Evénement Halloween ||.Play with me ♥ | Rabbit Doubt|

J'ouvre péniblement les yeux, pensant sortir d'un cauchemar, mais non, j'étais toujours dans ce jeux stupide, morbide. Sauf que contrairement à il y a quelques instant j'étais... seul? J'explore la pièce des yeux, j'étais bel et bien seul, je tente d'appeler mon meilleur ami mais je ne fait que tousser. Quoi? On m'avait donc abandonné? Je me relève alors, me doutant qu'ils n'étaient pas très loin. Je marche, manquant de perdre l'équilibre. J'avais dut m'évanouir.. c'est pour ça que maintenant j'étais si patraque.

Je venais de me rendre compte que la lumière avait été rallumée, ce qui appaisait quelques peu ma conscience, même si le fait d'avoir de la lumière ne repousserais pas vraiment l'assassin. Je passe ma main dans mes cheveux, remettant ma mèche,qui me tombait devant les yeux, en place. D'ailleurs... Où était mon bandeau? Je passe ma main dans la poche de mon pantalon, mais rien, je vérifie alors dans l'autre, rien non plus. Je sis légèrement prit de panique et fait quelques tours sur moi même pour essayer de l'apperçevoir.

Il fallait que je retourne dans la salle du dijoncteur, j'étais persuadé qu'il était là! Je fit volte face, puis partit en courrant à contre sens, retrassant le chemin que je venais de faire à l'envers. J'entends un bruit, je me crispe, mon coeur bat la chamade et en tournant la tête, j'apperçois une ombre qui avance sur le sol, j'émit un léger cri de surprise, mais je fut rassuré lorsque que je compris qu'il ne s'agissait que d'un rat, très gros certes, mais un rat. Je continue alors ma course, ma veste volant derirère moi.

Je m'arêtte enfin, la salle du dijoncteur, et je me met à quattres pattes pour essayer de trouver ce fichu bandeau. C'est alors que je l'apperçois, en hauteur accrocher à une fenêtre jonchées de barreaux. Je saute plusieurs fois sur place, mais je suis bien trop petite pour l'atteindre. Je rentente une dernière fois.. raté! Je soupire et m'appuie contre le mur. Qui avait bien put le mettre là haut comme ça? Puis je me décida de l'abandonner... même si c'était une des choses à laquelle je tenais énormément, je fit demi tour, puis courrut dans le long couloir, cherchant désespéremment mon meilleur ami et les autres.

J'entends bientôt sa voix, une voix etranglée,puis je fut soulagé de le voir bientôt, sain et sauf, à ses pieds, Genda, le gardien de but de Teïtoku, raide mort. Je me cripse et eccarquille mes yeux bruns. Bientôt mon regard croise celui de mon meilleur ami, il venait de demander si j'arrivais à la seconde avant que j'arrive, je passe ma main dans mes cheveux puis m'approche de lui, et lâche d'une voix tremblante

« Que... s'est-il passé? »

Puis je redrese la tête, et je déglutit, et si l'assassin voulait mettre fin à la vie de tout les gardiens de but? Je serais le prochain sur la liste, cette pensée laisse un frisson parcourir mon corps tout entier, puis je souffle à Kazemaru-kun

« Je..sui désolé.. d'avoir traîner j'ai fais une sorte.. de malaise... mais rien de grave... de plus j'ai pommé mon bandeau. »

Mes souhaits ont du être entendus, car comme miraculeusement, voilà qu'il arrive. Je le vois venir vers moi et me poser la question qui fâche ; Mais oui, qu'est-il arrivé ? Alors que j'ai encore un peu de mal à trouver mes mots, il reprend parole pour s'expliquer. Soudain, mon sang se fige. Il a fait un malaise alors qu'il était tout seul. Autrement dit, il aurait été une proie facile si il avait croisé le tueur.

« Genda et Fudou sont partis tout les deux. Je ne sais pas pourquoi. Et ... »

En prononçant ces mots, c'est à mon tour de me sentir perdre mes couleurs. Je dois avoir un apparence parfaitement effrayante, à présent, entre mes joues pâles et les épaisses tâches rougeâtres qui me peignent et me donnent à moi aussi l'odeur de la mort.

« ... Je l'ai retrouvé comme ça. Je n'ai rien pu faire ! » Je m'explique en faisant de mon mieux pour tenir le fil de ma phrase sans que la peur de ne la mange. « Endou, il y a de forte chance que. Que le loup, ce soit Fudou. »

Qu'est-ce que je peux encore faire maintenant ? Il a peur, comme nous tous. Je ne peux pas aller rechercher son bandeau, mon bon sens me l'interdit. Je sais qu'il est précieux pour lui, il ne le quitte presque jamais, mais je ne veux pas en mourir ! J'imagine des enquêteurs revenir sur les lieux du crimes lorsque nous en sortiront - Morts ou vifs ... Non, Ichirouta, ne pense pas à ça ! - et trouver en fouillant, à la recherches de preuves et d'indices, le précieux objets. Là, alors, j'espère qu'il le lui sera rendu. Mais pas maintenant !

