Je suis une jeune fille de douze ans par conséquence il ne sert à rien de préciser que la nature ne m'a pas encore formé, c'est plutôt logique d'ailleurs. Mais malgré cela, je dois avouer être fière de ma taille de guêpe ! Comme mes parents gagnent peu d'argent, je me nourris au minimum même si je laisse croire que je mange toujours énormément c'est faux. Mes cheveux ont l'étrange particularité d'être violet ce qui me rend différente et plus voyante. Cela ne me dérange pas vraiment. Mes yeux sont aussi de la même couleur, pas de lentilles, c'est du naturel... (même si j'aurais préféré naître avec une apparence normale, ainsi on m'aurait moins comparé à ma sœur et je n'aurais pas finis à l'hôpital). Je dois être mignonne, ben quoi j'ai le droit de dire la vérité, je me prends peut-être de haut mais je l'assume : les garçons me matent. Vous voulez un dessin ? Je suis sûre de finir mannequine ! Ainsi j'aiderais mes parents bien mieux que ma sœur.
Question vestimentaire je tente toujours d'avoir des vêtements plutôt féminins en dehors de l'uniforme. Je suis une fille, c'est la base de chercher à être belle. Avant je récupérais beaucoup de vêtement de mon aînée mais j'en ai eu marre et ait demandé du changement. Mes petites larmes de croco ont marché, j'ai gagné.

Caractère ? Je suis une fille merveilleuse à n'en point douter, peut-être un peu arrogante, juste un peu dans ce cas et ce n'est pas vraiment de l'orgueil, juste de la franchise envers moi même...
Je suis intelligente, je travaille dur pour faire tous mes devoirs en temps, je m'évanouirais presque de fatigue pour réussir à terminer ce que je dois rendre, mes devoirs maisons et apprendre les cours pour les devoirs surveillés, trop dur avec moi même peut-être mais c'est normal, je veux être glorifiée par la suite.
Energique, je ne manque pas d'endurance, je suis increvable ou du moins pas facilement mais cette capacité n'ait pas prête de servir en sport étant donné que je déteste tous ce qui concerne cette activité.
Je suis assez amusante, malgré que toutes mes actions soient faites sans que j'y prenne vraiment du plaisir, je fais rire mes 'amies' par des petites blagues stupides qui les égosillent. Il y a longtemps que je n'ai plus cherché à les comprendre...
Oui, mes 'amies' ne sont rien de plus que des pièces sur l'échiquier de la vie. Elles m'entourent, je joue la sociale et l'hypocrite en leur montrant une amitié totalement futile pour moi. Je leur mens sans cesse mais elles ne le comprennent pas encore, même lorsque mon mensonge est grotesque il passera, elles doivent vraiment tenir à moi ou alors elles sont tout bonnement aveugles.
Je suis peureuse seulement, je ne ressens plus beaucoup de choses alors il est peu possible de deviner cette angoisse qui m'habite. Depuis qu'elle est partie j'ai changé, je suis devenue insensible. Infligée du mal ne me fait rien et en recevoir ne me fait pas quitter mon sourire des lèvres. Je ne comprends pas les autres et suis aussi incomprise...
Pour finir je suis renfermée, pas besoin de faire un schéma, je suis renfermée et ne me plains pas.

L'histoire que j'ai vécu n'est pas des plus joyeuse et palpitante, par le passé j'aurais peut-être eut du mal à l'aborder mais maintenant j'ai muri et fais une croix sur ce temps..

Je suis née quatre ans après Kakure, elle était l'aînée de ce fait, dès la naissance et je ne souhaiterais pas le changer quoique... Ma vie de petite fille se déroulait sans soucis, du moins jusqu'à ce que Kakure ne grandisse et n'aille dans un établissement qui dégoûtait nombre de personnes. Je ne le comprenais pas vraiment, je la voyais juste rentrée, la mine dégoûtée de ses journées sûrement longues et ennuyeuses. J'avais bien eu envie de lui parler maintes fois pour l'épauler ou savoir ce qu'elle subissait mais, je n'en ai jamais eu le courage, j'ai grandis sans avoir de vrais contacts avec elle, sans vraiment être proche d'elle...
Un jour, elle avait un autre regard : plus victorieux. Je devinais sans qu'elle ne le dise que les choses se passaient mieux pour elle sauf que jamais je n'aurais pensé que cela mènerait à la situation actuelle... Oui, si j'avais eu un peu de courage ça aurait été différent. Ma sœur semblait chaque jour de plus en plus énervée, j'avais l'impression qu'elle me fixait comme un lion prêt à se battre. ..
Puis, je me fis attaquée, plusieurs garçons m'avaient coincé pour ensuite me marteler fortement. A l'intérieur de moi je garde encore des séquelles de cet épisode. Je n'avais rien dit à personne, j'étais trop renfermée pour me le permettre, j'avais fait mes pansements, disant qu'il s'agissait seulement de quelques chutes et, Kakure l'appris... Elle voulait tout savoir mais moi je restais muette, je ne la regardais pas, fixant le plancher le regard vide. Tout ce que je disais était la même phrase « Ce ne sont pas tes affaires. » C'était mon seul argument avant qu'avec une impulsion d'agacement je ne m'emporte. « T'en a assez fait ! Si t'avais pas commencé j'aurais jamais subis ça ! » Une parole que j'avais regretté mais encore une fois, le courage avait disparu.

Un incident plus brutal arriva par la suite, la maison brûla du à de l'huile disposée autour, l'odeur me faisait tourner la tête. Mon mollet gauche garde encore une légère trace de brûlure alors que moi et mes parents avions finit à l'hôpital, sur des lits blancs. J'étais la moins atteinte mais ce qui venait de se passer m'avait paru clair : il fallait qu'elle comprenne. Je lui ai dit sans tourner autour du pot. Le jour d'après elle était partie, disparue sans rien. Pas un mot, elle était comme évaporée. Cela me rendit furieuse, elle aurait pu prévenir ou s'excuser de cette fugue ! Et les policiers vinrent quelques temps plus tard pour faire des avis de recherche inutiles.
J'ai vaincu à Osaka, nous avons déménagé pour trouver une nouvelle habitation pas cher puis ma scolarité a repris. J'étais une pure menteuse mais encore une fois, personne ne le constatait, j'avais d'excellentes notes, mes parents me félicitaient. A chaque fois qu'on me demandait si j'avais une sœur la réponse était non, je me suis dite fille unique, cacher la vérité était le mieux et tout mon monde était ainsi en parfait ordre même si les problèmes d'argent sont fréquents.