Aujourd'hui, j'avais rendez-vous avec Fubuki Sempai. Il m'avait promis de m'aider à réaliser une nouvelle super technique, une rien qu'à moi. Exité, je m'étais donc rendu sur le terrain avec de l'avance, tant pis, j'allais en profiter pour m'entrainer. Je fis alors quelques tours de terrains, des pompes et des entraînements de tir. Une fois cela fait, je regarda l'heure sur la grande horloge. L'heure du rendez-vous était dépassée de dix minutes déjà. Peut-être que Fubuki était retenu à cause de sa fonction de coach. J'attendais alors, il arrivera peut-être un peu plus tard... Mais il ne vint pas. J'ai attendu toute la journée sur le terrain, mais il n'était pas venu me voir. Je me leva alors, le soleil était en train de se couché. Il aurait oublié de venir ? Non, c'est pas son genre. Quand il s'agit de foot, il est toujours présent. Je décida donc de lui rendre une petite visite, peu importe qu'il soit tard, je me posais des questions. Le fait qu'il ne soit pas venu m'inquiétais à vrai dire... Et si il lui était arrivé quelque chose...? Je me mis à accelleré le pas, ayant un mauvais présentiment à propos de Fubuki sempai. Au bout de quelques minutes, j'arriva enfin devant chez lui. Je frappa à sa porte assez fort pour qu'il puisse entendre. J'attendis quelques secondes mais aucune voix ne venait. Je dis alors assez fort pour qu'il puisse entendre :

Toujours aucune réponse. Je baissa ma tête en soupirant quand quelque chose au sol attira mon attention. Je m'accroupis et prit un peu de neige en main. Elle était légèrement tâchée de rouge. Du sang ? Mais celui de qui...? Mon inquiètude se mit à grandir, il était sûrement arrivé quelque chose au coach, et quelque chose de grave ! Je me redressa alors, tentant d'ouvrir sa porte. Elle était ouverte ? Là, c'était encore plus inquiétant. Fubuki est quelqu'un de vigilant, il laisserait pas sa porte ouverte si il n'était pas là. J'entra alors dans sa demeure, tentant de ravaler ma salive. Je tremblais un peu, je me sentais pas à l'aise ici. Il faisait sombre et j'étais comme opprésé. Je chercha alors à taton un interrupteur. Une fois que j'en éffleura un du bout des doigts, je l'enclancha, ce qui eu pour effet d'ouvrir la lumière. J'eu un sursaut en voyant l'état de la pièce. Tout était sans dessus dessous. Des feuilles au sol, des tirroirs retournés, une chaise cassée, des débrits de verre au sol mais surtout, des tâches de sang partant de l'entrée et allant jusqu'à une pièce. La porte de cette pièce était fermée, mais j'avais peur de ce que j'allais bien pouvoir trouver derrière. J'avança alors, tremblotant, en direction de cette porte. Une fois devant, je posa une main sur la poignée en tremblant. J'étais paralysé, je n'arrivais pas à tourner cette fichu poignée tant j'étais angoissé. La porte était en mauvais étât, comme si quelqu'un avait tenter de l'enfoncer. Je parvins finallement, dans un effort, à tourner la poignée. Mais, la porte était fermée à clé. Je toqua alors à la porte, au cas où il y aurait quelqu'un. Je n'entendis aucun bruit. Je tenta quand même de parler :

J'entendis ensuite avec surprise une voix. Elle était faible, mais j'avais bien entendu une voix. Puis, j'entendis un bruit de verrou se défaisant. J'ouvris alors la porte à la hâte et vit alors horreur Fubuki, son t-shirt blanc arborait une magnifique tâche de couleur bordeau : du sang. Il était blessé, et je n'y connaissais rien en soin. Paniqué, je dis alors les larmes aux yeux :

Fubuki gémit de douleur et vacilla. Je l'aida à s'installer dans son lit, il ne devait pas bouger dans son état. Une fois allongé, le jeune homme aux cheveux gris poussa un petit gémissement de douleur, portant une main à son torse. Je le regardais, tremblant, ne sachant pas trop quoi faire. J'étais inutile... Je dis alors :

Fubuki tourna son visage vers moi, me regardant avec son visage qui trahissait sa douleur. Il me montra du doigt une direction et dit d'une voix faible :

Je me leva donc et partit dans la direction que Fubuki m'indiquait. J'arriva sans problème dans la pièce, j'ouvris alors le placard qu'il m'avait indiqué et trouva facilement une trousse de soin. Je la pris donc avec moi et partit rapidement rejoindre Fubuki. Une fois dans la chambre de ce dernier, j'ouvris la trousse et sortit une compresse. Je rougis légèrement avant de dire :

Fubuki sourit faiblement avant de l'enlever. Il était maintenant torse nu fasse à moi. Je pris alors la compresse, toujours un peu rouge aux joues, puis entreprit de nettoyer sa blessure. Il était coupé au torse, sans doute un couteau. Il avait une belle entaille d'environ dix centimètres à vue d'oeil. Tandis que j'étais en train de soigner sa blessure, Fubuki observa son plafond et dit, toujours d'une voix faible :

Je regardais Fubuki, les larmes aux yeux. Alors, c'était ça, ce qu'on subissait si on n'obéissait pas à cette organisation ? Il irait jusqu'à tuer pour se faire obéir ? Je tremblais de peur, une larmes m'échappa et roula le long de ma joue avant de finir sa course sur le torse du jeune homme en face de moi. Ce dernier me regardait et mis une main dans ma chevelure bleutée. Je retenais mes larmes, il fallait d'abbord que je finisse de le soigner avant de laisser cour à mes émotions. Je fini donc de penser sa blessure.

