"Connard! Va te faire foutre!"
"Je t'aime aussi!"
Renvoyais-je, la main en porte voix, envoyant un "smac" parfaitement viril à mon interlocuteur.

Bon, je n'étais pas dans la meilleure position du monde pour faire le mariole, mais bon, j'étais entier, c'étais déjà ça!
Adossé à un des arbres du lycée, massant mon épaule douloureuse, j'attendais que mes jambes cessent de trembler.
Je n'avais pas vraiment eu peur, même si c'est vrai que me faire choper dans un coin de cour désert par cinq cons en même temps, n'était pas très rassurant.
J'avais juste pris cher, très cher!

Ces enculés avaient profité que je sois seul, et qu'il n'y est personne aux alentours, pour me passer à tabac.
Je m'étais bien défendue, et l'un d'entre eux mettrait plusieurs jours avant de pouvoir à nouveau mâcher une salade, mais bon, tout le monde ne s'appelle pas Hulk!
J'avais quelques difficultés à bouger mon épaule, et mes jambes me criaient continuellement que c'était pas le moment de bouger!
J'avais ensuite quelques égratignures, un cocard, et la joue enflé.
Ouai, ça allait pas améliorer ma réputation, dire que je voulais être discret... Enfin, c'était difficile mais je faisais de mon mieux!

Je m'appuyai comme je pu à l'arbre derrière moi, et commença à avancer désespéramment vers l'infirmerie.
A cette heure-ci les couloirs étaient déserts (lucky?), après tout, la plupart des élèves avaient cours (non je ne séchais pas! Mon prof était absent!), je gagna donc sans mal... Enfin, sans TROP de mal, l'infirmerie.
Là dés mon entrée, l'infimière me tomba dessus et commença à m’enguirlander comme quoi la violence ne réglait rien, etc. etc., blablabla.
Bref, une ellipse de temps plus tard!

Elle soupira, et partie chercher des bandages, et autre poche de glace pour mon œil enflé.
Je me dis qu'elle commençait surement à me connaitre!
Je sais pas vraiment si c'est une bonne chose ou pas, mais bon; à force que je vienne faire soigner mes blessures, plus ou moins grosses, ou que des (petits cons) élèves viennent faire soigner celles que je leur fait, elle commençait à avoir l'habitude!

Je m’assis sur une chaise de bureau en attendant, parce que c'était pas pour me plaindre, mais mes jambes commençaient à m'insulter en Allemand (je sais c'est pas possible, mais la sensation est la même je vous assure!).
C'est là que je pu remarquer qu'aujourd'hui l'infirmerie était assez remplie, comparé à d'habitude.
Deux lits étaient occupés, et apparemment, c'étaient pas simplement des glandeurs venue sécher un contrôle de maths!
Il n'y avait qu'un bruit de respiration, un peu fiévreuse, qui s'échappait du premier, il dormait peu être, ou un truc comme ça, j'en sais rien! Quant au second c'était un gosse à l'air plus ou moins réveillé, qui... qui chialait?
Je crois bien que j'étais tombé au mauvais moment!

Surtout que quand l'infimière me surpris à épier les autres "patients", elle posa (jeta serait plus juste), les bandages, médoc' et autres sur la table, et commença à taper du pied, en me toisant du regard.

"Heu?...Désolé"
"On va dire que je n'ai rien vu d'accord?"
Je rêvais ou elle me prenait pour un pervers?

"Heu ouai merci..."

Je lui désigna mon épaule, lorsqu'elle me demanda, qu'est-ce que je m'étais cassé cette fois.
Et lui présenta mes jambes, une fois rassie sur ma chaise.

Elle s'occupa d'abord des blessures superficielles; cocard, et autre.
Et commença une série de mouvements avec mes jambes, puis finie par me dire que c'était juste quelques meurtrissures dû aux coups, et qu'il suffisait que je me repose, et que je ne les surmène pas.
Puis elle s'attaque à mon épaule, et à peine lui fit-elle faire un mouvement, que je lâcha un crie de douleur!

"Allons ma petite Kakure, tu es une grande-"
"Garçon! Je suis un garçon putain!"
Elle fit la moue, mais je sentais bien qu'elle se retenait de rire.
Le pire c'est que ça la faisait marrer de me faire chier avec ça, elle se doutait surement de quelque chose, mais devait surement se dire que j'étais juste un garçon assez efféminé, ou un truc du genre.
Si elle savait elle serait sur le cul!

Passons ce moment, elle me refila un bandage que je fis moi-même.
Elle savait très bien que je ne voulais pas qu'elle fasse mes bandages, et n'avait jamais demandé pourquoi.
Quelle question! Pas question qu'on fasse MES bandages, c'est MES blessures!
Non mais ho! Et mon amour propre dans tout ça?

Quoi ma poitrine? Elle existe pas de toutes façons!

Bref, après avoir galéré pendant plusieurs minutes, et avoir avalé des anti-inflammatoires (atroces), et des anti-douleurs (encore pires!) je pu enfin remarquer que la personne dans le premier lit, que je pensais endormie, venait de se réveiller, enfin, j'étais même pas sur qu'il dormait avant donc...

C'était pas mon problème et je tenta de me lever...Pour me rasseoir tout de suite, sentant que mes jambes pratiquaient encore l'allemand, à grande échelle!
L’infirmière me dit de rester tranquille, et d'attendre ici que la douleur passe, en me reposant.

Elle me proposa un lit, que je refusa.
C'était pas comme si j'étais gravement blessé non-plus, fallait pas exagéré!
Je resta donc tranquillement assis sur ma chaise.
Et vu que je m'ennuiais, je lança à tout hasard;

"Heu...Salut! Hum... Qu'est-ce que vous faites ici?"
Je sentais que ça allait être long...Pourquoi est-ce que j'étais si nul avec le contact humain?!