Je regarde brièvement Touko avant de reporter mes iris en direction du brun. Les autres ne devraient pas être longs et bientôt revenir, accompagné de Fubuki. Je prie - bien que je n'y crois plus vraiment - pour qu'il n'y ai pas de perte humaine supplémentaire entre temps. Et, plus égoïstement, je me surprends à penser que je préférerait voir morts tout ces inconnus si cela nous permettait à mes amis et moi-même de nous en sortir vivant. Je me chasse ça de l'esprit, même si je ne peux pas réellement m'en vouloir d'avoir une réaction si naturellement monstrueuse. D'autant plus que, de toute les manières, si une porte à code barre nous pose encore résistance, nous auront besoin de tout le monde. Mais ...

« On y va. »

A plusieurs, nous serions plus fort pour faire face à l'ennemi, d'autant plus que celui-ci ne semblait frapper de sa faux que ceux d'entre nous qui s'isolaient. Mais on n'avait pas vraiment le luxe de poireauté là. Je saisis, de ma main valide, mon meilleur ami par l'avant bras et l'entraîne dans ma marche nerveuse. Je fais un signe de la tête à Touko, pourvu d'un regard non-intentionnellement compatissant. Direction ; L'étage supérieur !

La jeune fille avait les yeux fermé, tremblotante. L'écharpe serré contre elle, elle attendait que tout ça passe. Elle ne prêta que peu d'attention à la lueur de la lampe de poche qui venait de s'allumer, qu'elle devinait avec la lumière ambiante. En revanche, la jeune fille redressa la tête en ouvrant les yeux lorsque quelqu'un s'en alla de la pièce, après avoir dit quelque chose qu'elle n'avait pas entendu, perdue dans ses pensées. Quelques seconde plus tard, Silence sursauta; la lumière venait de revenir. Elle ferma les yeux, éblouit, avant de laisser son oeil gauche s'habituer - le droit étant aveugle. Tout à coup, elle entend vaguement des cris et des hurlements. Son coeur se met à tambouriner dans sa poitrine. Fubuki était parti. Les yeux agrandis par la frayeur, la jeune fille se relève tant bien que mal, s'attendant au pire, lorsque la porte s'ouvrit d'un coup sec, justement sur un garçon aux cheveux bleu glacé. Le coeur de la jeune fille ralentit à un raisonnable soixante-dix battements par minutes, alors qu'il leur annonçait:

✖ » On a trouvé des escaliers... Touko m'a envoyé vous chercher, on va à l'étage !

Sans trop réfléchir, Silence se précipite vers lui, avant de se stopper au milieu de la pièce. Elle se tourne vers sa gauche, regardant la fille anglaise, avant de lui expliquer vaguement:

✖ » Come, they'are find a stair. We'll go up.

Elle lui fit un vague sourire avant de rejoindre Fubuki, glissant sa petite main dans la sienne, au niveau de la porte.

Je venais d'arriver dans la pièce, prévenant les autres de la découverte. Mon regard cherchait automatiquement Silence. Cette dernière m'avait remarquée et s'était précipité sur moi en s'arrêtant en cour de route pour expliquer la situation à l'anglaise. Je pris sa main et j'en profitais pour l'enlacer amoureusement. Embrassant doucement son front, je la regardais droit dans les yeux avec un sourire, j'étais content, elle n'était pas blessée. Ebouriffant ses cheveux avec un sourire, je finis par lui dire :

- Je suis soulagé que tu ailles bien...

L'embrassant furtivement, je serrais sa main dans la mienne avant de partir en direction des escaliers. Je préférais la prévenir avant qu'elle ne découvre le corps du gardien de but. Soupirant un coup, je m'arrêtais avant de lui dire discrètement :

- Pendant qu'on rallumait la lumière... Fudou est arrivé à l'improviste vers nous. Genda est arrivé peu de temps après et... Quand la lumière est revenu, Fudou avait disparu ainsi que Genda... Kazemaru a retrouvé le corps de Genda près des escaliers... On pense que Fudou est le "Loup" qui a organisé ce jeu macabre... Je préfère te mettre en garde quand on passera à côté du corps...

Serrant sa main dans ma mienne, je continuais la route avec elle en passant devant le corps de Genda. J'ai promis de protéger Silence, et je compte bien tenir cette promesse. Je jure sur ma vie que je laisserais pas Fudou l'approcher...

✖ » Come, they'are find a stair. We'll go up.

Des mots qui m’éloignèrent des pensées glauques qui vibraient dans ma tête. Un escalier. Les autres venaient de trouver un escalier ! Peut-être pourraient-ils mener vers un espoir de sotie ? Sans demander mon reste, je m’empressai de suivre le mouvement généré par le couple, trop heureuse de quitter cette salle synonyme de mort. Si seulement ça pouvait vraiment nous faire trouver une sortie !

