doit avoir beaucoup de fan... imaginer si on est en train de nous filmer alors que je me suis jeté dans ses bras, ses fans vont me détester ! Devrais-je lui reposer la question pour être sûr de moi ? Je n'ai pas trop le choix de toute façon. Il vaut mieux être sûr et savoir à qui j'ai a faire... si c'est une star, mon cœur va se briser... Je prie pour que ce ne soit pas cela. Que faire ? Je suis confus... je la regarde toujours droit dans les yeux.

« Et je suis resté en bas quelques minutes de plus... Et pendant ce temps, tu étais en train de … chanter ? Tu.. tu es une chanteuse ? » C'était limite si je tournais ma tête sur le coté en confusion comme les animaux ! Elle n'avait pas l'air d'avoir compris ce que nous avions fait sur le terrain, je lui ai quand même expliqué l'exploit que j'avais réussis, j'ai accompli mon rêve, celui de marquer l'histoire du football... mais je ne peux pas apprendre que Momo est star, pas dans ce genre de moment, je ne saurais pas sis je suis finalement heureux ou triste à la fois. Je suis confus... Je n'osais toujours pas regarder à droite ou à gauche, peut-être par peur d'être filmé, ou alors les journalistes me cherche partout ou interroge d'autres personnes... dans tout les cas, je ne voulais pas savoir, je fixais que Momo et elle seule, personne d'autre, j'attendais une réponse de sa part. À moitié stressé et à moitié heureux.

Je me suis assis face à Touko pour discuter avec elle. Ça me fait plaisir de retrouver une connaissance. Mais on dirait bien qu’il n’y a que nous deux ici… C’est dommage… M. Kidou a très mal géré ses invitations. Les Joueurs d’Inazuma Japan auraient dû venir. Après tout, Yuuto est son fils. Cependant, je ne vois pas Yuuto non plus alors peut-être que ça n’a aucun lien avec le Football… Eh bien… Tant pis. Je parle donc avec Touko, en espérant quand même voir arriver d’autres Coéquipiers. La Jeune Fille semble ravie de me voir, malgré tous les précédents événements. Alors comme ça elle vit à Okinawa maintenant ? Elle doit pouvoir voir Tsunami comme ça. Et son Père va bien également.

« Pour moi, ça va également. J’aide Père au Sun Garden. »

C’est alors qu’un Serveur nous apporte les cartes pour commander nos menus. Déjà l’heure du repas à 18h30. Pas très commun comme horaire pour manger. Mais je remarque surtout que le temps passe vite. J’arpente la carte du regard, un peu perplexe, car je ne connais aucun des aliments proposés. Alors je finis par choisir au hasard, priant juste pour que ce ne soit pas mauvais. Dans une heure et demie, M. Kidou nous annoncera enfin ce qu’il a à dire. En parlant de ça, Touko me demande si je suis au courant de sa nouvelle. Je secoue la tête, signifiant que non, je n’en sais pas plus qu’elle.

La suite du repas se déroule tranquillement. Je bavarde avec Touko de tout et de rien. Je goûte aux plats apportés. Certaines choses sont plutôt délicieuses, d’autres moins. En fait, ça faisait également longtemps que je n’avais pas mangé aussi bien. Nous ne sommes pas très riches, au Sun Garden, à vrai dire. Il faudra que je fasse déguster tout ça, un jour, aux autres Enfants. Je suis sûr qu’ils aimeront.

Finalement, vingt heures arrive. Je m’attendais à voir se présenter M. Kidou, mais c’est un homme totalement inconnu pour moi qui apparaît sur la scène. Il porte une veste de scientifique. Que se passe-t-il ? Où se trouve M. Kidou ? Qui est cet homme ? Et que veut-il ? J’ai vite les réponses à mes questions. Déjà, il s’appelle Professeur X. Étrange nom. Ce n’est même pas un nom, plus un surnom pour camoufler son vrai. Pourquoi faire cela ? Que cache donc cet homme ? J’écoute toutefois sa formidable découverte. Il l’a appelée « Keshin ». Apparemment, il s’agirait d’une force qui provient de l’intérieur et qui prend la forme d’une créature étrange. Cette force s’avère plus puissante qu’une Hissatsu. Vraiment ? Il existe quelque chose de plus fort qu’une Hissatsu ? Intéressant.

Pour une raison quelconque, tous les Matchs auxquels j’ai participés ont traversé mon esprit à une vitesse fulgurante, revisionnant rapidement toutes les Hissatsus croisées au court de ces Matchs. Le Keshin serait plus puissant que mon Ryuusei Blade… Le Professeur X se tait alors et un passage s’ouvre derrière lui. Il nous invite à le suivre. Hum… Qu’est-ce que ça signifie ? Où veut-il nous emmener comme ça ? Cet homme ne m’inspire pas confiance rien qu’avec son nom. Se pourrait-il que Kageyama Reiji soit de retour sous une nouvelle apparence ? Bien que méfiant, je décide de le suivre, accompagner de Touko.