Hors RP: Désolé du pavet ^^"
Et j'ai faillie lancer à la fin "qui est partant pour une belote?" XD

Depuis combien de jours je n'avais pas dormi ? Au moins une bonne semaine. Voir plus. Mais je ne pouvais pas m'en empêcher, en ce moment, il y avait une recrudescence de cauchemars épouvantables dans ma tête. Même pendant une sieste de vingt minutes, elle arrivait à me hanter. Et le pire, c'est que ça se voyait. J'avais des cernes é-no-r-mes. Et cela, l'une de mes camarades de classe l'avait remarqué. Mais chose inhabituelle : j'avais un putain de mal de tête. Juste ho-rri-ble ! J'étais carrément en train d'agoniser sur mon pupitre, luttant contre le sommeil et la douleur qui me lanscinait. Et là, j'entend une voix grave qui prononce mon nom. Je redresse la tête et voit le professeur de mathématiques devant son bureau, croisant les bras, en me toisant du regard. Il ne m'aimait pas beaucoup, sûrement parce que je ne faisais que dormir et que j'avais seize de moyenne grâce à ça.

«- Winsford, au tableau. Exercice vingt trois page deux cent quatre vingt dix sept.»

Il se fout de ma gueule là ? Je vais pas tenir debout ! Mais bon, n'ayant pas la force de répondre, je decide de me lever et de me diriger vers le tableau. J'ai faim. J'ai vraiment l'impression de tituber, c'est gênant ! Une fois arrivée devant le tableau, je saisis la craie pour commencer.

Puis boum. 

Sans aucune raison, je tombe à terre. Mes genoux se sont dérobés sous mon poids, mes bras ne m'ont pas rattrapé, ma tête a heurté le bureau de mon instituteur avant de retomber lourdement au sol. J'essayais de bouger malgré la douleur, mais mes muscles ne répondaient pas. Je me sens impuissante... Trop impuissante. Une fois encore. J'entend le prof' crier sur un élève d'appeller l'infirmière. Hé coco, fallait pas me faire faire ton putain d'exercice de merde ! Les équations passeront après ! 

Le truc étrange est que je suis encore consciente. Pourtant, je n'arrive pas à bouger. Une sorte de boule s'installe dans mon ventre, comme pour m'empêcher de respirer. Puis elle remonte... Jusqu'à sous ma gorge. Et si je restais comme ça pour toujours ? Rah, je devrais éviter de trop lire des tragédies moi. Ça me réussit pas vraiment... 

Je décide de fermer les yeux. Le sommeil me gagne, malgré le fait que la douleur me laisse consciente. Je sens que quelqu'un me porte et marche difficilement à cause du boulet que je suis. Ça m'était jamais arrivé, pourtant avant ! Quelques minutes après, j'ouvre les yeux et remarque que je suis devant la porte de l'infirmerie. L'infirmière pousse la porte et rentre avec difficulté, m'ayant sur le dos depuis une bonne dizaine de kilomètres ! (Ceci est une blague.)

«- Wooooooooooooooow !»

Hein, quoi ? Les aliens sont là..? ... Non. C'est juste un idiot aux cheveux blancs qui croit que l'infirmerie est une patinoire. Il est couché sur une sorte de cadavre, et a le rideau en pleine gueule. Il a l'air vraiment pas idiot, à lutter dans le vide... Puis, il tombe à terre. Il y avait un deuxième gars dans l'infirmerie. Une sorte de nyan-cat vu sa couleur de cheveux. Bon, ok, je sais que je peux parler... 

«- Les garçons... On peut pas vous laisser deux minutes !»

Elle s'approcha d'un troisième lit et m'allongea. Je ne pouvais presque plus bouger. J'étais juste consciente. Et ça me frustrait. Je vis l'infirmière remettre l'idiot dans son lit, lui passant un savon au passage, sous le regard du nyan-cat qui avait envie de rire. Puis, je vis qu'il y avait un schtroumph. C'est là que je me rend compte que je ferais bien de dormir, la nuit... Elle se redirigea vers moi, prit un tabouret et s'assit. 

«- Jade, c'est ça ? Qu'est-ce-qui t'es arrivé ?»

... Non mais elle est conne ou quoi ? Sérieusement ? Oh mais je suis bête, c'est vrai, elle était pas là. Elle posa son regard sur la veste que je ne quittais jamais et prit l'initiative de l'enlever. Oh non ! Attention, ça va chauffer pour moi ! Putain, si seulement je pouvais bouger... Je lui aurais sûrement mis mon poing en pleine tête, tout, mais pas ça ! Alors elle l'ota et l'a mis sur une commode. Je suis sûre qu'on voit les traces de ce cauchemar autour de mon cou... Ces lacérations. Heureusement que Enzo m'a fait ce bandage, sérieusement ! Enzo, je t'aime, tu viens de me sauver la vie ! 
Je pris ma respiration et essayai de bouger mon poignet gauche avant qu'elle ne le touche d'une manière intriguée. MIRACLE ! Je poussais un juron et commença à bouger ma tête, puis mes bras. Peu à peu, je retrouvais l'usage de mon corps.

«- Bonjour à vous aussi !»

Elle me regarda d'un air blasé. Oui, je sais, c'est pas le moment de faire de l'humour...

«- Donc, dis-moi ce qui t'es arrivé.
- Bah je suis tombée.
- Je m'en doute ! Mais décris. 
- Bon... En fait, d'un coup, mes genoux ont arrêtés de me porter. Je suis tombée au sol et j'ai pas pu bouger le reste de mon corps. Pourtant, j'étais consciente ! Mon corps répondait plus.
- Je vois... Cataplexie donc...»

