Physique et Psychologie

Biographie

Physique : Rachell c'est la jolie jeune pousse de 17 ans à l'air constamment ahuri. C'est aussi la taille fine, les longues jambes de sauterelles et la grâce d'un mannequin (obèse). C'est la démarche sautillante, le sourire toujours plaqué au visage, ainsi que la coiffure chelou qui ressemble à celle de Leïla dans Stars Wars. Bref. C'est Rachell.
Son visage est un visage ovale, tout blanc rosé et lisse, un front toujours caché par la fameuse casquette. La chevelure, épaisse et brune, fait de grosses couettes attachées à des sortes de macarons, ce qui forme un truc encore non-identifié dans la carrière des cheveux. Des mèches, encore brunes, débordent sur le minois de Rachell. Celui-ci a de grandes billes marrons dans les trous pour les yeux. Un regard souvent perdu s'y reflète. On pourrait croire qu'elle réfléchit à des choses mûres et adultes mais en fait elle ne pense rien.
Les fringues de la jeune fille sont pratiques à porter mais ils donnent chaud l'été. Sweet qui cache entre autre la poitrine déjà pas énorme de la gamine, une jupette jaune dorée, courte, et en dessous un collant. Sans oublier les chaussures, car oui on marche difficilement sans. 
A première vue, Rachell semble plutôt de carrure à aller faire cuire des patates mais il ne faut pas la sous-estimer. Enfin si, mais pas trop. Car elle a des jambes et mollets d'acier. Littéralement. Genre tu peux lui assener une bouteille en verre sur la jambe, c'est la bouteille qui a mal pas Rachell. Pour un ballon c'est pareil. Il se fait souvent éjecter cent trente mètres plus loin. Mais ce point bizarre de l'anatomie est juste un petit détail. Rien de plus... 
Et puis dernier truc, que vous ne pourrez jamais voir à moins d'être un pervers qui surprend les jeunes fille pendant qu'elles se douchent, l'américaine a une tache de naissance qui représente un panda qui brandir un machette. Mais comme ce n'est pas très précis rien n'est sûr. Il faut avouer que c'est un détail amusant. 
Bon, vous savez comment est cette jeune fille de l'extérieur. Mais comme vous le savez, c'est surtout l'intérieur qui compte. C'est d'ailleurs ce qui est le plus important chez ce cas de Rachell. Reportage.

Mental : Rachell c'est la jeune fille qui a une mentalité du genre : "courir après baballe." Car oui, pour elle le foot c'est courir après une balle et de marquer des buts. C'est bien beau de savoir tout ça mais le truc c'est qu'il faut aussi connaitre qu'il faut marquer des buts dans la cage de l'équipe adverse. Ce serait bien qu'un jour on lui explique cela. Car c'est drôlement embêtant quand on est dans son équipe. 
Rachell c'est aussi la gamine qui vit dans un monde de bisounours. Elle croit au père Noel, à la petite souris et autres. Trucs mignons, elle adore. Trucs moins mignons... elle adore quand même. C'est une pacifiste. Aucun mauvais lien avec personne. Mais par contre, faites bien attention à ne pas prendre pour une vraiment grosse cruche ou mal la traiter, car cette gosse connait des techniques chinoises ancestrales de kung-fu. Et elle aime s'entraîner régulièrement. 
Mais Rachell... elle a quand même son côté obscur de la force. Quand elle s'énerve elle fait plus peur que n'importe quel prof tyrannique. Bref elle jette des tables à toute berzingue. Et dans un rayon de quatre kilomètres. Attention ! 
Et Rachell elle aime pas les trucs oranges. La nourriture orange pour être plus précis. Mais elle finit toujours par manger. Il suffit de lui souffler quelques phrases convaincantes. Et là.... elle mange. Magique ! Seul ses amis peuvent maitriser cet art subtil qu'est le dressage de cet étrange animal   appelé Rachell. 
Et puis surtout, cette fille, eh ben c'est le genre de fille qui reste à encourager les autres qui se tuent sur le terrain en beuglant des trucs qui se veulent imiter les cris des pom-pom girls. Et on peut dire que ça, Rachell le fait à merveille. Et elle reste près du terrain, à ne faire que ça. On a trop peur de la laisser courir après la baballe. Elle maitrise bien une technique de tir puissante, mais généralement ça finit en chocapic et on est obligés de racheter des cages ainsi que soigner le gardien. 

Mais on l'aime bien cette petite. Elle est choute (et se fait suivre par de vrais pervers ceci dit. Mais elle sort des phrases chocs du genre : "elle est petite". Ça marche à tout les coups !) et drôlement drôle et sympathique.

Rachell Christies, alias la débi... la spéciale.

Rachell est née dans une famille de riches. Entourée de ses deux parents et d'une grande soeur qui est sympathique mais étouffante, l'américaine a eu tous ses caprices exaucés. Tomates à volonté ? Ok. Peluches de Winnie l'Ourson par millier ? Pas de problème. Café hyper-cher ? D'accord. Bref comme vous pouvez le voir Rachell avait tout ce qu'elle voulait. Généralement c'était des choses étranges comme une cassette contenant un documentaire sur les papillons. 
Elle a grandi et appris d'autres langues, car en bonne petite elle se devait d'avoir une éducation parfaite. Portugais, Italien, espagnol, russe et japonais furent les principales occupations de Rachell. La pauvre.
Quelques années plus tard, toujours dans la grande maison suréquipée, chouchoutée par sa soeur et ses langues apprises, Rachell se rendit compte d'une chose. Ou plutôt de deux : le poulet c'est délicieux et elle s'ennuyait. Cette deuxième chose étant bien entendu moins importante que la première, on parle quand même de poulet là, la gamine se mit à un régime carnivore. En gros, c'était le contraire d'un régime végétarien. Pas de légumes, très très peu de fruits ainsi que beaucoup de viande et de poisson. Et énormément de lait. Car le lait c'est bon aussi. Et Rachell mangeait du lait et de la viande. Tous les jours. All days. Et bizarrement, au lieu de fortifier tout le corps, eh ben ça fortifiait les os des jambes. C'était devenu une lavette pour les sports à main, mais pour ceux où on utilisait les pieds Rachell était championne. Mais pas très futée. Les règles ? Elle ne les comprenait pas. Et ce fut comme ça dans tous les cours de sport : elle faisait n'importe quoi. 
Ses 14 printemps acquis, les paternels décidèrent d'envoyer leurs filles dans une contrée lointaine : le Japon. La grande était dans tous ses états mais la petite, notre chère Rachell, restait zen. Arrivées là-bas, elles allèrent chacune dans leur logement acheté par leur doux père. Séparées, Rachell put respirer. Bon, elle le faisait déjà avant car sinon elle serait morte mais voilà. Heureuse d'être enfin seule, la gamine put continuer à vivre sereinement, jouant à merveille son rôle de pom-pom girl et de fille bizarre et niaise.