CARACTÈRE
Pour définir Kinari, il n'existe qu'un seul mot : idiot. En effet, c'est une personne extrêmement naïve et crédule, qui a tendance à faire confiance à n'importe qui, n'importe quand, dans n'importe quel condition. Il est impressionnable et impulsif, s’émerveillant de tout et de rien. De même, c'est un jeune homme docile, fidèle et obéissant, tant et si bien que beaucoup le caractérise comme un petit chiot perdu en quête d'attache et d'un peu d’attention...
Mais si encore il n'y avait que ça, on ne dirait pas idiot. On le traiterait de bonne poire, de sainte Thérèse... Mais certainement pas de crétin...
Mais le fait est la, dans ce mot. Kinari ne possède aucune logique, et une intelligence très limité. Il est juste bête. Il a du mal à comprendre les choses simples, ne possède pas une réflexion très poussée et ne souhaite, d'ailleurs, pas être intelligent. C'est tout de même plus simple lorsque quelqu'un réfléchit pour nous, non? De plus, ce jeune homme est un manuel travailleur et plein de bonne volonté et il est très content de cette situation....
De toute façon, rare sont les fois où il n'est pas content et ou il ne vous regarde pas avec cet air affreusement niais qu'est le sien. Car Kinari garde toujours le sourire, même lorsqu'il souffre, espérant ainsi se faire oublier tout en rassurant les autres.
Se faire oublier oui... c'est bien le mot. Kinari a beau être un idiot et être assez simpliste mais il a beaucoup pensé sa façon d'être. Et pour lui, les autres passent BIEN avant sa pauvre petite personne et il se doit, lui, de ne pas les importuner avec ses petits problèmes.
A ce stade là, on peut dire, en effet, que Kinari possède un complexe d'infériorité. Et c'est le cas. Un magnifique complexe qui le pousse à être très secret sur sa vie, sur ses peurs, ses angoisses, ses envies, ses désirs et autres caractéristiques de la nature humaine. Non, pas de rêves, cependant. Les rêves ne peuvent être accessible que par des personnes qui sont intelligentes, qui ont les moyens pour les attraper... Quels moyens a-t-il, lui? Qui serait-il pour se permettre d'avoir des rêves?
Ainsi certains le décriraient comme étant pudique -à défaut de dire mystérieux, comprenez qu'il en a pas le profil- mais peu de gens cherche réellement à le connaitre. Il est simplet mais parait l'être beaucoup plus qu'il ne l'est réellement. Mais attention à ceux qui le découvre, caché derrière cette magnifique façade qu'est la sienne. Kinari est un petit chiot peureux qui a horreur d'être le centre de l'attention. Il est tel un petit animal qui privilégiera la fuite plutôt que la confrontation.
Mais, malgré ce fait, c'est une personne digne de confiance qui serait capable de décrocher la lune pour vous. Il ne se plaindra jamais et vous encouragera du mieux qu'il peut. Il aura une confiance totale en vous... A tel point qu'il se fait souvent avoir par des personnes peu scrupuleuses qui cherchent toujours à lui voler le peu qu'il possède... Enfin, voler est un bien grand mot. Kinari a tellement le cœur sur la main qu'il vous offrira tout ce qu'il possède sans demander une seule chose en contrepartie.
En revanche, il a un rapport particulier avec l'amour. Qui peut l'aimer, lui? Il est bête! Il est idiot! Il n'a même pas conscience d'avoir un charme tellement il s’évertue à se noyer dans la foule! Alors si on lui dit ces trois petit mots, "je t'aime", comprenez qu'il ne saisira pas la nuance avec le "j'aime bien être ami avec toi". De plus, il est tellement naïf qu'il ne comprendra même pas les sous entendu... Amour? Connait pas ce gars là, désolé...
PHYSIQUE
Kinari est comme son nom le laisse entendre : un petit canari. Tout petit, tout jaune, tout mignon et tout innocent. Taille? un metre soixante-deux, tout au plus. Poids? Oh, quelque chose comme quarante-neuf kilos tout mouillé... Même pas la cinquantaine, non non. Un poids plume et c'est le cas de le dire.
Kinari est blond, en effet mais, contrairement à son cousin, ce n'est pas une teinture. C'est du blond naturel ça, Môsieur, cinquante pourcent d'origine suisse. La peau pâle? Idem! Un vrai, un pur (à moitié) "made in suisse". Peut être que c'est aussi ce coté européen qui le rend aussi énergique. Toujours en train de clopiner à droite et à gauche, plongé dans une foule de petit boulot qu'il accumule. Il aime ça, le pauvre garçon.
Hum... Le mot "clopiner" vous perturbe, n'est-ce pas? Je vous entend d'ici, vous savez? "On dit courir à droite et à gauche". Oui, c'est vrai, c'est ce qu'on dit. Mais ce petit poussin, lui, clopine. Navré pour vous, le mot "courir", son corps ne connait plus. Mais ça, peu de gens le savent. Kinari est, l'avons nous déjà dit, un peu trop centré sur les autres. Alors il cache comme il peut son incapacité physique et tire sur ses maigres forces. Ne pas se plaindre et continuer à sourire bêtement, béatement, niaisement et compagnie!