Cataquoi ? Oula, je voulais même pas savoir ce que c'était. elle se leva, déclarant qu'elle allait chercher des calmants bien spécifiques à la pharmacie du coin et partit, laissant la surveillance au nyan-cat. Attends... JE RÊVE ! ELLE EST PARTIE AVEC MA VESTE ! HEY, REVIENS ! 

«- Eh putain !»

... Merde. Les regards des trois garçons étaient tournés vers moi. Je devrais vraiment arrêter de parler à voix haute... HEIN ? D'ABORD, POURQUOI Y A QUE DES MECS ? Argh, ça devient gênant. Vraiment gênant. Je leur adressai un signe de la main.... OH NON LE BOULET ! Avec celui du gauche en plus... Là où on ne voyait que des bandages, et pas un seul bout de peau ! (enfin, ce qu'il restait, du moins...) 

L'idiot me dévisageait d'un air rêveur. Quoi, il veut ma photo ? T'as jamais vu une fille en t-shirt..?

Ayo ! 0/:

J'étais entouré de fous, je crois...
Non, en fait c'était vrai!

Le garçon (si s'en était un!) aux cheveux blancs, et à l'air niais, c'était relevé, et dans un grand crie, c'était lamentablement écrasé, sur le pauv' gars du lit voisin!
D'ailleurs, au vu des cheveux du dit pauv' gars, il me semblait le connaitre... Bon au moins j'étais pas seul!

Bref, comme si ça suffisait pas, il commença à s'agiter dans tous les sens, constamment entre la chute et l'étranglement...
On peut mourir étranglé par un rideau?

Quoi? Comment ça j'avais qu'à l'aider?
Je sais que généralement j'aidais les plus faibles... Mais là j'allais l'aider contre quoi? Un rideau en tissu?
Non, franchement, c'était pas vraiment motivant... Et puis j'avais la flemme, un coquard, trois bosses, quelques dizaines de bleus (un peu moins ok, j'en avais 7, dont un petit, donc ça faisait 8!), des jambes qui partaient en couilles (et d'ailleurs l'infirmière m'avait dit de pas les bouger!), et une épaule passablement déboité!
Donc merci, mais pour l'instant, me battre contre un rideau, c'était pas le but de mon existence!

Puis, l'infirmière revint, au bout de quelques minutes, une fille de mon âge sur le dos, l'air très mauvais, signifiant qu'on allait tous s'en prendre plein la gueule pour le bordel!

«- Les garçons... On peut pas vous laisser deux minutes !»

J'ai rien fait moi merde (c'est peu être ça en fait le problème)!
Bref, après avoir déposé la belle aux bois dormants sur un des lits, la dites princesse se  réveille, elle lui posa quelques questions, et on pu constater que la princesse avait du répondant, un peu wesh...La princesse Wesh?
Putain, y avait quoi dans les anti-douleur qu'elle m'avait donné l'autre conne?

Après diagnostique, (un catataxi, ou un truc du genre) elle repartie (pour un tour), chercher les médocs qu'il fallait, à la pharmacie... En me laissant surveiller la ville...Yeah?

Putain ça aller être chiant!

"Eh putain!"
Tient la princesse wesh avait traduit ma pensée!
Elle nous salua, avec... Sa main de momie... Ok j'avais vu pire!

Mais bon, elle eu l'air gêné, et la retira tout de suite.
Et je ne pue m'empêcher de m demander ce qui avait put lui arriver, ce qui l'avait mise dans cet état!
Parce qu'elle en avait aux mains,et bras, mais aussi au coup, et surement un peu partout.
Je me surpris à la fixer, en imaginant, un nombre incalculable de scénario catastrophes.

Jusqu'à ce que je remarque que elle aussi me regardait, mais plus d'un air de dire; casse toi!
J'avais déjà envie de la frapper!

Je tenta un sourire, mais vu mon état psychologique, et ma capacité à sourire des plus merdique, se fut plus un sourire de psycho' cannibale, tueur en série, qui s'afficha.
Et je le retira rapidemment!

Je faisais quoi là en fait?
Ha oui, surveiller les mômes;
Alors le glandue amoureux des rideaux en tissue, était retourné dormir, après que l'infirmière soit venue à son secour.
L'autre gars, qui était surement Ichi-Ichi, avait pas bouger.
Et ma princesse Wesh préférée, elle, avait toujours l'air très 'vener!

Ok, tout ce petit monde était sage, et me foutait la paix, c'était donc le moment de se barrer!
Mon bandage était fait, j'avais des pansement partout où il fallait, ma poche de glace sur mon coquard, et mes jambes tremblaient plus.
J'allais pa rester une minute de plus!

Cia-

"Ha! putain de-!"
Finalement, mes jambes voulaient pas coopérer!
De qu'elles touchèrent le sol, elle recommencèrent à me faire mal, pour le plus grand malheur de mes genoux!
Elle se remirent à pratiquer l'Allemand à grande échelle, et cette fois, elles entamèrent aussi des leçons de Russe!
Je m'étais lamentablement vautré sur le sol, sous l'effet de la douleur-surprise, et là j'étais entrain d'agoniser à moitié!

"Putain d'enfoirés, de-"
On se calme y a des enfants!

Je me mordis la lèvre inférieur, avant de m'appuyer sur le tabouret sur lequel j'aurais dû rester assis, et de tenter désespéramment de m'y rassoir!

"Les anti-douleurs c'est de la connerie!"
Marmonnais-je pour moi.

