• Nom & Prénom : Shinrin, Pandora.
• Âge : 16 ans.
• Sexe : Féminin.
• Nationalité : Japonaise.

• Profession ou études : Lycéenne.
• Lieu de résidence : Kyoto, Japon.
• Situation financière : Très bonne.

• Situation amoureuse : Célibataire.
• Orientation sexuelle : Bisexuelle.

"Et bien, et bien. On dirait que je vais devoir me présenter... En temps normal, je n'aurais même pas pris la peine de le faire. Pourquoi, me demanderont peut-être certains ? Tout simplement parce que je n'y vois pas le moindre intérêt et que je considère cela comme une perte de temps considérable.
Mais enfin bon. Vu que je n'ai pas trop le choix, je vais quand même le faire et vous accorder quelques minutes.
Si vous le voulez bien, commençons par mon physique. Cette partie ne sera pas très longue puisque qu'il n'y a rien de particulier, selon moi. Je suis une fille (je précise quand même pour les cerveaux un peu lents à la détente) mesurant environ 1m72 pour 55 kg. Je possède une longue chevelure verte et tombant jusqu'au bas de mon dos ; mes yeux sont de couleur or et ma peau pâle.
En ce qui concerne ma physionomie, je dois dire que j'ai un corps bien proportionné avec des formes plutôt généreuses, à mon grand dam. Cela dit, je veille quand même à ne pas être en sur-poids en faisant des exercices tous les jours et, bien sûr, en jouant au football. Je ne porte aucun bijoux et tatouages, mis à part une barrette en forme de rose noire que je mets de temps à autre dans mes cheveux.
Niveau vêtements, quand je sors, je me contente juste d'un jean serré avec un haut et un gilet à capuche. Parfois, il m'arrive de me vêtir d'ensembles un peu loli-like et campagnards. Par contre, quand je suis chez moi, j'aime mettre des yukatas, voir même des kimonos, puisque je suis très à cheval sur le côté traditionnel de notre pays. Évidemment, il y a aussi le maillot de foot de mon académie.

Passons au côté psychologique. Tout d'abord, je me considère comme quelqu'un de posé et mystérieux. En effet, de nature réservée et silencieuse, je dois dire que je suis une personne plutôt solitaire qui n'aime pas se confier et parler pour ne rien dire. De ce fait, il est pratiquement impossible de savoir ce que je ressens ou même de deviner mes sentiments et émotions puisque... je ne laisse rien paraître, ou du moins j'essaye. Pourquoi ? Et bien parce que je pense que montrer ses sentiments équivaut à révéler ses points faibles. C'est mon credo et je l'applique également au football. D'ailleurs, je n'accorde pas facilement ma confiance aux gens et une fois que vous la perdez, vous ne la retrouverez jamais : je ne vous mépriserai pas, non. Mais vous deviendrez des étrangers pour moi. Et là, ce n'est même plus la peine de revenir me voir.

Sur le terrain, j'use de mes qualités de stratège et de mon habileté. Ma ruse et mon intelligence font de moi une adversaire redoutable et imprévisible qui change souvent de style de jeu. Extrêmement souple, je peux réaliser de grands enchaînements - que ce soit sur le sol ou dans les airs - grâce à mon jeu de jambes précis et mon agilité. De plus, j'adore prendre les joueurs des équipes adverses de haut en ne leur accordant aucune attention et en les ignorant.

Pour finir, je dirais que je suis une personne qui aime manipuler et qui n'hésite pas à se servir de ses proches pour obtenir ce qu'elle veut. Car oui, malgré les apparences, je me révèle être quelqu'un d'astucieux, d'ambitieux et de déterminé...

En ce qui concerne mes goûts, j'aime les endroits calmes, les activités traditionnelles comme la calligraphie ou l'art florale ainsi que le football bien entendu. Par contre, je déteste les gens qui parlent sans arrêts et le pots-de-colle.

Pour l'amour, je ne m'en préoccupe pas vraiment. Je n'ai pas de préférences particulières, d'où mon attirance aussi bien pour les garçons que les filles.

Voilà. Je pense avoir répondu à toutes vos questions et sur ce, je vous laisse."

"Savez-vous qu'il est imprudent de se montrer un peu trop curieux de nos jours ? Surtout quand il s'agit de la vie d'un autre ? Enfin bref. Je ne vais pas vous faire la morale à ce sujet : je pense que vos parents se sont fait une joie de vous le sermonner.
Ainsi donc vous voulez que je vous raconte mon histoire ? Comme vous voudrez. De toute façon, on dirait bien que je n'ai pas vraiment le choix, n'est-ce pas ? Par contre, je vais tâcher d'être brève. Alors écoutez bien, car je ne me répéterai pas.


Les Shinrin, qui vivent depuis des générations à Kyoto, sont les descendants directs d'une grande famille noble de l'époque féodal japonaise. Habitant leur grand domaine de style traditionnel situé dans une forêt un peu éloignée de la ville, ils étaient et sont reconnus pour leur talents dans la médecine, et plus particulièrement dans la phytothérapie qui utilise des plantes médicinales pour guérir, ainsi que d'autres pratiques un peu plus complexes.

