Kenya Narukami. Un mètre soixante-six sous un poids de cinquante kilos et quelques. Je suis une personne banale. Tout ce qu'il y a de plus banale. De corpulence fine mais pourtant robuste, ma peau est pâle. Mon visage, étant assez fin, me donne un air quelque peu enfantin. Enfin, c'est ce que les gens disent. Car lorsqu'ils me voient de plus près avec un sourire qui montre une certaine confiance envers ma personne, ils changent vite d'avis. Mes yeux expressifs montre facilement mes émotions, même si le plus souvent c'est un regard plutôt confiant ou moqueur ( surtout pendant des matchs ). D'ailleurs, mes iris sont d'une jolie couleur bleu océan. Selon la luminosité du jour, il arrive qu'ils deviennent légèrement turquoise. Ensuite mes cheveux souvent coiffés en bataille sont indigo, surmontés par un casque de musique sombre. Je ne l'enlève jamais. Pour finir cette description physique, je suis souvent vêtu d'un jean noir avec un haut à capuche, sinon je porte tout simplement l'uniforme de Teikoku ou encore la tenue de Neo Japon.

En ce qui concerne ma mentalité, je peux déjà vous dire que je suis rêveur. Oui, je suis souvent dans la lune lorsque je ne fais rien à part écouter de la musique. Sociable, je me laisse facilement approcher. Je ne suis pas du genre distant ou froid. Par contre, je suis légèrement renfermé. Mais ça, ne vous en faites pas, ce n'est pas parce-que je n'aime pas la compagnie, c'est juste parce-que je suis à fond dans ma musique et que je ne fais pas trop attention à ce qui m'entoure. Du coup je m'éloigne. Sûr de moi et réfléchit, j'observe avant d'agir. De plus mon baladeur ne me sert pas qu'à écouter de la musique, il me sert aussi pendant les matchs. Au rythme de ce dernier, je feinte mes adversaires ou donne des instructions à mes camarades. Du genre calme, je ne m'énerve pas pour un rien et ignore les critiques et moqueries en mon égard. Quoique ça dépend. Je peux me montrer très violent sauf qu'il faut vraiment me pousser à bout pour ça. Et comme tout mes coéquipiers de la Teikoku Gakuen, on a une certaine réputation à tenir et possède une grande fierté. Oui bon.. J'avoue que je peux me montrer un peu con ou enfantin quelques fois. J'assume. Mais je suis très sympa vous verrez ~

Je suis né à Tokyo le 4 mai, dans une famille originale. Un papa. Une maman. Je suis enfant unique. J'ai toujours eu une certaine passion pour la musique depuis tout petit. Je ne la tiens de personne, juste de ma propre personnalité. Comme tout jeune garçon, le premier sport que j'appris fus le football, qui devint au fil du temps une autre passion. Tous les jours, sans exception, je ne manquais pas l'occasion d'y jouer. Puis au fil et à mesure, j'eus mon propre style de jeu et je découvris un moyen pour pouvoir récupérer la balle à mes adversaires. Il m'a juste suffit de mélanger la musique avec le foot. A force de ne jamais quitter mon casque et d'écouter de la musique, sa paye.

Néanmoins, je me rappelle d'un évènement en particulier lorsque j'avais 8 ans.

Je me souviens d'une chambre noire et froide. Il était 3 heures du matin quand je me suis réveillé. Des cris se faisaient entendre en bas. La voix de ma mère et celle de mon père s'entrechoquaient. Impossible de fermer les yeux, impossible de dormir. Les minutes s'écoulaient et les voix s'élevaient. La voix de ma mère se brisa, tellement elle hurlait sur mon père. La voix de mon père s'étouffait littéralement en faisant trembler la maison. Mes nerfs et l'angoisse commencèrent à me faire trembler. Afin de me changer les idées, je décidais d'allumer mon Mp3 qui diffusa aussitôt de la musique dans mon casque jusqu'à ce que mon père entre dans ma chambre et m'attrape le bras.

- Viens avec moi, Kenya. Allons faire un tour.

Nous sommes allés dans le parc. Il faisait encore nuit. J'ai pu discuté avec mon père et faire quelques passes avec lui. Au bout d'un moment son téléphone sonna. Après avoir raccroché, il m'a regardé et a posé sa main sur mon crâne en m'adressant un sourire. Ensuite, il m'a pris la main. Nous sommes retournés chez nous. Lorsque nous sommes arrivés à la maison, il m'a lâché la main et s'est reculé avant de prononcer ces paroles : " Je suis désolé, Kenya.. " Il ne pu m'en dire plus car il y avait des policiers un peu partout. Ce que j'avais compris en revanche c'est pourquoi, ils étaient là. Je n'eus pas le temps de dire quoique que se soit qu'une personne m'embarqua avec elle et me posa plein de questions.