Je galéré, et faillie me vautrer à nouveau, quand je sentie une main m'agripper par-dessous le bras, et me soulever.

Mon cerveau ne fit qu'un tour, et je repoussa violemment sa main;
"Lâche moi, j'ai pas besoin de ton aide!"

Nyar!:

J'avais remarqué que le nyan-cat me dévisageait, je me mis à le regarder donc aussi. ... ... ... Il a une tête rigolotte.

"Ha! putain de-!"

... Je suis entourée d'idiots. Le nyan-cat avait essayé de se lever, mais ses jambes faisait leur crise d'ado, apparemment ! Il s'était lamentablement étalé sur le sol, tel une belle merde. 

"Putain d'enfoirés, de-"

Bah dis-donc, quel language... Très délicat, j'aurais pas fait mieux ! Je soupirais, essayant de cacher mon poignet gauche -enfin, plutôt les deux-. Putain, pourquoi elle avait emmené ma veste, l'autre conne ? Heureusement qu'on voyait pas mes cuisses, ces petits auraient fait une crise cardiaque ! Il s'appuya sur son tabouret et se rassit dessus, avec plus ou moins de difficultée. Mais bon, je vais pas moquer...  

"Les anti-douleurs c'est de la connerie!"

Apparemment, il voulait murmurer. Mais tout le monde avait entendu... L'idiot décida de se lever du cadavre déjà bleu et l'aida à se relever. Mais le nyan-cat avait l'air bien vénère... Il repoussa violemment sa main et gueula :

"Lâche moi, j'ai pas besoin de ton aide!"

À d'autres ! L'idiot blanc semblait un peu vexé, et recula sa main. Je soupirais, trouvant que le nyan-cat faisait pas tellement "garçon" que ça, et essaya moi aussi de me lever. 

«- Waaaaaaaaaa !»

Je glissais sur un chausson qui avait l'air d'être là non par pur hasard, et me ramassa le sol en pleine gueule. Mais bon, au moins, j'avais pas à combattre le rideau maléfique... Je me tournais sur le dos en me frottant le nez.

«- Ça fait un mal de chien ! »

Je crois que j'ai pensé à voix haute. J'entendis un petit rire derrière moi, je me retournais donc vers mon interlocuteur. C'est sûr que c'est pas toi qui est à terre, mon coco !

Oh yeah !:

Aie aie aie.... Ça fait mal ! Tiens, je rêve où l'idiot qui se battait avec un rideau viens vers moi ? Le sol, c'est pas bon pour mon cerveau... Je me redressai et regardai autour de moi. Tiens, le nyan-cat semble être énervé... Peut-être qu'il essaie de retirer son pancake qu'il a dans le fion à l'infirmerie ? C'est probable, d'après moi. 

“Toi, tu es comme moi … aussi douée en tout cas ! Ce doit être le destin !” dit-il en riant.

Tiens, l'idiot se mit à me parler. On aurait dit un mouton, à cause de sa couleur de cheveux. Mais bon, il était mignon ! Il me saisit les bras et essaya de m'aider. C'était gentil, mais j'eus cet étrange reflèxe de retirer mon poignet à cause de cette putain de douleur qui survenait à chaque fois que quelque chose l'effleurait. Donc, je retombai lourdement sur le sol, en échappant un petit juron. Je lui fis un petit sourire gêné.

«- Désolée, c'était un reflèxe.»

Maudit reflèxe, ouais. Surtout que je n'aimais pas vraiment le contact avec les gens en dehors du dojo... Je soupirai et essayai de me relever toute seule, comme une grande. Je remarquais alors que j'étais plus haute que le mouton ahuri. Je pense que les européens, quels qu'ils soient, sont plus grands que les japonais... Et ma théorie fonctionne, une fois de plus, aujourd'hui. Mais bon, ce n'était pas pour me déplaire, puisque je déteste quand les garçons sont plus grands que moi. Je pense que c'est psychologique, ça aussi...

En tout cas, mes jambes arrivaient à me tenir debout. Et j'avais une soudaine envie de m'amuser... Alors je me dirigeai vers le nyan-cat vénère, et m'accroupis juste devant lui pour qu'il me voit bien.

«- BOUH !» Criais-je.

Le schtroumph qui était toujours derrière le rideau failli tomber de son lit. Le nyan-cat, lui, sursauta un bon coup, n'attendant sûrement pas à ce que je fasse ça. Et le mouton ahuri, lui, se contenta d'exploser de rire. Quand je dis que je peux faire clown..!

Spoiler:

Stabilité retrouvé!
OK!

C'est bon, j'étais à nouveau assis sur mon tabouret, et mes jambes avaient plus ou moins arrêtés de m'insulter. Bon, ok la boule de neige ami des rideau m'a donné envie de lui faire bouffé son pote en tissu par le c**, (on touche pas à mes cheveux bordel de merde! Quoi? Non c'est très viril ta gueule!), mais bon, vu sa bouille de bonhomme de neige en gâteau, c'était assez difficile de lui en vouloir, même pour moi (j'ai un cœur au fond)!
Bref, le plus dur avait l'air d'être passé!

Mais, comme si une malédiction planait sur cette infirmerie, la princesse wesh se ramassa magnifiquement par terre!
Putain, après le gnome aux cheveux blancs, et moi, c'était à son tour?

Fuit Ichi-ichi, le prochain c'est toi! Toi aussi tu vas connaitre la dureté du sol!

Enfin bref, moment de connerie passé; moi je pouvais pas aller la ramasser, je tenais à mes jambes, merde!
Et puis la boule de neige est allé l'aidé, donc c'était ok!

Il s'était encore fait jeter mais la princesse wesh lui a demandé pardon, contrairement à moi, alors c'était ok!
Apparemment elle allait mieux en plus.
Du coup elle s'est levé et...