Le jeune homme nous guida le groupe dans le dédale de couloirs, repassant devant des portes d’où s'extirpaient des odeurs plus ou moins nauséabondes. Pour rien au monde je ne voudrait y remettre les pieds.

Enfin, nous arrivâmes aux... Haut le cœur ! Du sang partout... Malaise ! Un corps sans vie qui jonche le sol... Tremblements ! Finalement, le bruit sec, les cris, les hurlements... Tout ça n’avait donc pas été le fruit de mon imagination ! Et mes craintes étaient donc bien fondées !

Je détourna mon regard, les glandes lacrymales ne pouvant plus produire d'eau salée. J'avais déjà eu mon lot, je n'avais vraiment plus la force de pleurer. Je me retins simplement contre la baie vitrée explosée. Entaillant légèrement ma paume contre celle ci, faisant fi de cette blessure nouvelle. Reprendre mes esprits, tenter respirer de nouveau à peu près normalement avant de continuer à suivre le groupe.

Les escaliers

Fubuki est parti. Il a parlé à Kazemaru je crois, mais je n'ai pas entendu. Pas écouté. Je finis de dégager les bords de la porte avec la barre, cherchant à enlever le plus de morceau possible. En s'y prenant bien on doit pouvoir sauter et … Aïe. Kazemaru s'est approché pour m'attraper l'avant-bras, et je prends conscience des nombreuse coupures qui s'y trouvent et me font mal. Il me tire légèrement en arrière, je me laisse faire sans lâcher mon arme.

« Laisse-moi faire.

Il se met en face de la porte, calcul un instant sa trajectoire et saute de l'autre coté d'un mouvement plutôt réussit. Une fois de l'autre coté, il serre les dents. Il s'est fait mal. Il ouvre la porte en grand, balayant au passage les éclats vers l'intérieur. Sa main droite retombe le long de sa jambe, il saigne. Il s'inquiète pour Endou. Mais ce dernier ne tarde pas. Plus blanc que Silence (oui, c'est ma référence maintenant) et l'air un peu agar.
Des explications suivent, encore et encore. Et puis ces simples mots :

« On y va. »

Il entraine Endou avec lui. Il ne veut pas rester là. Moi non plus. Mais les autres ne sont pas encore là. Doit-on vraiment y aller sans eux ? Kazemaru me fait un signe de tête pour que je le suive, de la compassion dans le regard. Pourquoi de la compassion ? Je sais pas, je m'en fou, je veux juste que tout ça finisse. J'en ai marre d'être trimballé partout. Je ne bouge pas. Mes bras me brulent, j'ai mal à la tête, c'est une journée pourrie comme on en fait plus. Kazemaru ne m'a pas attendu, tant mieux. Il est déjà sur le palier intermédiaire quand Fubuki revient, accompagné de Silence et de l'anglaise. Les autres ne vont pas tarder derrière. Je n'ai pas besoin d'attendre plus longtemps.
Je fais demi-tour, ma barre toujours en main, légèrement levée, malgré la douleur diffuse de mon avant-bras, et je monte les marches d'un pas rapide. Je rattrape Endou et Kazemaru juste avant qu'ils ne passent la porte marqué d'un gros "Rez-de-chaussée" rouge. Ainsi donc, nous étions au sous sol … On ouvre enfin la porte.
Maintenant il faut trouver la sortie …

Un escalier, les autre on trouvés un escalier. Mais, encore l'odeur de la mort flotte et il paraît qu'on a découvert l'identité de l'un des loup, c'est Fudou : le gars que j'avais traité de fantôme au début puis le terrible souvenir de ma petite kakure morte. Je montais les marches deux à deux même si mon pied me faisait atrocement mal mes nerf avait lâché et mes seule pensée était de retrouver fudou et de venger ma petite kakure chérie.

Je sais je suis impadonnable

L'étreinte du jeune homme calma considérablement la rousse, et son doux baiser sur le front la fit frémir. Redressant la tête, elle rencontra les yeux du garçon, et se perdit dans son regard alors qu'il lui souriait. Elle l'imita lorsqu'il lui ébouriffa les cheveux.

✖ » Je suis soulagé que tu ailles bien...

Le coeur de Silence se pinça un instant, touché par l'affection que lui portait Shirou.

✖ » Moi aussi...

Elle eut à peine le temps de le dire que Shirou déposa rapidement un baiser sur ses lèvres, la faisant légèrement rougir, et se mit en marche. Leur mains étaient serrés l'une dans l'autre, il était hors de question que Silence ne le lâche. Elle refusait catégoriquement de le perdre. Au bout d'un certain temps, elle surprit un soupir de Shirou. Celui-ci s'arrêta, et lui dit discrètement:

✖ » Pendant qu'on rallumait la lumière... Fudou est arrivé à l'improviste vers nous. Genda est arrivé peu de temps après et... Quand la lumière est revenu, Fudou avait disparu ainsi que Genda... Kazemaru a retrouvé le corps de Genda près des escaliers... On pense que Fudou est le "Loup" qui a organisé ce jeu macabre... Je préfère te mettre en garde quand on passera à côté du corps...