Ma voix tremblait, trahissant ma peur et ma tristesse. J'avais peur, peur du Fifth Sector... Peur qu'il s'en prenne à moi après. J'étais triste pour Fubuki, car il a faillit laisser sa vie pour garder son poste de coach de l'équipe de Hakuren. Je tremblais, les larmes aux yeux. Fubuki le remarqua, il avança alors sa main vers mon visage et receuillit de son index une larme qui venait de s'échapper de mon oeil. Il tenta de sourire, voulant me rassurer et me dire de pas avoir peur. Mais... C'était plus fort que moi. Je ne pu retenir mes larmes plus longtemps. J'étais effrayé, et si le Fifth Sector revenait ici ? Et si il allait en finir avec Fubuki Sempai ? Et si... Il s'en prenait à moi par la suite...? S'en était trop pour moi. Fubuki se redressa légèrement et me prit doucement dans ses bras. Il caressa tendrement mon dos pour me calmer. Le jeune homme dit ensuite d'une voix faible :

Je plongea mes yeux turquoises dans le regard gris de Fubuki. Ce dernier passa sa main dans mes cheveux et émit un faible sourire. Il était épuisé, je le voyais bien... J'essuya alors d'un revers de manche mes larmes et m'assis sur le rebord de son lit. Je pris alors la parole :

Il me fixa, puis, fini par soupirer en s'allongeant. Il continua de me regarder avant de tourner sa tête en direction de la fenêtre. Il faisait maintenant nuit noir dehors... La voix de Fubuki me fit sortir de mes pensées :

Je me leva avec un sourire, lui montrant que j'avais compris. Je me dirigea dans le salon, j'avais laisser la lumière ouverte. Je me dirigea vers la porte et tourna le verrou pour la fermer. Je trouva ensuite facilement la cuisine, j'allais ramener à boire et de quoi manger au Sempai. Il n'avait sans doute rien avalé depuis l'arrivée du Fifth Sector. Je retourna donc dans la chambre, avec dans les mains une bouteille d'eau et quelques fruits. Le jeune homme aux cheveux gris me regarda fermer la porte de la chambre et poser sur la table de chevet l'eau et la nourriture. Je pris la parole :

Il me regarda et sourit faiblement, se mettant en possition assise. J'avais deviné juste. Il se saissit d'une pomme et me la lança avant d'en prendre une pour lui. Il croqua dedans avant de me dire :

Je le fixais, il avait la tête baissée, son regard planté dans la pomme qu'il était en train de manger. Je me rapprocha de lui pour m'assoir juste à ses côtés. Je mangeais la pomme qu'il m'avait précédement lancé en silence. Fubuki était une personne à laquelle je m'étais beaucoups attachée... Lui aussi devait tenir à moi, puisqu'il m'a enseigner sa technique du Blizzard Eternel... Je suis son premier apprentit... Je releva ma tête et observa Fubuki. Il venait de finir le fruit qu'il était en train de manger. Je me redressa donc et prit le trognon de pomme restant pour le jeter en même temps que le mien. Je retourna ensuite à ses côtés, une fois cela fait. Son regard gris me fixait, me mettant un peu mal à l'aise. Il voulu s'allonger mais il fit un mouvement brusque qui lui arracha une grimace de douleur. Je le vis et me hâta de l'aider. Il me remercia et fini par s'allonger entièrement. A mon avis, il faudrait qu'il reste sans bouger une bonne semaine pour que sa blessure ai bien le temps de cicatriser. Je resta assis sur le bord du lit, ne sachant pas où j'allais dormir cette nuit. Je sentis alors le regard de Fubuki se poser sur moi. Je le regarda donc, pour savoir ce qu'il voulait. Il tapota la place à côté de lui dans son lit. Je fut alors gêné sur le coup. Pas que dormir avec un garçon, mon Sempai plus précisement, me dérangeait... Mais j'avais l'habitude de dormir seul, ça serait la première fois que je passe ma nuit au côté de quelqu'un. Il me regarda et un sourire amusé se dessina sur ses lèvres. Il me dit alors :

Je souris et alla m'installer à ses côtés. Il tourna son visage vers moi, l'air sérieux. Je le fixa, un peu mal à l'aise de cette proximité. Il prit ensuite la parole en me regardant avec insistance :

Je le regarda avec surprise. Pourquoi rejoindrais-je cette organisation après ce qu'ils venaient de faire ? Fubuki avait surement un mauvais présentiment me concernant... Je le regarda alors droit dans les yeux, tentant de comprendre pourquoi il m'avait demander cela, mais son regard ne laissa rien transparaître. Je souris pour lui prouver qu'il n'avait pas à s'en faire.

Fubuki me regarda, un peu amusé. Il ébouriffa mes cheveux et me dit avec un sourire :

Un sourire se dessina sur mes lèvres. Sempai me proposait de partir avec lui rejoindre Raimon pour mettre des battons dans les roues du Fifth Sector. J'étais déjà impatient rien qu'à y penser. J'offris alors à Fubuki mon plus grand sourire et dit :

Fubuki sourit, soulagé. Il ferma ensuite ses yeux et s'endormis presque aussitôt. Je l'observa, son visage semblait paisible et serain. Je ferma à mon tour mes yeux en souriant et ne tarda pas à tomber à mon tour dans les bras de Morphée