Elle me faisait quoi là?
Qu'est-ce que-
"BOUH!"
"Ha! put-!"

Et allez! Crise cardiaque frôlé!
Pourtant je l'avais vu  s'accroupir , putain j'avais trop l'air con!
Et puis...

"Hein?"
Où il était?
Elle était où ma poche de glace?

"Hé merde!"
Par terre à coté du tabouret!

En attendant, mon magnifique coquard pouvais être exposé à tous, c'était splendide...
J'allais tuer quelqu'un!

Je tentais désespéramment de cacher mon œil enflé et violet foncé atroce, pendant que je me penchais vers le sol, tentant de le ramasser.
Et là encore je me crouta par terre.
Et comme si ça suffisait pas, j'avais tenté de me rattraper avec le bras.
Oui, le même bras relié à l'épaule à moitié déboité.

"Ha..."
LA ça faisait mal!
Et merde!
Je rempa jusqu'à l'armoire, et m'assie par terre.

"Au moins je tomberais pas plus bas!"

Puis, une soudaine envie de vengeance m’envahis.
Quand la wesh s'approcha de moi, je lui sauta dessus (en faisant gaffe à mon épaule cette fois) et lui versa deux ou trois glaçons que contenais ma poche de glace dans le T-shirt, avec un magnifique sourire sadique et conquérant.

J'étais peu être pas en état de me battre, et puis en plus c'était pas l'endroit, mais j'avais d'autres méthodes de combat!
Mouhahahahahahahaha!

"Au moins je tomberais pas plus bas!"

Le nyan-cat s'assit par terre en me regardant d'un air mauvais. Personnellement, j'étais morte de rire. Quand je m'approchai encore de lui, il me sauta dessus. Hey, mec, retiens tes pulsions ! T'es si désespéré que ça ? Pendant que j'essayais de ne pas tomber à cause de son poids, je sentis deux ou trois truc froids et liquides glisser dans mon t-shirt, puis je retins un hurlement de surprise. Et l'autre nyan-cat abordait un sourire satisfait... Jlui aurais bien mis mon poing dans sa gueule, mais restons civilisés.... Connard. 

«- T'es pas marrant, le nyan-cat !»

Je mis ma main dans mon t-shirt pour essayer d'enlever ses putains de glaçons, sans me préoccuper des deux autres qui avaient plus l'air d'être morts qu'autre chose. Il avait l'air satisfait, le pervers..! Lorsque j'eus réussi à les enlever, je lui lançai un regard noir, mais j'explosai de rire juste après. Pourquoi ? Allez savoir... 

L'infirmière n'était toujours pas arrivée. Il y avait sûrement des embouteillages ! J'avais réussi à calmer mon fou rire, assise sur le sol comme une clocharde, pendant que les trois autres foutaient que dalle. Que de choses intéressantes à écouter... 

«- J'ai faim.»

J'aime me parler à moi-même. Distraction comme une autre quand je m'ennuie. Dire que je pourrais être en train de m'entraîner pour l'examen pour ma ceinture noire... Rah, ça y est, je recommence à stresser ! Je soufflai un bon coup, juste pour essayer d'évacuer ce stress, un peu sans succès.

Tandis que la princesse Wesh riait de bon cœur d'un rire qui semblait communicatif puisque je la rejoignis rapidemment dans son délire.

Après m'être calmé, je me décida pour la seconde fois de la journée, à regagner mon tabouret adoré. Je me redressa sur mes deux jambes, et marcha tant bien que mal jusqu’à l'objet de mes désirs du moment.

J'étais pas prêt de courir le marathon, mais le fait que j'arrive à tenir debout en mettant un pied devant l'autre était déjà un excellent signe de guérison avancée!
Je posa alors dans un non-délicatesse presque insultante mon magnifique derrière sur le magnifique tabouret en cuire de bureau de l'infirmerie.

Je ne me doutais pas jusqu'à présent que le paradis pouvait se résumer en un endroit où poser son cul.

Ce fut sur cette pensée on ne peut plus philosophique, que je me mis à fixer intensément le plafond, laissant la princesse Wesh à ses pensées philosophiques à elle.
Qui semblait s'arrêtaient au fait qu'elle crevait la dalle. Comme nous tous...

Les gargouillis intenses s’échappant de mon ventre confirmèrent ses dires, et je me trouva con...
Je lâcha un long soupir, et commença à faire tourner mon tabouret (qui avait des roues, comme tous les tabourets devraient en avoir!), lentement à l'aide de la point de mes pieds, et de ma main qui n'était pas douloureuse.

Lorsque je vis un mouvement à l'entrée de la pièce;
c'était l'infirmière qui revenait tranquillement, et encore une fois avec un air mauvais sur le visage, en même temps:
entre la princesse Wesh qui avait le cul par terre, la boule de neige potentiellement frappable qui détalait vers son lit pour une raison inconnue, et ma poche de glace qui se vidait lamentablement le long de ma main puisque javais oublié de la refermé, avec la moitié des glaçon prêt de la princesse Wesh, pendant que je faisais des ronds avec mon tabouret... Ouai, on était pas de très bons patients en fin de compte...

"J'ai ai marre, donc je vais faire comme si je ne voyais rien..."
Sur ces mots, elle "ramassa" la princesse Wesh et la reconduit jusqu'à son lit où elle fit... Ce qu'elle avait à faire!

Je lâcha un autre soupir; j'avais hâte de sortir!
je regarda par la fenêtre, en me demanda si j'avais suffisamment pour m'acheter un truc à bouffer... Probablement pas, mais on pouvait toujours espérer...