Sa prise se resserra alors que ses yeux s'agrandissaient, envahis par la peur. D'instinct, elle se rapprocha de Shirou, cherchant involontairement son soutient, une chaleur qui réchauffe son âme glacé. Essayant de digérer la nouvelle, ils continuèrent le chemin, et la jeune fille retint sa respiration en sentant son coeur s’accélérer lorsqu'elle entrevit le corps. Elle jeta un oeil à l'escalier, remarquant Touko qui s'apprête à y accéder, une barre de fer à la main. Silence la suit, grimpant les escaliers qui empestaient la mort. En haut, les mots "Rez-de-Chaussé" sont inscrits sur une porte que poussent deux des garçons qui étaient partit. La jeune fille comprend directement la raison pourtant simple de l'absence de fenêtre.

Silence s'était rapproché de moi, sans doute effrayé par ma révélation. Je caressais ses cheveux et la rapprochait doucement de mon torse, comme pour lui offrir une protection. Je refuse de la laisser mourir maintenant... Si quelqu'un s'approche d'elle pour la tuer, je jure qu'il tombera raide mort avant même d'avoir toucher un de ses cheveux. Je l'embrassais furtivement avant de lui dire :

- Tout va bien... J'ai promis de te protéger alors tu n'as pas à avoir peur...

Je lui souris en serrant sa main dans ma mienne. Je finis par regarder l'anglaise qui nous suivait, lui offrant un sourire. Bizarrement, je n'arrive pas à me méfier d'elle. Je passais devant en gardant Silence un peu derrière, j'ignore ce qu'il peut se trouver au rez de chaussé, mais comme le corps de Genda était au pied des marches, il y a une chance que Fudou soit dans cette pièce. Zaizen, Kazemaru et Endou sont déjà entré dans la pièce. Je me contentais donc de les suivre avec une nouvelle angoisse naissante.

Les autres nous ont rattrapé. Déjà ? Vraiment ? Je savais qu'ils n'allaient pas tarder, personne ne voudrait avoir à traîner dans ces couloirs - si ce n'est peut être que le loup lui-même - lorsqu'on avait l'espoir de trouver une sortie après la découverte de cette porte. Mais, tout de même, nous avions à peine eu le temps de monter les escaliers ! Je m'arrête un instant à regarder leurs mines, tentant d'y décrypter un quelconque sentiment qui pourrait s'avérer suspect, en vain, car je n'ai pas vraiment beaucoup d'attention encore à accorder à cette tâche. Tout ce que j'arrive à faire, donc, c'est un faible hochement de tête à Fubuki, validant en quelque sorte son retour. Il est toujours collé à la fille au drôle de regard. A cette constatation, je resserre sans vraiment y faire attention un peu plus ma prise sur Endou.

« Tout le monde est là ? »

Le sang sur mes habits commence à former des croûtes par endroit, là où il était le plus étalé, pour être exacte, et où les couches fines n'ont pas mit bien longtemps à sécher. Sur la zone la plus proche de ma paume blessée, je les gratte instinctivement avec mes ongles courts, ce qui me fait sentir s'enfoncer le morceau de verre dans ma chaire. J'étire ma main en espérant l'en faire sortir et grimace un peu ; il n'y a rien à faire si ce n'est que de s’accommoder à ces picotements largement supportables, bien qu'inconfortables. Malgré mon geste, je n'ai pas cessé de regarder droit devant moi, avec un regard un peu perdu, qui a du mal à compter les têtes.

| Hors RPG : Tsunami, tu n'as pas envie de nous donner une petite indic' sur l'étage supérieur ? |

Evénement Halloween ||.Play with me ♥ | Rabbit Doubt| - Page 7 Le_nar12

Mise en Situation.

Vous arrivez dans un couloir menant à plusieurs porte. Vous pouvez y lire le numéro "35" sur l'une d'entre elle.
Le joueur Ichirôta Kazemaru reçoit les règles du jeux sur son portable.

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Spoiler:

Quelque chose vibre, je reconnais sans soucis l'alerte du téléphone que j'ai trouvé. Comme d'habitude, je n'ai pas plus envie de l'ouvrir que ça. Mais, c'est un peu mon devoir, non ? Je le ressent comme tel. Et aussi bizarre que cela puisse paraître, il me fait me sentir utile au point que - peut-être - le loup ne pensera pas à faire de moi la prochaine victime. Il a besoin d'un oiseau de mauvais augure, je crois que ça le fait bien rire.