Depuis ce jour, je vis dans une nouvelle famille. Famille qui est chargé de remplacé la mienne. L'homme et la femme n'avaient pas d'enfants. Enfin, jusqu'à ce que j'arrive. Maintenant, il m'avait, moi. Cela dit, j'avais conservé mon nom de famille et ils ne voyaient aucun inconvénient à ça. Ils m'ont nourris, habillé et scolarisé comme n'importe quel gamin de mon âge jusqu'à ce que j'atteigne l'adolescence. Il va s'en dire qu'ils ont dû supporter ma tristesse, ma déprime et mon changement d'humeur après cette dure épreuve. Ils ont tout essayé pour que je puisse oublier quitte à m'envoyer chez un psychiatre ou me donner tout ce que je voulais pour que je me sente bien.

M'enfin. C'est passé après quelques semaines.. Voir un mois. Après, je me suis contenté de poursuivre ma petite vie d'enfant. Lorsque je devais quitter la primaire pour aller au collège, ils m'inscrirent au collège Teikoku. Il se trouve que mon paternel adoptif connaissait cet établissement car un de ses amis avait son fils là-bas. Effectivement, j'en avais entendu des choses sur ce collège tout comme sur l'équipe de foot, mais ce n'est pas ces rumeurs qui m'empêchèrent de m'y inscrire. C'est ainsi que je devins un élève et un joueur de football à la Teikoku Gakuen. J'avoue qu'il a fallu un peu de temps pour que mes coéquipiers m'acceptent et que je m'habitue aussi à leur système.

Plusieurs mois passèrent. J'étais membre de l'équipe. Membre d'une des équipes la plus forte du pays. Bien sûr, j'étais devenu plus fort et plus patient. Dribblant mes ennemis au rythme de mon baladeur. Le club de foot avait gagné plusieurs fois le Football Frontier. On était fier. Notre réputation faisait trembler nos adversaires. On se contentait seulement de suivre les ordres du captaine, mais aussi de l'entraineur. C'est vrai que.. Ce type, je ne le sentais pas. Lui et ses idées tordues, mais je n'avais pas le choix. Soit je suivais soit je souffrais et je préférais la première solution. J'avais déjà assez souffert comme ça.

Beaucoup d'évènements se sont enchainés depuis. La défaite contre l'équipe des Zeus, la trahison de l'entraineur, le départ de notre capitaine ou encore la menace des extraterrestes. Ahh, ça pour des évènements c'est des évènements ! Comme toute l'équipe, on a eu beaucoup de mal à supporter la trahison de Kageyama et encore plus le départ de Kidou. Tant pis. On devait continuer de s'entrainer sans lui jusqu'à ce qu'il revienne parmi nous. Maintenant que Kageyama s'était fais arrêter, on était tranquille. Enfin, c'est ce qu'on pensait... Jusqu'à ce qu'il crée la Shin Teikoku.

Ces évènements ont duré plusieurs semaines jusqu'à ce que Raimon réussisse à vaincre toute les équipes de l'Aliea Gakuen et les Dark Emperors. Tout redevint ensuite dans l'ordre. Une fois la menace écartée, le capitaine était de retour à Teikoku et il faut avouer que.. Il nous avait manqué. Cependant, cela ne dura pas car il repartit quelques jours après pour participer au match de qualification avec Jirou Sakuma. Evidemment, notre équipe n'allait pas rater l'occasion d'y assister ! Et c'est sans surprise qu'il fut pris dans l'équipe d'Inazuma Japon.

Quant à moi, on m'avait fais une offre. Cela s'est passé quelques jours avant que Kidou soit revenu. On m'avait proposé de rejoindre une équipe qui pourrait sûrement participer au mondiale à la place d'Inazuma Japon si on les battait : Neo Japon. Ce type qui était venu me voir.. Il s'agissait d'un capitaine de l'Aliea Gakuen et.. Il m'avait convaincu. Il avait été sincère donc c'est pour cela que j'avais accepté. J'avoue que j'avait été quelque peu surpris lorsque je découvris les joueurs dont Genda Koujirou. Il y avait différent joueurs venant des autres équipes. Hm.. Ca promettait d'être marrant !

Comme prévu, on défia Inazuma Japon. S'ils perdaient, on participerait au mondiale à leur place. En revanche, il ne fallait pas trop rêver non plus. On c'était sans doute entrainé dur, appris de nouvelles techniques très puissantes et amélioré nos capacités, mais eux aussi. Le match avait été rude, mais, finalement, c'est Inazuma Japon qui le remporta. On était déçu, oui, mais on s'en est vite remis. Dans les gradins, nous regardions leur match et les encourageait sans se manifester. Lorsqu'on avait le temps, on s'entrainait encore et encore même si, enfin, ils devinrent l'équipe la plus forte.

Maintenant, j'ai 16 ans. Je vis toujours dans ma famille d'accueil. Le football ? Oh, mais je n'ai pas arrêté. Loin de là. Je continue d'y jouer. Certes, un peu moins qu'avant à cause de mes études, mais j'y joue encore quand j'ai le temps. J'ai l'occasion de revoir mes anciens camarades et coéquipiers alors, je ne perds pas l'occasion de leur proposer un petit défi.