Autre chose? Oh oui, autre chose il y a. La maladresse, ça doit être de famille. Kinari tombe aussi souvent que son cousin (mais lui, il a une excuse, il est infirme), entrainant foule d'objet avec lui. La cause? Son empressement. "Je veux tout bien faire, tout vite". Il a beau savoir que "vitesse", ce n'était pas un synonyme de "précipitation", son corps ne semble pas le comprendre. Sa tête aussi mais ça, c'est juste parce qu'il est bête... Môsieur cerveau n'est pas paresseux, loin de là... Il est juste un peu passoire sur les bords! Alors les notions compliqués, oh ciel, à éviter... Car il vous paraitra attentif à l’extérieur, sérieux, appliqué. Mais combien de fois vous allez lui répéter la même chose pour qu'il comprenne enfin le sens de vos mots? Croyez moi, vous aurez surement user de vos resserves de patience avant que l'ampoule ne s'allume dans sa tête...
Enfin, Kinari agit de façon très chaleureuse et amicale, même si sa conversation parait banale -simplicité oblige. Bouche-trou? Vous ne le vexerait même pas, mais ne le dites pas trop fort... certains risquent de ne pas apprécier. En revanche, pour les gestes d'affections, on en redira tant. Le contact physique, ce n’est pas trop son truc, distance obligatoire vis à vis de lui même. "Ne pas parler de moi, ne pas laisser quelqu'un trop s'approcher." Pourquoi? Parce que ça prouve de l'intérêt à son égard! Et aussi parce que ça le gène. Oui, Kinari est gêné pour un rien mais ce n’est pas grave, ça le rend si mignon!
Une exception, oui. Une seule. Mister Kôtaro. Après tout, pour lui, c'est un moyen de dire bonjour. De dire bonne nuit aussi... De dire "j'ai faim", "viens regarder la télévision", "va dormir si tu es fatigué", "comment ça va?", "pose ce stylos, je vais t'expliquer", "il est quel heure déjà?" "ou vas-tu aujourd'hui?", "change de chaine", "on mange quoi ce soir", "je suis fatigué" "j’aime bien être ton copain", "Je t’ai…" A non, ça, ce n’est jamais venu à l’esprit du petit Kinari. Dommage.
Une dernière remarque avant de faire tomber le rideau ? Oui, il y en a une. Son horrible gout vestimentaire. C’est coloré, oui… Mais combien de fois vat-on devoir lui dire que le jaune, le bleu et le rose ne vont pas ensemble ? Que le rouge et le vert, c’est pour noël ? Et que, par pitié, les chaussettes fuchsia ne vont pas du tout avec un costume de marin !?!
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• Il est né le 18 mars, d'une mère d'origine suisse et d'un père japonais
• Il ne s'est jamais fait trop d'amis dans sa jeunesse car, jusqu'à ces onze ans, ses parents n'ont jamais été fixé à un endroit. Il en a beaucoup souffert et c'est à cause de cela qu'il ne peut supporter le silence ou la solitude.
• Il avait huit ans quand sa petite sœur, Alissa, est née. Il entretient à présent des liens très fort avec elle et aime avoir de ses nouvelles quotidiennement.
• Kôtaro est la seule personne de son age qu'il connait depuis qu'il est tout petit et il a une confiance aveugle en lui.
• A voulu aller à Nara, chez son cousin, pour ne plus être une charge pour ses parents. Il espère ainsi gagner son indépendance.
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Kinari n'avait pas d'histoire avant ses 12 ans... Ou du moins, il ne pensait pas en avoir. Déménager et perdre tour à tour tous ses amis était certes quelque chose de très triste mais il considérait cette épreuve comme faisant partie de sa vie. Fataliste, oui, c'est le mot. Kinari l'a toujours été, de toute façon.
Une seule chose l'avait aidé à se battre contre cette solitude. Le foot. Il était un milieu de terrain respectable, d'une hargne et d'une endurance à toute épreuve. C'était sa passion et son défouloir. Il aimait ça, tout simplement. Autant pour le sport que pour l'esprit d'équipe qu'il avait toujours ressenti.
Autrefois, il était agile et rapide, ne tenant pas en place. Mais ses mouvements n'étaient jamais vains. Il était adroit et déterminé. Il avait un but dans sa vie, une place dans ce monde. Il était... vivant.
Mais c'était autrefois... C'était avant cette voiture bleu-grise. C'était avant qu'un conducteur en retard ne veuille défier les lois du temps...
C'était avant cet accident...
Sa jambe droite fut cependant sauvée. Mais pas de sport à durée trop longue, c'était la règle. Courir oui, mais pas trop longtemps. Cependant, Kinari n'avait rien voulu entendre. Son équipe avait besoin de lui. Elle avait besoin de son milieu de terrain pour gagner.
Il était resté jusqu'au bout sur cette pelouse. Jusqu'à qu'il ne puisse plus courir. Le médecin l'avait prévenu mais il n'avait rien écouté. Tant pis pour lui... Car la perte définitive de sa faculté à courir avait été le prix de la victoire de son équipe...
Non, en effet... Kinari ne boite pas pour rien. Il ne regarde pas un match de foot avec des yeux vagues parce qu'il n'est pas intéressé... Pourtant, ce n'est pas par regret qu'il est si triste... Mais par remord...
Si seulement mon corps avait été plus résistant...
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