« La première nuit, un lapin est tué par le loup. Lorsque les autres lapins trouvent le cadavre, ils se mettent à la recherche du loup. Les lapins votent alors à chaque round pour le lapin le plus suspect, celui qui pourrai être le loup. Le lapin ayant le plus de voix est pendu. Si c'est le loup, les lapins gagnent le match, en revanche si c'est un lapin, le loup continue sa série de meurtres de jours en jours. Les lapins devront donc choisir un nouveau lapin au prochain vote. »

Des règles de jeux exposées le plus innocemment du monde, à en donner la nausée à tout ceux sensibles à notre situation. Mais, ce n'est pas la manière dans c'est formulé qui m'inquiète.

« Le lapin ayant le plus de voix est pendu ? » Je récite avec un goût amer. « Alors, la potence, c'était bel et bien pour ... Mais ça ne colle pas, on compte déjà trois morts ! »

Et si c'était de notre faute ? Si, lorsqu'on ne sacrifie personne, le loup continuais ses meurtres tranquillement ? Mais, je ne me vois pas tuer quelqu'un de sang froid moi-même sous prétexte de quelques soupçons.

| Hors RPG : Oui, bon, j'ai été chercher les règles où j'ai pu, mais là, je bloquais tout le monde à ne pas répondre, j'crois. |

Le portable de Kazemaru venait de recevoir à nouveau un message. Pendant qu'il lisait ce dernier, je gardais Silence dans mes bras.

- La première nuit, un lapin est tué par le loup. Lorsque les autres lapins trouvent le cadavre, ils se mettent à la recherche du loup. Les lapins votent alors à chaque round pour le lapin le plus suspect, celui qui pourrai être le loup. Le lapin ayant le plus de voix est pendu. Si c'est le loup, les lapins gagnent le match, en revanche si c'est un lapin, le loup continue sa série de meurtres de jours en jours. Les lapins devront donc choisir un nouveau lapin au prochain vote.

Je frissonnais à l'entente de ces règles. On est vraiment obliger de voter pour quelqu'un et le...condamner à mort ? Mais ça n'a aucun sens... On s'abaisserait au même niveau que ce lâche... Je regardais les visages des autres pour tenter de voir ce qu'ils en pensaient... Est-ce qu'on doit vraiment procéder comme ça...? Je regardais Silence, non, on peut pas faire ça, JE ne peux pas faire ça. Si elle venait à être suspectée et qu'on instaure ses règles, elle devra être pendu, et je veux pas la perdre. Je lui ai promis qu'elle s'en sortirait... Je caressais doucement ses cheveux avant de dire aux autres :

- Vous pensez vraiment... Qu'on devrait s'abaisser au même niveau que lui... Au risque de condamner des personnes innocentes ?

Je baissais la tête avant de reprendre :

- Je veux dire... Est-ce qu'on est sûr que le loup est bien dans notre groupe...? Car j'ai vraiment du mal à me faire à l'idée qu'un de nous ai pu commettre tout ces crimes... Il y a peut-être une autre personne ici qui fait toutes ces atrocités...

Fubuki, une fois de plus, me semble être la voix de la raison dans toute cette histoire. Mais je continue de penser avant tout à mes amis et à moi-même. Je range l'appareil loin de mes yeux, au creux de ma poche. Je l'avais pris dans ma paume intacte, ce qui m'avait forcé à lâcher Endou de ma poigne. Mais certainement pas à m'en décoller, puisque je suis encore plus au moins non-intentionnellement appuyé contre lui. Ou dans le but de me rassurer, dirons-nous.

« Je ne veux pas non plus foncer tête-baissée pour sacrifier des innocents. » Dis-je en soupirant, ignorant délibérément la dernière remarque de mon ancien coéquipier, puisque je ne connais pas tout le monde dans ce groupe et ne peux tout simplement pas transpirer la confiance. « Mais si on ne fait rien, nous allons tous nous faire tuer. Nous n'empêcheront pas le loup de nuire si nous refusons de nous plier à cette règle, malheureusement ... »

Je tremble un peu, mon poing maintenant libéré du poids du téléphone se serre sur lui-même. Innocents. Si nous tuons de notre propre gré quelqu'un qui ne nous a rien fait, oui, nous l'aurons sur la conscience. Mais cela aura été une chance de plus d'en finir avec l'assassin, celui qui nous guette depuis le début. Je pense toujours a Akio. Mais n'a-t-il aucun complice ? Restons prudents, surtout tant qu'il ne réapparaît pas.

« Les portes s'ouvrent et se referment avec des codes barres précis. Une prison parfaite. » Je me souviens soudainement. Je me demande si les autres voient où je veux en venir. « Pourquoi aller jusqu'à tuer ? Si trop de soupçons pèsent sur l'un d'entre nous, on n'aura qu'à le garder sous surveillance, dans l'une de ces nombreuses pièces vides. Nous répondrons aux règles du jeux, mais ... Sans avoir à tuer froidement qui que ce soit. Et nous pourrons nous protéger, d'une certaine manière. »

Je m'étonnes moi-même d'aussi bien parler, je n'ai même pas eu besoin de chercher mes mots, même si le ton que je viens d'employer sonne un peu maladroitement à mes tympans. Biensure, ça ne veut pas dire que je suis tout à fait tranquille, mais c'est déjà un bon début pour tenir tête à notre bourreaux.