"Il faut que je prévienne vos parents de votre états... Certains viendront surement vous chercher!"

En entendant cela, je ne pu m'empêcher de lever la main, ouvrant la bouche pour répliquer;
"Oui Kakure je sais, pas toi!"
Je reposa ma main; elle commençait VRAIMENT à me connaitre on dirait...

Sur ces mots, elle se trouna à nouveau vers moi;
"Je suppose que c'est même pas la peine de te dire de les surveiller..."
"Heu..."
Je ne trouva rien à répliquer, et elle se contenta de soupirer, repartant à nouveau en balade, histoire de prévenir la famille qu'il faudrait peu être se bouger vu que les gosses étaient cloués au lit...
Oui, j'étais jaloux, et je n'avais pas honte de l'admettre... Tant que ce n'était qu'à moi-même!

Un autre soupir, et je me pencha en arrière, regardant l'infirmière repartir, me demandant si il y aurait d'autre arrivant...
J’eus vite ma réponse lorsque je vis deux personne prêt de la porte de l'infirmerie, qui se ... Roulaient des pelles?

Je ne pu décrire l'expression que j’arborai à ce moment là; un mélange de de colère, de dégout, et de "mais vous êtes sérieux bande de troufions obsédé? Faites ça autre part, y a des putain d’hôtels ou au moins des buissons si vous êtes radins!".
La journée s'annonçait VRAIMENT longue!

Y'avait ces c*nnards qui comme d'habitude s'en prenaient à plus petit qu'eux, bon leur dernière victime en date c'était bien défendu et un des gars de la bande avait la mâchoire déboîtée et probablement plusieurs dents en moins. Tu les attendis un peu plus loin, adossé au mur, quand ils arrivèrent à ta hauteur tu leur souris et leur balança une phrase bateau avant d'envoyer ton poing dans la mâchoire de leur chef. Sous le coup de la surprise aucun d'eux ne bougea et tu eus le temps d'envoyer deux ou trois patates en plus dans leur tronches de rats. Mais il se mirent rapidement à répondre et à 4 contre 1 (celui c'était déjà fait détruire la tronche avant c'était poussé sur le côté ne voulant pas augmenter les dégâts) ils te donnaient du boulot, leur seule petit victoire fut de réussir à te coller le front de force contre le mur avant d'y coller leur poings, y ouvrant une large plaie qui se mit à saigner.
C'est à ce moment là, où sonner tu essayais de répondre à leur coups de ton mieux, que ton adorable petite amie, Shinozaki Mion fit son apparition. Tu souris en la voyant et l'entendant menaçer la bande racailles.

"Hé vous lâchez mon petit ami sur le champs sinon j'en connais certains qui ne comprendront pas pourquoi ils se feront virer des clubs !"

Cela signifiait clairement qu'elle avait l'intention de les balancer auprès de leurs professeurs. En voyant son air décidé et ses mains posées avec fermeté sur ses hanches, les voyous n'hésitèrent pas une seconde et filèrent la queue entre les jambes. Elle s'approcha de toi et posa sa main sur ta blessure. Tu fis la grimace quand elle la toucha et elle te fis un de ses sermons dont elle avait le secret. Mais toi tu te contentais de lui sourire, hypnotisé comme toujours par ses grands yeux.
Elle soupira et te sourit avant de te dire en souriant.

"Aller viens, je t'emmène à l'infirmerie mon adorable petit bagarreur."

Elle le disait sur ce ton affectueux qui te faisait craquer. Tu te relevas et la pris par la hanches avant de te pencher sur ses lèvres, mais elle te repoussas en rougissant, d'après elle tout le monde aller vous voir, après tout, les trois quarts des élèves étaient en cours, peut-être que toi tu séchais et qu'elle ne commençait que plus tard à cause d'une prof absente, mais les autres élèves du lycée étaient tous en cours et pourraient vous voir et elle ne voulait pas.
Tu ris et elle t'emmena à l'infirmerie collé à toi par ton bras autour de ses hanches. Une fois dans l'infirmerie, la personne en charge du lieu étant absente tu collas ta petite amie contre le mur, ignorant royalement les gens présent dans la pièce dont la porte ouverte donnait en pleins sur vous deux, en réalité tu ne savais même pas si il y avait des gens dans cette pièce et tu t'en fichais comme de ta première bagarre.

Ta petite amie était blottie contre toi et vous vous embrassiez comme si c'était la fin du monde, c'était géant ! Mais rapidement ton adorable Mion se sépara de toi et te murmura à l'oreille, que l'infirmière aller revenir et qu'il fallait arrêter. Elle disait ça les joues rouges et les yeux fixant tes lèvres et tout le reste de son attitude disait le contraire de ce qu'elle pensait, mais elle avait raison, tu ne voulais pas te faire virer de l'infirmerie pour comportements inconvenants et causer des problèmes à ton amour.

Tu te sépara donc d'elle en soupirant, mais tu continuas à lui murmurer des mots d'amour dans l'oreille en attendant le retour de l'infirmière qui te tarda d'ailleurs pas à faire son entrée.
C'est quand elle râle par rapport au fait que des jours où tout le monde était blessé en même était vraiment pénible que tu te rendis compte de l'existence du peuple de l'infirmerie, une masse dans un lit, un gamin aux cheveux blancs, une gamine qui tentait de se transformer en zombies et un gamin, qui avait l'air de s'être sévèrement tabasser, sûrement la dernière victime des abrutis de toute à l'heure.

L'infirmière te pris par le bras et te fis t'asseoir, inspectant et nettoyant ta blessure. Tout en te sermonnant.