Le couloir est sombre. Mais bientôt, nous parvenons sur un grand espace ressemblant fortement à un Terrain de Foot. Alors comme ça, derrière l’hôtel, il y a un Terrain ? Original. Cette île est bien plus grande que je ne l’imaginais. Le Professeur X déclare que c’est l’heure des essais. Il demande aux Passionnés de Foot de s’approcher. Je fais un pas dans sa direction, mais ma méfiance à son égard reprend le dessus. Des Joueurs passent les uns après les autres jusqu’au passage d’un Lycéen qui me rappelle quelqu’un… Mais oui ! Koyen, le Joueur que j’ai rencontré en pleine nuit et que j’ai aidé pour une Hissatsu. Il fait apparaître un Dragon bleu pâle dans son dos avant de tirer. Un seul mot me vient à l’esprit : Impressionnant. Koyen est bien plus fort que je ne le croyais à première vue. Tiens, d’ailleurs, je n’avais même pas vu qu’il était là, dans la salle du buffet.

Le pauvre Koyen s’effondre, épuisé. J’espère qu’il va s’en remettre. Il vient de faire un exploit. Quelques autres Joueurs passent et échouent à leur tour avant que le Professeur X annonce qu’on remonte. Je suis le mouvement et retourne m’installer avec Touko à table. L’homme retourne sur la scène pour nous avouer qu’il souhaite former l’Équipe la plus puissante du monde, tout ça accompagné d’un sourire mauvais. Je fais semblant de toussoter en entendant ça. Père numéro deux. C’est l’Inazuma Japan, l’Équipe la plus forte. Elle l’a prouvé au Football Frontier International.

« Toi, tu ne me dis rien qui vaille… Et toi, Touko, qu’en penses-tu ? »

Je me tourne vers Touko en croisant les bras, tandis qu’une Jeune Fille se présente sur la scène et commence à chanter. Qui pourrait bien accepter de suivre cet homme ? Nous le verrons bien demain, je suppose.

- Enchanté Elwin… Je… je m’appelle Yuki… A… alors comme ça, vous êtes le Capitaine de l’Équipe Lycéenne d’Hokkaido… Je… je me trouve dans celle du Collège, pour… pour ma part… On… on se croisera peut-être à l’avenir… M'avait il répondu.

Je sourit en me réinstallant à la table en disant lui disant :

- Sa saura avec joie ~

Menu en main, parlant avec mes amis, ah comme je suis heureux d'être ici ! Avec eux ! Je souris et vis Fumika se levait en disant à Koyen qu'elle revient, curieux je la regardais s'approchait d'une jeune fille blonde aux yeux bleu. Sans doute une de ses amie, je reporte mon intention sur le menu, bon sang j'avais si faim ! Je ris intérieurement, cela fait un moment que je n'avais pas eut autant la dalle. J'avais donc faim, mais il y avait tant de choix ! Je soupire et reposa la menu préférant d'attendre encore un peu avant de pendre commande. A ce moment là Fumika revient avec son amie et dit d'une voix asser forte :

- Voici Ayase Rin-san. Ici, c'est Koyen, là, c'est Yuki, là Elwin et Naomi. Il y avait aussi Amy, mais elle est disparue pour l'instant. J'espère que vous vous entendrez bien !

Je fit signe de la main à Rin, un sorte de "coucou", et puis une voix retentit et un homme nommé le Professeur X, tien comme dans les X-mans ! Pourquoi je pense à ça moi ? Je lève les yeux au ciel riant de ma propre pensé avant d'écouter de nouveau, il nous expliqua tout et je l'écouter avec un regard semblable à celui d'un gamin. Mais je savais au fond de moi que je n'étais pas prêt pour avoir un Keshin. Il demanda de le suivre, mais je décida de rester, enfin, quand Koyen et partit y aller je me suis mit à la suivre. Pourquoi ? Simplement curieux de savoir si il n'allait pas essayait.

Une fois au stade il demande à des personnes venir, une seul ose aller, pas Koyen un dénommer Mabuchi Yuugure, il essaya, mais rien. Le Professeur redemanda qui voudrait essayait et cette fois Koyen y vas et d'autre on suivit. Tous ratèrent et se fut le tour de mon ami que j'encourageais mentalement. Je savais qu'il était capable et ça saurais ben s'il pouvait y arriver d'ailleurs !

Il se présenta et se mit en place, mon cœur se mit à battre rapidement pour une raison inconnu, sans doute l’excitation ? Sans doute le fait qu'il a des chances de réussir ? Ensuite il se mit à crié, je froncé les sourcils me demandant si il avait mal et tout fut rapide par la suite. Il croisa rapidement les bras pour ensuite les écartés en criant :

- Kōriii— no Ryū, — Norphis !

Au fond de moi, a peine ses mots sortit, j'ai sus qu'il avait réussis, un long sourire s'étale sur mes lèvres, heureux qu'il ait réussit. Et puis un dragon aux formes squelettique apparut, un dragon blanc aux yeux cyan. Magnifique créature, Koyen tira et le ballon entra dans les cages avec une telle puissance. C'était bluffant, surprenant, incroyable... Impossible ? Ouais, si c'était une personne fou que je ne connais pas qui m'aurais dit tout ça j'aurais dit que c'était impossible, mais là, c'était en plus prouvé. Rien n'était impossible et Koyen en était la preuve.