Quelques mots perçus. Évidemment, je ne les comprends pas, ce qui ne m’empêche pas de relever le menton. Pile au moment ou le garçon en couple m'offre un sourire. Et je ne peux évidemment m’empêcher de le lui rendre. Faiblement, tristement, mais le lui rendre malgré tout. Encore une lueur d'espoir dans ce calvaire qui semble n'avoir comme seule issue la mort de chacun d'entre nous, à en croire les cadavres déjà croises.

Sans jeter de dernier regard sur le corps qui repose au sol, je monte les marches au rythme des autres... ou presque. Dans ce chaos, j'en avais presque oublie la fille avec qui je m’étais réveillée dans la pièce ! Et son pied qui semblait avoir du mal à la soutenir. Me plaçant en tant que soutien à la place de sa béquille de fortune, je l'aida à gravir ces dernières marches qui pouvaient nous mener, tout du moins je l’espère, à la sortie.

Je déchante vite. Seulement un nouvel endroit lugubre et une porte. Et toujours cette tension. Puis une vibration, celle du portable du garçon aux cheveux bleus. Alors qu'il lit le message, j'ai l'impression que quelque chose a change chez lui, ainsi que chez l'autre fille aux cheveux bruns. Je ne sais pas, surement leur attitude, ou... le sang et la barre métallique ! A ces visions, un frisson me parcoure. Au même instant qu'un frémissement dans notre groupe.

Mais quelque chose me dit que cela n'a aucun rapport avec ce que je viens de remarquer à l'instant, les regards n’étant pas diriges vers les vêtements taches ou ce qui semblait servir d'arme, mais plutôt sur le portable et sur le visage des personnes prenant la parole. Inquiétude, tension. Encore une nouvelle victime ?

Mais au fait, un portable est bien fait pour appeler, non ? Patientant un instant de silence, je désigna l'objet du doigt.
- Can you pass an emergency call with this cell phone?

J'ai trouvé la musique d'ambiance ! xD

Les bruits de pas se rapprochèrent derrière nous, jusqu'à s'arrêter, alors que Kazemaru ouvrait la porte. Enfin, pas tout à fait, on entendait encore deux pas, plus lent. Des retardataires. Mais ils finirent par rejoindre le groupe, alors que les premiers pénétraient sans le couloir. Un long, très long couloir. Je suivais, en tête de groupe, faisant partie des premier affrontant le paysage. Enfin, façon de parler. De chaque coté du couloir s’enchaînaient de nombreuses portes, toujours munit du fameux système de code barre. Je ne pus voir, de là où j'étais, les mots gravés sur certaines, mais je me doutais un peu de ce qu'ils pouvaient être.
Une vibration. Un bruit que nous connaissons pour la plupart très bien. Un son tout ce qu'il y a de plus naturel dans le monde d'aujourd'hui. Mais pas ici. Pas quand il rompt ce silence pesant qui englobe tout. Je frissonne, sachant ce que ça veut dire, et resserrant mes mains autour de ma barre.
Un message du Loup.
Kazemaru sort le portable de sa poche, l'air aussi peu ravit que moi, et commence à lire.

« La première nuit, un lapin est tué par le loup. Lorsque les autres lapins trouvent le cadavre, ils se mettent à la recherche du loup. Les lapins votent alors à chaque round pour le lapin le plus suspect, celui qui pourrai être le loup. Le lapin ayant le plus de voix est pendu. Si c'est le loup, les lapins gagnent le match, en revanche si c'est un lapin, le loup continue sa série de meurtres de jours en jours. Les lapins devront donc choisir un nouveau lapin au prochain vote. »

Il respire, moi aussi sur le coup. C'est … affreux. Affreux et dégelasse. Mais l'idée semblait presque … raisonnable. Comparé à ce que je voulais faire à Fudou en cet instant. Il reprend :

« Le lapin ayant le plus de voix est pendu ? Alors, la potence, c'était bel et bien pour ... Mais ça ne colle pas, on compte déjà trois morts ! »

La réponse me vient toute seule, mais je me contente de la chuchoter, sans pouvoir l'exprimer à voix haute.

« Deux tours se sont déjà écoulés, et le loup était encore vivant aux bout de ces deux tours … »

Mes obscures pensées sont vite remplacée par la voix de Fubuki :

- Vous pensez vraiment... Qu'on devrait s'abaisser au même niveau que lui... Au risque de condamner des personnes innocentes ?

Je me tourne vers lui, alors qu'il baisse la tête. Il n'a pas tort.

- Je veux dire... Est-ce qu'on est sûr que le loup est bien dans notre groupe...? Car j'ai vraiment du mal à me faire à l'idée qu'un de nous ai pu commettre tout ces crimes... Il y a peut-être une autre personne ici qui fait toutes ces atrocités...