Née un jour de printemps pendant la fleuraison des cerisiers, j'ai été dès mon plus jeune âge initiée par ma mère aux activités traditionnels comme la calligraphie ou l'art floral, ma famille étant très attachée aux valeurs et traditions de notre pays.
C'est à l'âge de dix ans - si je me souviens bien - que je commence à jouer au football : en effet, mon père me disait souvent que c'était un sport qui permet de développer ses sens, de renforcer le corps et l'esprit et de « purifier l'âme ». Je vous avoue qu'au début, je n'en croyais pas un mot. Quand j'entendais le mot ''foot'' dans la rue, par exemple, je voyais un sport barbare et complètement idiot où des abrutis s'amusaient à poursuivre une pauvre balle. Pour faire court, je voyais surtout de la violence et une perte de temps. Pourtant, quand je passais dans la cour de chez moi, il y avait ce ballon, au milieu, tout seul. Mon père le laissait traîner ici et ma dame de maison ne le rangeait jamais. A chaque fois que je jetais un coup d'œil, j'avais la sensation qu'il me mettait au défi en me disant ''jamais tu ne pourras me frapper : tu es bien trop faible''. Alors, peu à peu, cela a commencé avec un petit tir ridicule. Puis un grand. Puis des petits dribbles. Bien sûr, je manquais vraiment de technique mais ce n'était pas si mal pour un début. Quand il s'est aperçu que j'étais fin prête, mon père m'a appris tout ce qu'il savait puis j'ai commencé à développer mon propre style de jeu en m'entraînant seule. Il avait pour mots d'ordre : ''élégance'', ''force'' et ''stratégie''.


Quelques années plus tard, je connais la solitude : mes parents partent vivre plus au nord et me laissent seule dans cette immense maison. J'apprends alors à me débrouiller seule, à me relever en cas de coup dure, à ne jamais faiblir et à ne faire confiance à personne.




A mes douze-treize ans, je rentre enfin au collège Manyuuji et celui-ci deviendra en quelques sortes ma deuxième maison. Je n'ai pas vraiment eu d'amis, seulement quelques connaissances, des élèves que je croisais à droite à gauche et quelques professeurs avec qui je m'entendais plutôt bien. Peu de temps après, je décide enfin de m'inscrire au club de foot et devient assez proche de Meguru dont j'aimais la philosophie.
Puis, l'Aliea Academy avait débarqué pour nous défier, invitation que Kageta-kun avait refusé. Même si je ne venais pas sept jours sur sept aux entraînements, je dois dire que j'étais quand même frustrée : notre école passait vraiment pour un monastère coupé du monde et au courant de rien. En même temps, le club n'avait pas été fondé pour participer à des matchs officiels...
C'est aussi ce jour-là que les Raimons, les gagnants du Football Frontier, sont venus avec l'intention de nous prêter main forte... Je les trouvais vraiment prétentieux ces gars-là. Se croire aussi fort au point de venir jouer les héros chez nous...quel culot.
Enfin bref. Même malgré leurs explications, Kageta-kun n'a rien voulu entendre. Tous les élèves, même avec la menace d'Epsilon, continuèrent leurs occupations comme si de rien était, et moi comprit. Certes, ces joueurs étaient très forts mais je ne croyais pas une seconde à ces histoires d'extra-terrestres. Peut-être sont-ils devenus aussi puissants grâce à un entrainement intensif depuis leur enfance ou même grâce à la science, mais pour moi, il n'y avait rien de surnaturel ou quelque chose du genre.


Le lendemain, d'ailleurs, ils sont revenus nous défier et cette fois, l'équipe avait acceptée mais bien à contre-coeur puisqu'il s'agissait de la survie de notre collège. Notre équipe se fit largement écrasé par les pseudos-aliens et c'est ensuite que Raimon pris la relève. Tiens, je m'aperçois qu'ils vont faire jouer le garnement orphelin qui n'arrête pas d'ennuyer tout le monde avec ses histoires de vengeance. Vous savez, Kogure Yuuya ?
Personnellement, je n'ai pas assisté au match vu que je savais pertinemment qui allait l'emporter. Je suis donc repartie à l'intérieur du bâtiment en face du terrain. En arrivant sur le balcon afin de rentrer dans une salle, j'aperçois ce garçon. Un rouquin aux yeux verts. Apparemment, il regardait avec beaucoup d'intérêt le match se déroulant sous son nez. Je l'ai examiné encore un moment jusqu'à ce que je remarque à sa tenue qu'il n'est pas d'ici. Qui est-il ? Et que veut-il ? Au même moment, lui, tourne la tête vers moi et me fais un sourire avant de tourner les talons. Intrigué, je redirige mon regard vers le terrain et me rend compte que le match est déjà terminé. Epsilon avait disparu et les Elevens semblaient très mal en point. De plus, à ce qu'il paraîtrait, Yuuya avait réussi à arrêter un tir d'une force incroyable. Est-ce pour cela que le rouquin souriait ? Avait-il espéré ce retournement de situation ?




Pour finir, il y a eu le Football Frontier International. J'avais suivi tous les matchs avec attention mais j'ai été très déçu par les défaites des Fire Dragons, que je soutenais. Néanmoins, j'admets que la victoire des Inazuma Japan m'a quand même fait plaisir. C'est vrai : ça aurait été la honte auprès des autres pays.
Ceci dit, dommage que la compétition ait été exclusivement réservée aux joueurs et non aux joueuses.
En tout cas, depuis que j'ai enfin eu mon diplôme au Collège avec la mention maximale, je suis entrée au lycée et m'entraîne pour devenir la meilleure. Car oui, j'ai choisi ma voie. Tous les évènements qui ont précédé m'ont fait réfléchir : je veux briller dans le football et ce à n'importe quel prix... "