"Franchement Mr.Kurohime, vous devriez faire attention, et arrêter de vous bagarrer aussi, c'est au moins la troisième fois ce mois-ci que vous venez me voir suite à une bagarre. Et vos pauvres adversaires ils sont où ?"
"Bien M'dame ! Et j'en sais rien M'dame ! Ils sont sûrement trop fiers pour venir ici, pourtant ils y seraient bien !"

Tu jetas un grand sourire à l'infirmière tandis qu'elle finissait de protéger ta blessure et te tendait un verre d'eau et de puissants anti-douleurs, tu avais malheureusement le crane dur, mais tu résistais beaucoup trop bien aux effets des médicaments et ça l'infirmière l'avait découvert depuis ton arrivée dans ce bahut.

Assis sur ta chaise inconfortable, tu regardas l'infirmière partir faire tu ne sais quoi, alors tu te retournas vers le gamin aux cheveux violets qui avait une sale tronche. Tu passais ta main dans ta tignasse rousse quand un détail te frappas. Tu avais déjà vu la tête de ce gamin quelque part tu en étais certain ! Tu le regardais bizarrement un moment avant de te décider à lui adresser la parole.

"On se serait pas déjà vu quelque part ?"

Spoiler:

Les deux pervers enfin séparés, le plus grand qui pissait le sang de la tête se décida à entrer, suivie de prêt par l'infirmière qui était revenue plutôt rapidemment, avant d'encore une fois repartir; elle les avait vu arriver?
Super ninja l'infirmière!

Bref, elle lui banda la tête et lui dit de pas bouger avant de se casser sur un;
"Bon cette fois, je repart, et bon sang, Kiba soit plus efficace pour les tenir que ce cher Kakure, même si je ne pense pas que tu vailles mieux..."

Je ressentais une profonde et irrémédiable envie de me la faire, et de la laisser pour morte dans un fausser prêt des caniveaux... Elle cherchait vraiment à mourir jeune en fait, je voyais que ça...
Respire Kakure, respire! Contrôle toi, parce que de un; tu peux pas, et de deux; tu peux pas, donc ferme ta gueule et reste assis!

Bref, revenons en à nos malades;
La copine du vieux pervers se cassa aussi.
Putain, qu'est-ce que je pouvais détester les couples trop exposés; c'était pas de la jalousie, c'était juste une question de pudeur, y a d'autres endroits pour faire ce genre de choses, MERDE!
Putain, je sentais qu'il allait me gonfler celui-là si il restait longtemps!


et lui trouva rien de mieux à dire que;
"On se serait pas déjà vu quelque part ?"

Putain, ce mec était un boulet, j'avais incroyablement envie de le frapper pour une raison inconnue, ce putain de sale vieu-
"Ta technique drague est vraiment pourrie gars, ça fait pitié! En plus désolé pour toi mon vieux, mais je suis pas de ce bord là..."

Répliquais-je, un demi sourire narquois sur les lèvres.

HRP:

Tu jetas un regard lasse au dos de l'infirmière, c'est pas parce que tu étais en troisième année que tu aller forcément accepté de gérer un troupe de gamins ! Tu grimaças dans son dos, d'une manière on ne peut plus puéril pour un gaillard de 18 balais quand le gamin aux cheveux violets te sortis le truc le plus choquant de tous les temps ! Et c'est pas une façon de parler !

"Ta technique drague est vraiment pourrie gars, ça fait pitié! En plus désolé pour toi mon vieux, mais je suis pas de ce bord là.."

T'es rester quelques instants en le fixant d'un air bête, la bouche ouverte complètement abruti par le choc de ce que pensait ce gamin.

"Attend quoi ! Mais je te drague pas sale gamin ! J'ai une copine moi je lui ferai jamais ça !! Et... Oh mon Dieu ! Mais je suis pas gay merde ! Est-ce que j'ai une tronche à aimer les pénis moi !"

Un frisson t'avait parcouru le dos, tu n'avais rien contre les gay loin de là ! Tout le monde vivait sa sexualité comme il le voulait, mais toi non tu étais loiiin d'être gay ! Et l'idée même que ce gosse puisse penser que tu étais gay te donnais des frissons !
Et là il te fis un sourire narquois qui te donnas envie de lui coller ton poing dans la tronche, après tout il l'aurait chercher et tu avais le sang chaud, alors ça ne serait pas entièrement de ta faute, mais si le gosse ce retrouver avec une blessure en plus, la "charmante" infimière te collerait ça sur le dos direct, alors autant être sage.

Oh mon Dieu, cette tête méritait un Oscar! Au moins!
J'éclatai de rire en voyant son air ahurit totalement abrutie, qui voulait tout dire sur sa profonde façon de pensée!
"Attend quoi ! Mais je te drague pas sale gamin ! J'ai une copine moi je lui ferai jamais ça !! Et... Oh mon Dieu ! Mais je suis pas gay merde ! Est-ce que j'ai une tronche à aimer les pénis moi !"

Merde j'avais mal aux cotes, et ce con allait pas arranger les choses, bon sang j'arrivais plus à m'arrêter.
A force de m'agiter dans tous les sens sur mon tabouret roulant, ce qui devait arriver, arriva, pour la troisième fois de la journée rappelons le; je m’écroulai par terre, ce qui stoppa net mon rire.
Me relevant sur les coudes (ou plutôt LE coude, puis ce qu'il n'y en avait qu'un seul d'opérationnel), je continuais à sourire comme jamais (d'un air assez débile je devais le dire); cette journée était peut être longue, mais je devais avouer que c'était plutôt drôle en fait!