Ses paroles semblaient plus que raisonnable, pourtant … Je ne sais pas, il y a tellement d'inconnus, de personne dont je ne sais rien, et même ceux que je connais, je ne peux être sur à cent pour cent qu'ils n'ont rien fait … L'image de son corps se balançant doucement danse encore devant les yeux, teintant mon jugement d'un haine improbable.

« Je ne veux pas non plus foncer tête-baissée pour sacrifier des innocents. Mais si on ne fait rien, nous allons tous nous faire tuer. Nous n'empêcheront pas le loup de nuire si nous refusons de nous plier à cette règle, malheureusement ... »

Les arguments s’enchaînent, personne ne semble vouloir adopter la décision du tueur. Et puis, enfin, Kazemaru apporta une solution plus que raisonnable :

« Les portes s'ouvrent et se referment avec des codes barres précis. Une prison parfaite. Pourquoi aller jusqu'à tuer ? Si trop de soupçons pèsent sur l'un d'entre nous, on n'aura qu'à le garder sous surveillance, dans l'une de ces nombreuses pièces vides. Nous répondrons aux règles du jeux, mais ... Sans avoir à tuer froidement qui que ce soit. Et nous pourrons nous protéger, d'une certaine manière. »

Une idée pas si idiote. Même plus que pas mal. Mais en même temps, j'ai un doute. Un gros doute. Le Loup à conçu ce jeu. Il devait avoir prévu que les gens ne voudraient pas s’entre tuer. Alors quoi ? Il avait forcément pensé à cette éventualité. Plus j'y pense, plus je me dis que c'est bizarre. Mes idées défilent les unes après les autres, et une possibilité me vient à l'esprit, mais je n'ose la dire. J'ai forcément tort. Rien que cette idée me fais frémir et je la garde donc pour moi, ne faisant que serrer plus fort mon arme, jusqu'à faire blanchir mes jointures. L'anglaise pose alors une question, mais elle parle trop vite, et cette le sens m'échappe. Je ne sais que répondre, et lance alors une autre question :

« D'après vous, combien de temps c'est déjà écoulé ? »

Je laissais un instant ma phrase en suspend, avant de m'expliquer :

« Si on arrive à connaître le temps de chaque « jour », on pourra savoir si c'est le bon loup que nous avons emprisonné, non ? »

Et bien, ça se tient. C'est un peu tordu - certes - mais ça se tient. De toute manière, je ne suis plus sûr de bien connaître le sens de la logique dans cet endroit. C'est vrai, rien que le fait d'être là, je n'arrive pas à le comprendre. Le hasard ? J'en suis pas convaincu. Il n'y a jamais vraiment de hasard lorsqu'on fait des victimes. Là, il y a plusieurs personnes dont je n'ai même jamais croisé la route. Piocher des adolescents, aux hasards, dans plusieurs villes du Japon - Même l'anglaise habite dans ce pays, n'est-ce-pas ? Le contraire serait encore plus flippant ... - c'est incompréhensible. Surtout lorsqu'on peut se rendre compte de l'organisation de notre prison. Des codes, des messages, ... C'est tellement minutieux. Mais la question de notre dénominateur commun devrait se poser après celle de notre survie. Même si, d'emblée, je ne peux que penser au football.

« Je dirais une journée, tout au plus. » Je réfléchis à voix haute, même si mon imprécision ne doit pas beaucoup aider le groupe. « On doit être réveillés depuis quelques heures. »

Mon appétit en témoigne, bien que ma gorge nouée ne réclame pas vraiment de faire passer de la nourriture. Je pense que j'ai sans doute l'heure sur le téléphone du loup. Inutile. N'oublions pas que nous ne savons absolument pas combien de temps nous avons été assommés, et à cause de cela, même savoir l'heure qu'il était lors de notre enlèvement serait inutile. D'autant plus que le réglage est sûrement mauvais ! En d'autre terme, l'heure affichée ne voudra dire quelque chose que si l'on calcule le temps qui s'écoulera entre les prochaines meurtres. J'espère qu'on n'aura pas à en arriver là.

Alors qu'elle montait les escaliers, elle se serra contre Fubuki, malgré le fait qu'elle soit derrière lui. Attentive, elle fit bien attention à l'anglais qui les suivait. Elle était un moyen de communiquer importante, vu que son accent était tout simplement parfait, et appréciait assez l'étrangère perdue. Elle savait qu'elle ne serait pas capable de pareils intention. pas alors qu'elle ne parlait pas japonais. Lorsqu'elle atteint donc l'étage et qu'elle eut remarqué l’écriteau, le garçon aux cheveux bleus demanda qui tout le monde étaient bien là. Silence jeta un regard autour d'elle. Il lui semblait qu'il manquait certaines personnes...Sans avoir eut le temps de l'annoncer, elle sursaute lorsqu'un vibreur se mit en marche un court instant, et un frisson violent la parcouru en même temps que la peur. C'était le portable qui faisait ce bruit...Et ça n'annonçait rien de bon.