Et puis il tomba, épuisait, reprenant son souffle, il respira un bon coup, se releva et nous regarda.

- Je crois que j'ai réussi...

Je ris nerveusement, si j'étais à coter de lui j'aurais lâcher un "Un peu mon vieux !" avant de taper amicalement sur son épaule avec un sourire espiègle et un aire béat comme celui que j'ai là. Je fini par redescendre sur Terre et j'allais aidé mon ami,mais une journaliste arriva et l'assaille de question et je ne pouvais intervenir, je lui lance un regard désolé et j'étais inquiet pour son état, déjà elle ne devait pas l'interroger, cela se voyait qu'il n’était pas en état de répondre !

- K...KOYEN !

Je reconnu cette voix, je me retourna vers la personne qui avait criée et vie que c'était Amy, tout aussi inquiète, et puis le professeur s'approcha, sourire mesquin, a ce moment là je douter sur cet homme et puis ils nous demanda de partir. Je ne voulais pas moi ! Je voulais aller voir Koyen et l'aidait, mais avec toute cette foule, je fut emportait. Je lâcher un "Merde" dans ma langue, frustré de ne pas pouvoir allait le voir alors que la porte se referma, j'attendis sagement en haut, m’inquiétant encore plus pour lui. Et puis il sorta, sa plus attendre je me précipita vers le terrain et vit Koyen seul, toujours épuiser... Choquer ? Je décida de le laisser un peu seul, il en avait sans doute besoin, je remonta et retourna à la table, j'étais inquiet et cette homme... Louche, inquiétante, voulant des mots qui le qualifie. Je n'avait aucunement confiance en lui. Une discussion fut entamer, mais je ne prêtais que peu d'attention et puis la discussion tourna au vinaigre, Fumika semblait jalouse, je ne pouvais a jugé, après tout je ne la connaissais si peu et puis elle s'en alla. Je m’éloignai d'eux dans un soupire, disant que j'allais le voir maintenant.

Je ne pouvais plus attendre, il fallait que je sache s'il va bien... Je le vis avec une jeune fille, elle avait chanter et elle chanter bien. Je m'approcha d'eux, un doux sourire au lèvres, mais mon visage était toujours marqué par cette inquiétude que je ne pouvais enlever.

- Bravo ! C'était surprenant ! Mais vue ton état je suis vraiment inquiet. Lui dis je en ne cachant pas mon inquiétude. Et surtout par ce professeur. Rajoutais je plus bas. Dis moi, sa va ?

Il semblait assez surpris. Pourquoi ? Il ne me connaissait donc bel et bien pas. Je pouvais être sûre désormais, que s’il bégayait à la patinoire, ce n’était pas car une célébrité venait de tomber sur lui, mais qu’une fille l’était, tout simplement. Enfin, c’est l’hypothèse la plus logique !

Quand le professeur nous a dit de descendre... il y avait un terrain de foot et il nous a demandé d'essayer le Keshin... et je suis le seul à avoir réussi... !

Il devrait être heureux, mais semblait plus confus que joyeux. Avoir réussi un tel exploit fait de lui quelqu’un d’extraoridinaire ! J’ai souri, d’une façon fière de lui. Mais pourquoi... – pensais-je. Je n’avais pas envie d’y penser, je n’avais que le drama en tête, sur le coup. J’aperçu que Koyen me regardait droit dans les yeux, depuis tout à l’heure. Cela m’intimidait légèrement, mais je cligna juste quelques fois, avant de me rappeller de ce que je voulais dire.

Et je suis resté en bas quelques minutes de plus... Et pendant ce temps, tu étais en train de … chanter ? Tu... tu es une chanteuse ?

Il paraissait stressé, je me demandais pourquoi. Je ne voulais pas mentir, ce qui n’était plus possible maintenant, mais je sentais qu’en affirmant, je pouvais le troubler. Je réfléchissais donc à une réponse qui n’aurai pas un tel effet, mais je n’eus aucune idée.

- Oui... Tu n’étais donc pas au courant ? – je retournais ma tête aussi, yeux oranges fixant les groupes de personnes bavardantes entre elles. – Mais tu sai–

Je n’eus pas le temps de continuer car un garçon de notre table vint près de nous.

Bravo ! C'était surprenant ! Mais vu ton état je suis vraiment inquiet. Et surtout par ce professeur. Dis moi, ça va ?

Code by Fumika

» La passe à dix
» Passe au mode ON à OFF.
» Une fille toute timide s'avance vers vous !
» Quand Koko passe à la radio chez Guillaume Radio 2.0 sur NRJ ~ ♥♥♥
» Vive les mariés ! [évent]

Une passe vers l'avenir ! [Évent]

Une passe vers l'avenir ! [Évent]

Sujets similaires

Sujets similaires