Sur cette pensée, je me redressa entièrement, et tenta de me mettre sur mes jambes, ce que je réussie partiellement. Pendant à peu près 5 secondes.
Je ne compris pas tout à fait mais me relever aussi brutalement n'avait sans doute pas était la meilleure idée que j'avais eu dans ma vie, puis ce que je recula vivement en sentant le peu d'équilibre que j'avais ce tirer avec un énorme "j't'emmerde espèce de troue duc".

Je me mangea donc violemment la commode qui se trouvait derrière moi dans la nuque, faisant tomber les bocaux se trouvant dessus, dont un m'atterrie sur la tête avant de retomber au sol pour se briser.

J’eus du mal à revenir à une réalité stable. Et lorsque j’ouvris les yeux, je pu voir des étoile, et des formes vague danser devant moi. Je referma donc rapidemment mes paupières, me tenant la tête, cherchant du bout des doigts la poche de glace que j'avais encore fait tomber.

J'avais rien dit; cette journée était juste longue au final!

Rah ce gosse est vraiment timbrer ! Et il se fout de moi en plus cet abruti ! Si il était pas déjà blesser tout comme moi et qu'on était pas dans l'infirmerie il s'en prendrait plein la tronche ce pauv' type ! Enfin, ça serait bas de s'en prendre à un gamin, mais n'empêche qu'il se fend bien la poire devant toi ! Il mériterait quand même une bonne correction... En fait non pas de correction pour cette abruti... Il est tellement mort de rire que sa chaise roulante tombe par terre et lui avec. Lui arrêta de rire. Et moi je commençais à m'étouffer, essayant de retenir le fou rire qui montait le long de ma gorge. Il essaya de se relever et après 5 secondes en équilibre précaire il retomba et mon rire s'échappa bruyamment. Discrétion zéro, mais c'était tellement hilarant de voir ce gosse dans cette situation ! Mon Dieu ! Tu te tenais les côtés de rire.
Après s'être casser le figure par terre ce boulet venait de se prendre la commode et un bocal de verre sur la tronche ! Tu explosas encore plus de rire et quittais la chaise sur laquelle tu étais assis pour te rouler par terre de rire. Et Littéralement en plus, tu te tenais les côtés, mort de rire en train de te foutre du gosse qui devait sûrement te fusiller du regard, mais pour le moment tu t'en tamponner le coquillard avec une patte d'alligator femelle... Dieu ce que cette expression est drôle..
Tu ne pouvais pas t'arrêter de rire, c'était physiquement impossible, tu t'étouffais à moitié de rire, tu galérais parfois à reprendre ta respiration, les muscles de tes joues te faisaient mal et tes côtes n'allaient pas tarder à être douloureuses aussi. Et toi tu riais, tu riais, tu riais tellement que tu en pleurais comme une madeleine.

Et à force de rouler à droite à gauche tu roulas sur quelque chose de froid... Une pochette de glaçons. Toujours mort de rire, tu ouvris un œil et vis que c'était la pochette qu'avait le gamin quand tu es entré. Et d'ailleurs c'était celle qu'il cherchait, tu t'approcha de lui, retenant difficilement ton rire et lui tendit la pochette sans le regarder... Mais tu eus le malheur de la regarder. Et tu repartis dans ta crise de fou rire, à te rouler par terre et à pleurer de rire.

Et ça le faisait rire en plus cet enfoiré... Bon sang, j'vous jure, connard de vioc!
Je lui lança un regard assassin lorsqu'il se dirigea vers moi avec ma poche de glace, et apparemment ça le fit repartir dans son délire!

Mais il avait un sérieux problème ce type!
Je lui arracha la poche de glace des mains et me la plaqua sur le crane, avant de la faire glisser sur mon œil et de lui jeter à nouveau un regard qui en disait long sur ce qu'il allait subir si il la fermé pas... Apparemment il s'en foutait royalement, et se remit à rire de plus belle!
Putain d'enfoiré!

"T'en as pas marre de te marrer comme une baleine non?!"
Il commençait sincèrement à me taper sur les nerfs lui! Bon sang, qu'il la ferme!
Je pris le couvercle du pot précédemment tombé et cassé et lui lança à la figure. Lui percutant le front, je me mis à sourire, assez fier de moi.

Lâchant un petit rire sardonique, ayant retrouvé mes esprits, je contempla son visage et la petite trace rouge qu'il avait maintenant au beau milieu du front.
Mon regard se posa alors sur le bocal cassé, et je remarqua qu'il contenait quelque chose...Une ribambelle de cachets de couleur. Je blêmie en reconnaissant les anti-douleurs de tout à l'heure, et remarqua d'autres pots un peu plus loin, certains un peu plus abimés que d'autres... Merde j'allais me faire tuer par l'infirmière...

Je releva donc la tête, et me mis à sourire, d'un air gêné;
"Avant que tu ne t'énerve et que tu ne te décide à me tuer, j'ai une proposition à te faire... Je tiens à te faire remarquer le bordel qu'on a foutue, et le fait que vu le nombre de petits cons fouteurs de merdes dans cette pièce depuis le début de la journée, on est bon pour se faire massacrer en beauté par la vieille aux seringues, donc si tu as un minimum de bon sens, je te demande de m'aider à me relever pour qu'on puisse se casser loin d'ici avant qu'elle ne revienne et qu'elle nous encastre dans les meubles... Après c'est toi qui voit... Et sui tu comptes me laisser ici, je n’hésiterais pas à balancer que c'est toi qui a essayé de me frapper et que c'est pour ça que c'est le bordel...Tu décides quoi?"

Je lui sourit de façon fière et prétentieuse; certes, ça n'était pas vraiment gratifiant, mais pas question de laisser un échappatoire à ce petit con...Ou plutôt ce vieux con... Bordel, il m'énervait vraiment!