✖ » La première nuit, un lapin est tué par le loup. Lorsque les autres lapins trouvent le cadavre, ils se mettent à la recherche du loup. Les lapins votent alors à chaque round pour le lapin le plus suspect, celui qui pourrai être le loup. Le lapin ayant le plus de voix est pendu. Si c'est le loup, les lapins gagnent le match, en revanche si c'est un lapin, le loup continue sa série de meurtres de jours en jours. Les lapins devront donc choisir un nouveau lapin au prochain vote.

Le coeur de la pauvre fille s’accéléra, sentant un frisson parcourir le corps de son petit ami. Elle se serra contre lui, posant sa tête contre son torse, écoutant les battements rapide de son coeur. Ses yeux étaient grands ouverts, terrorisé à l'idée de le perdre. Non, elle ne voulait pas. Elle ne pouvait tout simplement pas prendre le risque de le perdre. Elle sentit la main rassurante du jeune homme lui caresser ses longs cheveux vermillons, ce qui la rassura un peu.

✖ » Vous pensez vraiment... Qu'on devrait s'abaisser au même niveau que lui... Au risque de condamner des personnes innocentes ? Je veux dire... Est-ce qu'on est sûr que le loup est bien dans notre groupe...? Car j'ai vraiment du mal à me faire à l'idée qu'un de nous ai pu commettre tout ces crimes... Il y a peut-être une autre personne ici qui fait toutes ces atrocités...

Silence leva ses yeux vers lui, émue. La douleur et la peine transperçaient son regard, comme une lame qui l'atteignit en plein coeur. Elle le serra contre elle, cherchant à son tour à le rassurer. De plus, il avait raison. La rouquine était naturellement calme, et tout ces meurtres, cette violence, elle était incapable de faire une chose pareil. Elle espérait vraiment qu'il eut raison.

✖ » Je ne veux pas non plus foncer tête-baissée pour sacrifier des innocents. Mais si on ne fait rien, nous allons tous nous faire tuer. Nous n'empêcheront pas le loup de nuire si nous refusons de nous plier à cette règle, malheureusement ... La voix de garçon fit une pause, sans que Silence ne sâche exactement ce qu'il faisait, même si elle s'était tourné vers lui, l'air inquiète.Les portes s'ouvrent et se referment avec des codes barres précis. Une prison parfaite. Pourquoi aller jusqu'à tuer ? Si trop de soupçons pèsent sur l'un d'entre nous, on n'aura qu'à le garder sous surveillance, dans l'une de ces nombreuses pièces vides. Nous répondrons aux règles du jeux, mais ... Sans avoir à tuer froidement qui que ce soit. Et nous pourrons nous protéger, d'une certaine manière.

Une lueur d’espoir naquit au fond de son coeur. oui, c'était tout à fait possible. La solution était parfaite, ainsi ils n'auraient pas besoin de tuer. Son coeur commença à ralentir la cadence, retournant à un rythme normal. Lorsque la voix de l'anglaise raisonna, Silence se fit attentive afin de traduire.

✖ » Can you pass an emergency call with this cell phone?

Son coeur se remit à s’accélérer, et elle se dit sur le coup qu'il faudrait qu'elle arrête avec les émotions fortes si elle ne voulait pas mourir d'une crise cardiaque...Mort quelque peu 'idiote' pour le contexte. Avant qu'elle ne puisse traduire à l’égare du garçon au téléphone, Touko posa une autre question.

✖ » D'après vous, combien de temps c'est déjà écoulé ?

Silence réfléchit un instant...inutilement. Elle n'en avait aucune idée, de toute manière elle n'avait jamais eut la notion du temps.

✖ » Si on arrive à connaître le temps de chaque « jour », on pourra savoir si c'est le bon loup que nous avons emprisonné, non ?

La rouquine renonce à réfléchir. Elle n'en savait rien et décida de se taire. Sachant qu'elle n'en savait rien, elle ne dirait rien d'inutile. Dans un environnement hostile, mieux vaut garder sa salive pour plus tard. Au cas où. De toute manière, le garçon au téléphone prit la parole.

✖ » Je dirais une journée, tout au plus. On doit être réveillés depuis quelques heures.

Sielnce retint sa respiration. Elle ne s'était pas rendu compte que le temps passait si vite. Elle exprima sans faire trop attention sa pensée à voix haute.

✖ » Tant que ça? ...

Quelques secondes de silences s'écoulèrent avant que celle qui portait le même nom ne relève les yeux en se souvenant de l'intervention de la jeune anglaise; Elle s'empressa de traduire.

✖ » Au fait, la...l'Anglaise demande si il n'est pas possible se passer un appel d'urgence avec le téléphone...

Elle attendit sagement la réponse, pelotonné contre Fubuki, jetant des regards inquiets aux personnes présentes.

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